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les pompes à chômage
Alors que la campagne électorale
bat son plein, les mal nommés plans de sauvegarde de l’emploi continuent. Après
La Voix du Nord, Vivarte, Whirlpool à Amiens, de nouvelles protestations
se font entendre, venant des travailleurs de Geodis-Calberson au Mans,
confrontés à 106 suppressions d’emplois, de ceux du site mosellan de la
boulangerie industrielle Neuhauser, menacés de 259 licenciements.
Ces plans de licenciements sont
loin d’être la seule manière de supprimer des emplois. Leur nombre a même
reculé de 12 % l’année dernière, tandis que le chômage et la précarité
continuaient d’augmenter. Alors qu’il y a vingt ans une inscription au chômage
sur cinq résultait d’un licenciement économique, la proportion est tombée à
moins de un sur dix aujourd’hui. Les directions des entreprises « disposent
de nombreux autres outils pour réduire les effectifs, des ruptures
conventionnelles individuelles au fil de l’eau aux plus importants plans de
départs volontaires », écrit le quotidien Les Échos, qui ajoute : «
Ce sont aujourd’hui pour l’essentiel les inscriptions pour fin de CDD ou de
mission d’intérim qui alimentent le chômage. »
Raison de plus de profiter de la
campagne électorale pour populariser la nécessité d’une interdiction générale
des suppressions d’emplois, quelle que soit la façon dont s’y prennent ceux qui
détiennent le pouvoir économique.
Jean
SANDAY (Lutte ouvrière n°2534)
Samedi 11 mars
A Argenteuil
Salle Jean Vilar
9 bd Héloïse
A 19 heures (entrée libre)
Meeting
De Nathalie ARTHAUD
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