Le « diviser pour régner n’a pas marché »
La population algérienne était
massivement dans les rues le 21 juin, pour le 18ème vendredi du mouvement de
contestation. Les menaces de représailles proférées par le chef d’Etat-major,
Gaïd Salah, à l’encontre de celles et ceux qui brandiraient un autre drapeau
que l’emblème national n’ont pas intimidé les manifestants, qui ont scandé haut
et fort : «Kabyles et arabes (ou arabophones) sont frères, pas de
discorde entre nous », « Nous sommes unis et vous êtes dans le
pétrin », « Tous les amazighs sont nos frères » etc.
Dix-huit
manifestants ont été malgré tout arrêtés à Alger puis incarcérés dimanche 23
juin, « poursuivis pour atteinte à l’unité nationale ». Le régime
tente ainsi de diviser pour faire régner sa loi. Il n’est pas dit qu’il
parvienne à faire taire les classes populaires mobilisées.
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