D Mariette
2 rue
Rouquès
95100
Argenteuil
06.99.49.98.64.
Argenteuil le 22.1.18
Cher(e) ami(e), cher(e) camarade,
Nous connaissons tous la
politique menée par Georges Mothron jusqu’à 2012 comme député mobilisé contre
le monde du travail, et comme maire à nouveau depuis 2014. Nous savons
maintenant qu’il entend la démocratie la plus élémentaire d’une façon toute
particulière. Il vient de décider comme un tsar qu’il n’attribuerait pas à
Lutte ouvrière-Argenteuil la location de la salle des fêtes Jean Vilar,
pourtant encore propriété de tous les habitants. Vous lirez la Lettre ouverte
ci-dessous. Mais nous ne nous laisserons pas intimider, et la fête annuelle de
Lutte ouvrière aura bien lieu en 2018, certes à Bezons, mais elle aura
lieu !
Et
la meilleure protestation que vous puissiez faire est de venir nous soutenir en
participant à ce banquet qui doit, n’en déplaise au maire d’Argenteuil,
connaître un succès comparable à celui qu’il a connu ces dernières années.
Alors réservez maintenant vos places pour ce banquet du 10 février
prochain !
Pour les
camarades de Lutte Ouvrière d’Argenteuil,
Salut et Fraternité,
Dominique MARIETTE
Lettre ouverte au maire
d’Argenteuil, aux conseillères et conseillers municipaux, à la population de la
commune,
Monsieur
le maire d’Argenteuil,
Vous
avez décidé d’empêcher le parti Lutte ouvrière d’organiser son banquet 2018 sur
la commune, banquet qui se tient chaque année depuis 1989 et qui y réunit ces dernières
années près de 600 personnes.
Rappel des faits : Comme régulièrement, nous vous avons
envoyé en octobre 2016 une lettre de réservation pour ce banquet 2018. Nous
n’avons jamais eu de réponse à ce courrier. Nous avons pu longtemps penser que
les aléas concernant l’avenir de la salle des fêtes Jean Vilar et de la mise en
place de la structure provisoire de remplacement expliquait le retard de
réponse.
Mais début décembre, nous apprenions
par hasard que, la fin de l’utilisation de cette salle des fêtes étant
reportée, une « fenêtre » s’ouvrait pour la tenue du banquet Lutte
ouvrière. Nous apprenions qu’une date avait été fixée, et qu’il ne restait qu’à
ce que vous l’entériniez.
Deux jours avant le conseil municipal,
nous rencontrant sur le marché Héloïse, vous me dîtes que cela dépendrait de
notre attitude lors du conseil municipal qui devait avoir lieu le 19 décembre.
Chacun pourra juger du niveau d’une telle condition relevant plus d’une salle
de classe primaire que des rapports qui doivent avoir lieu entre édiles et
habitants.
Le lendemain, nous croisant à nouveau,
à l’occasion du « repas des anciens », vous me dîtes que nous aurions
une réponse avant la fin de l’année. Celle-ci est arrivée, nous sommes le 17
janvier, et cette réponse ne nous est, malgré votre engagement, jamais
parvenue.
Loin de toute démocratie élémentaire,
votre décision relève d’une attitude autocratique. Vous croyez nous faire payer
de cette façon nos opinions et nos actes militants, puisqu’à Lutte ouvrière
nous considérons que nos opinions impliquent que nous les mettions en pratique.
Que nous dérangions vos opinions et vos actes, chacun le comprendra aisément,
mais la démocratie la plus élémentaire exige qu’au-delà de tout, une place soit
laissée à chacun, au niveau de l’expression comme de l’action et de ses moyens.
Cela s’appelle les « libertés fondamentales ».
Nous espérons que vos colistiers ne
vous suivront pas sur cette voie, et nous appelons par ailleurs les
Argenteuillais à être juges de son caractère désastreux.
Avec mes salutations,
Dominique MARIETTE
LISEZ LE BLOG « lo Argenteuil »
actualisé chaque jour
1 commentaires:
Bonjour Dominique ,
c'est pas un maire ! C'est un DICTATEUR !
Selva
Enregistrer un commentaire