dimanche 26 novembre 2017

Argeneuil Lutte ouvrière


A l’occasion du rassemblement de jeudi soir devant le Figuier blanc, j’ai rencontré un des fils de Jean BONAL qui m’a annoncé que son père était décédé. Il avait 94 ans.
         Nous avions perdu de vue Jean depuis qu’il était dans une maison de retraite hors Argenteuil, mais, pour notre part, nous ne l’avons jamais oublié et j’ai toujours une petite pensée pour lui lorsque je passe devant ce qui fut son pavillon rue de Stalingrad.
         Sa famille était originaire de l’Aubrac, mais ses parents avaient été instituteurs à Asnières avant-guerre. Proches de l’extrême-gauche de la SFIO et de Marceau Pivert, ils lui avaient transmis la critique du capitalisme.
         Jeune bachelier, Jean avait été traumatisé par le déclenchement de la guerre en 1939. Il était entré, à la Libération je crois, chez Renault où il travailla jusqu’à sa retraite comme technicien. Il y fut proche de l’extrême-gauche, des abondancistes en particulier.
         Nous connûmes Jean à la fin des années 1980 lorsque nous entreprîmes une vente régulière de notre journal dans le centre commercial de la cité Joliot-Curie. Nous sympathisâmes, il accepta de figurer sur notre liste lors d’élections municipales.
         Jean était ce que l’on appelle un « orignal ».
         Nous aimerions qu’il y en ait tellement comme lui. D MARIETTE

1 commentaires:

Yolande95 a dit…

Je pense également à lui lorsque je passe devant son pavillon.

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