Argenteuil, la démocratie ? Demander l’avis à la population, mais pour en tenir compte, c’est une autre histoire… Expérience très récente

 

Cause ou écris toujours tu m’intéresses…

 

 

On aurait même pu se passer d’enquête pour connaître l’avis des habitants

Pour ceux qui suivent de très près l’activité municipale, il leur faut des grandes oreilles et une bonne loupe pour savoir qu’il y a actuellement une sollicitation des habitants pour participer à des consultations publiques. L’une concerne l’extension du technicentre de la SNCF dans la zone industrielle du Val d’Argenteuil, et l’autre l’installation d’une entreprise sur Carrières sur Seine. Je n’en sais pas plus, même si j’imagine qu’au niveau sonore cela ne doit pas rendre les oreilles heureuses des habitants du quartier du bas-Perreux.

         Mon propos principal d’aujourd’hui est autre. Enquête publique ou consultation publique, oui sur le papier. Mais à Argenteuil, ceux qui ont participé ces dernières années à celle sur l’avenir de l’espace Jean Vilar ont vécu une expérience qu’ils n’oublieront pas.

         Cette enquête avait vu pour une fois un engagement notable d’habitants. Plusieurs centaines d’entre eux avaient pris la plume ou rencontré le commissaire enquêteur. À l’issue, ce dernier avait donné un avis sans appel. Il était négatif pour ce projet. Mais alors qu’il ne venait que d’arriver, le préfet du Val d’Oise n’en avait absolument pas tenu compte.

         Bref, au moins une bonne leçon pour les participants à cette enquête. DM