Notre ami et camarade Patrick Gayraud est décédé ces jours derniers. Pendant des mois, il a lutté avec courage contre la maladie qui a fini par l’emporter.
Ses camarades de la Snecma-Safran en parleraient mieux que moi. Car Patrick a été durant des décennies un membre de ce groupe qui donna tant de fil à retorde au patronat et à la hiérarchie de l’usine de Gennevilliers. Ce groupe de militants qui anima de nombreux mouvements dans l’usine dont la longue grève de 1988 pour l’augmentation des salaires, et qui était toujours prêt à aider tout travailleur, quel que soit son secteur, son statut dans l’usine, de la Snecma ou des entreprises prestataires. Je rappelle cela, car un tel groupe de militants, c’est ce que nous aimerions qu’ils s’en trouvent d’identiques partout aujourd’hui dans le monde du travail. Un groupe avec des qualités et des profils différents, avec ses teigneux, ses calmes, ses taiseux. Patrick eut sa place dans ce groupe, certes discret, mais méticuleux, engagé, jouant sa partition de militant ouvrier, de militant communiste révolutionnaire, toujours très attentionné aux autres.
Ses amis et camarades, nous serons auprès de sa famille et de sa femme Catherine ce mardi à 14 h.45 au crématorium des Joncherolles, 95 rue Marcel Sembat à Villetaneuse, pour rendre hommage à Patrick et partager les témoignages de sa famille, de ses amis et camarades. Pour ses camarades d’Argenteuil, Dominique Mariette
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