Réservez pour le banquet du 10 février 2018 !
lundi 4 décembre 2017
Banquet de Lutte Ouvrière 2018 à Argenteuil-Bezons
Libellés :
banquet 2018
Amiante, pesticides, capitalisme, un film à voir et à continuer de diffuser : « Les sentinelles »
Les vies pour le profit
Dans
la région parisienne, prochaines projections :
14
décembre à Orsay, au cinéma Jacques Tati
Et le 15
décembre, à l’Ecole Normale Supérieure, 45 rue d’Ulm à Paris
Organisée
par Biocoop
Libellés :
capitalisme
dimanche 3 décembre 2017
Ecoles publiques d’Argenteuil, il faut des moyens supplémentaires
Une baisse drastique des effectifs dans toutes les classes s’impose
Le 24 novembre dernier, un
rassemblement avait lieu devant la sous-préfecture d’Argenteuil pour dénoncer
la hausse vertigineuse des effectifs des classes non seulement dans les écoles
primaires mais aussi dans les collèges et les lycées de la commune.
Ainsi
l’on apprend qu’il y a dans une classe de cours élémentaires 32 élèves à
l’école de la Croix-Duny, dans le quartier du Val-Sud.
Dans les
années 1980, les classes comportaient dans cette école un peu plus de vingt
élèves par classe, voire moins de vingt. Les problèmes des quartiers populaires
ont augmenté, la société va mal, et les effectifs des classes dans ces
quartiers ont cru de 50%.
Une
nouvelle action s’impose dans les écoles de la Ville. Le 24 novembre était un
début. Pour une baisse drastique des effectifs, en janvier on continue !
Libellés :
Education,
Nouvelles d'Argenteuil
Argenteuil : défense de Jean Vilar, les anciens à l’unisson de l’avis très dominant
La voix de la sagesse
Surtout au début de leur mandat,
les maires des grandes villes annoncent leur intention d’engager une nouvelle
dynamique pour la « démocratie » dite « locale ». Ils
mettent sur pied des Comités des Sages, des Comités des Enfants, un Conseil
Municipal des Jeunes, et l’en en passe.
Mais
derrière tout cela, il y a du vent, beaucoup de vent. Si pour les jeunes et les
enfants, ils ont tout le temps pour s’en rendre compte, il n’en va pas de même
pour les anciens qui, comme on dit, « ont du métier ». Ils se rendent
vite compte que l’impression dominante est « cause toujours tu
m’intéresses ».
C’est vrai à Argenteuil comme ailleurs.
Tout de même, une nouvelle
réconfortante. A Argenteuil dans un des groupes de ce comité des sages où le
sujet de la liquidation de Jean Vilar est venu sur le tapis, 12 membres du
groupe sur 15 se sont déclarés opposants au projet de démolition de jean Vilar.
Mélenchon, France insoumise, la réunion du 25 et 26 septembre
La France
insoumise : Mélenchon veut nous faire marcher
Les 25 et 26 novembre, Mélenchon
a réuni son mouvement La France insoumise. Il s’agissait de fixer un cap à ses
militants, dont certains sont semble-t-il déboussolés par la situation, et
d’indiquer ses objectifs politiques : il est clair qu’il veut, durant la
présidence de Macron, apparaître comme la seule véritable opposition de gauche
et s’imposer contre tous les autres candidats à ce rôle.
Le leader de La France insoumise
a commencé par répondre à l’éventuelle démoralisation de ceux qui ont été déçus
par la mobilisation contre les ordonnances Macron. Il a rejeté la faute sur les
directions syndicales et leur désunion, qui aurait contribué à désorienter les
travailleurs. Au passage, il se dédouanait lui-même de l’accusation d’avoir
contribué à cette désunion en fixant sa propre journée d’action le 23 septembre
sans en avoir discuté avec personne. Le fait est pourtant qu’il ne visait pas à
mobiliser les travailleurs mais plutôt à saisir une occasion de s’afficher
comme le véritable opposant à Macron.
Après avoir donc affirmé que La
France insoumise avait « fait son devoir », Mélenchon en est venu aux objectifs
de la période à venir. Il a rappelé les différents points de son programme,
dans lequel on peut trouver de tout : contre le « carcan européen », contre les
cadeaux aux riches, pour la République laïque sans que soit menée une guerre de
religion, pour la défense des communes, « base de la liberté des Français
depuis des siècles », après quoi il a tendu quelques perches, s’adressant «
à ceux qui créent des plateformes de résistance populaire », aux Verts qui,
sur le nucléaire, « avaient raison contre beaucoup d’entre nous », aux
adeptes de la nourriture saine, un thème « qui a fait son chemin par la
mobilisation constante de toutes sortes de gens et notamment des véganes ».
Il y en a donc pour tous les
goûts, et Mélenchon d’annoncer que, sur cette stratégie d’ouverture, les
militants de La France insoumise vont se transformer à leur tour en marcheurs,
à l’écoute des habitants des quartiers populaires, « pour recueillir les
sujets de lutte et proposer leur aide ». La marche est décidément tendance
depuis que Macron l’a mise à la mode. Mélenchon cherche à montrer La France insoumise
comme une équipe capable de gouverner le pays, « une force alternative pour
exercer le pouvoir demain ». Mais en même temps, tout comme pour Macron en
son temps, la « marche », l’« écoute », sont un bon moyen de rester dans le
flou sur ce que cette « alternative » fera au pouvoir demain.
Alors pourquoi les travailleurs
feraient-ils plus confiance à Mélenchon qu’à ces prédécesseurs ? Que
pourraient-ils espérer de la nouvelle mouture d’Union de la gauche à la sauce
Mélenchon ?
Doivent-ils lui faire confiance
en attendant qu’il capitule à son tour devant les capitalistes ? Mélenchon
dénonce « une classe sociale qui pour l’instant s’est comportée en pur
parasite ». On en connaît un autre, Hollande, qui disait bien plus
clairement : « Mon ennemi, c’est la finance », avant de se soumettre à
elle une fois au gouvernement.
Les travailleurs, les militants
de la classe ouvrière, y compris ceux influencés par le Parti communiste,
devront se fier à leurs propres forces et à leurs luttes, bien plus qu’à cette
énième édition du sauveur suprême.
Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière
n°2574)
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JL Melenchon
Jeunes et migrants, sous l’impérialisme, la malchance de naître pauvre et au « Sud »
La chasse à l'enfant
Depuis le début de l'année 2017,
plus de 25 000 adolescents étrangers sont arrivés en France. Au lieu d'être
accueillis dignement, ils sont harcelés par l'administration qui conteste leur
âge en leur imposant des tests peu fiables et de véritables interrogatoires. Si
les départements doivent - en théorie - prendre en charge les jeunes reconnus
mineurs, les jeunes déclarés majeurs peuvent être expulsés du jour au
lendemain. Des milliers d'entre eux sont livrés à eux-mêmes pour se nourrir ou
se loger ou doivent compter sur des associations débordées ou la solidarité.
Celle-ci
s'exprime dans de nombreuses villes où des jeunes sont hébergés chez des
particuliers. A Nantes ou à Lyon, plusieurs centaines se sont installées dans
des amphithéâtres de l'université où ils sont menacés d'expulsion par la
police.
Une
société qui fait la chasse à l'enfant, qui n'a que la rue, les centres de
rétention ou l'expulsion à offrir à des adolescents, est une société barbare.
Libellés :
migrants
Castorama : les travailleurs refusent de faire les frais des bricolages de la direction
En
2016, le maire d’Argenteuil en annonçant le « pôle de loisirs » vantait la
venue d’un magasin de bricolage. Depuis, les habitants n’ont même plus de nouvelles
à son sujet. On ne sait plus s’il est toujours d’actualité. En tout cas, la
brève ci-dessous intéressera les travailleurs et les habitants curieux de
l’envers du décor dans ces magasins dits de bricolage.
Bricolages
Vendredi 1er décembre, les travailleurs
de Castorama et de Brico Dépôt sont en grève contre le projet de leur
propriétaire, le groupe britannique Kingfisher, de supprimer entre 500 et 750
emplois en France. Kingfisher veut transférer une partie de l'activité de
comptabilité du groupe en Pologne pour y payer des salaires au rabais. La
direction invoque une baisse des ventes en France pour l'année 2017 pour
justifier les licenciements.
Un patron
qui utilise les salariés comme variable d'ajustement, ce n'est pas nouveau et
c'est facilité encore plus par les ordonnances Macron. Les salariés de
Castorama répondent à leur patron en utilisant leur meilleure arme : la grève.
Libellés :
lutte des travailleurs
samedi 2 décembre 2017
Région Ile de France Lycée nécessaire à Cormeilles-en-Parisis, pourquoi y aller à pas de tortue
But et but…
La construction d’un lycée à Cormeilles-en-Parisis serait en bonne voie. Son principe avait déjà été voté. Cette fois, c’est le budget pour les « études » préalables qui vient de l’être. Pour la Région Ile de France, le lycée sera prêt en… 2025, soit dans un délai de six, sept ans. Quant au maire de la commune, lui, il table sur 2022, soit dans moins de cinq ans.
Comme nous sommes quelque peu curieux,
nous nous sommes renseignés pour comparer sur la construction du stade de France
de Saint-Denis. Le début de sa construction date du 2 mai 1995 et son
inauguration eut lieu en janvier 1998, soit deux ans et demi pour, tambour
battant, l’édifier.
Deux ans et demi pour un stade
gigantesque, et cinq ou sept ans pour un modeste lycée dont le terrain est déjà
prêt à l’accueillir !
Bien évidemment, quand la volonté
politique est là, tous les obstacles sont surmenés et la réalisation va vite.
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