Argenteuil devait d’en être informé
Il y a sept-huit ans, le maire
d’Argenteuil d’alors, Philippe Doucet, avait décidé d’envoyer une équipe du
conseil municipal des jeunes effectuer un camp de travail de jeunes pour
participer à la construction d’un poulailler. Il s’agissait d’aller à Hélambou
durant dix jours, une bourgade à 80 km de Katmandou (6 heures de route), au
Népal, dans la maison qu’une association, dont la présidente habite Argenteuil,
avait construite près dudit poulailler en projet, maison destinée à accueillir
des jeunes dont elle s’occupe.
Ce
« camp de travail » ne fut pas une réussite.
En
avril 2015, un tremblement de terre effondrait purement et simplement cette
maison principale.
Le
député d’Argenteuil-Bezons se désintéressa purement et simplement du drame. La
nouvelle municipalité vota une contribution de solidarité à l’association.
Puis, on ne parla de plus rien.
C’est
pour cela que nous tenons à dire qu’aujourd’hui, cette maison d’Hélambou a
finalement été réhabilitée.
Comme
quoi, des militants associatifs peuvent avoir, eux, le sens de l’obstination et
de la continuité.
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