Ouvriers, employés, techniciens,
infirmières et aides-soignantes, cheminots, conducteurs de bus ou de métro,
enseignants… la grève du jeudi 5 décembre doit être notre affaire à tous.
Nous n’avons que trop attendu
pour réagir et nous opposer aux reculs imposés par le gouvernement ou le grand
patronat. Le 5 décembre nous offre la possibilité de dire « ça
suffit ». Profitons-en !
Que le 5 décembre se limite à une
grève des transports arrangerait bien Macron ! Diviser pour régner est un
grand classique des dirigeants. Ne restons pas spectateurs de ce bras de fer
qui nous concerne tous.
À 62 ans, nous aurions le choix
pour la retraite - si on peut parler de choix – de partir avec une retraite
partielle ou de continuer de travailler.
Nous, travailleurs, nous avons
fait assez de sacrifices. Cela fait des années que nous supportons des salaires
bloqués. Des années que nous subissons les suppressions de postes et
l’augmentation de la charge de travail. Des années que la pression à la
productivité, à la flexibilité, à la mobilité nous étouffe et rend notre
travail infernal.
À force de tirer sur la corde,
elle finit par casser. C’est vrai dans les hôpitaux, à la SNCF, à la RATP, dans
l’éducation, mais c’est vrai aussi dans nombre d’entreprises privées. Eh bien,
cette colère doit s’exprimer !
Les sacrifices doivent changer de
camp et la mobilisation du 5 décembre peut amorcer une contre-offensive du
monde du travail.
La multiplication des
mobilisations de ces dernières semaines et la crainte que la contestation se
généralise le 5 ont mis le gouvernement sous pression. Avec une pression de
l’ensemble du monde du travail, Macron, comme Juppé en 1995, serait forcé de
reculer.
Tout ne se jouera pas en une
seule journée. Mais il faut un début à tout. C’est la réussite de cette journée
qui donnera l’élan nécessaire à ceux qui se posent le problème de poursuivre la
grève.
Alors, lançons-nous dans le
combat. Ensemble, le 5 décembre, tous en grève et en manifestation !
Montrons au gouvernement et au grand patronat que nous n’acceptons plus de nous
faire marcher dessus.
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