mercredi 27 novembre 2019
LVMH et Tiffany : des bijoux pas de famille… mais toujours plus chers !
Slogan pour le 5 : de l’argent, il y en a dans les poches du
patronat !
LVMH, le groupe de luxe du
multimilliardaire Bernard Arnault, vient de s’offrir le joaillier américain
Tiffany pour la somme record de 14,7 milliards d’euros. Bernard Arnault flirte
aujourd’hui avec les 100 milliards d’euros de fortune personnelle, ce qui en
ferait le deuxième homme le plus riche du monde.
Il
continue à amasser les milliards alors que l’économie ne cesse de s’enliser
dans le marasme de la crise de plus en plus menaçante. Après eux le déluge,
telle est la devise de ces ultra-riches. N’attendons pas une quelconque Arche
de Noé pour sauver la planète et ceux qui y vivent !
Libellés :
Les riches
Chlordécone : l'État reconnu responsable
Toxicité connue
en 1969, interdit seulement en 1993 aux Antilles
Après des décennies de silence et
d'immobilisme, une enquête parlementaire vient de conclure à la responsabilité
écrasante de l'État français dans l'empoisonnement au chlordécone de la
population antillaise. En effet, alors que la toxicité de ce pesticide était
connue depuis 1969, il n'a été interdit en métropole qu'en 1990. Puis, les
puissants lobbys de la banane aux Antilles ont obtenu du gouvernement
Mitterrand des dérogations jusqu'en 1993. Résultat : les sols des Antilles
sont massivement pollués, et 95 % des habitants seraient contaminés.
Pour
satisfaire les exigences de ces lobbies, l'État français a sacrifié la santé de
toute une population, et en particulier des travailleurs de la banane,
particulièrement exposés. Un système hautement toxique.
Libellés :
Antilles,
pesticides
Pont de Gênes en 2018 : un drame annoncé
Par préméditation ? Non, par nature.
Un rapport vient de révéler que
la société Atlantia, contrôlée par le groupe italien Benetton et gestionnaire
du pont Morandi qui s’était écroulé à Gênes en 2018 en causant la mort de 43
personnes, savait que cette installation était défectueuse. Ses actionnaires
étaient informés que ses capteurs ne fonctionnaient plus depuis trois ans et
n’avaient jamais été remplacés. Et ce alors que ces mêmes appareils avaient
déjà alerté du risque élevé d'écroulement du pont dès 2014. Des capitalistes
assassins. Par préméditation ? Non, par nature.
Libellés :
capitalisme,
horreurs du capitalisme,
Italie
Argenteuil, 1. des candidats si loin du camp des travailleurs. 2. L’apprenti politicien, mode d’emploi d’un drôle d’emploi. Chronique des élections municipales (28)
Qu’il y vienne travailler lui qui a des loisirs
Dans sa propagande électorale,
l’ancien maire, de retour, affirme que, selon lui, dans les centres de loisirs,
« le service s’est dégradé ». Par ces mots sans précision
supplémentaire, c’est le travail des agents municipaux qu’il met en cause. Cela
ne leur a pas échappé.
Certes,
ce qu’ils peuvent penser, et la réalité du « service » qu’ils offrent
aux enfants, avec les moyens dont ils disposent, est à des années-lumière des
préoccupations de ces gens-là.
En
tout cas, nous avons pu constater, nous, que les enfants revenaient enchantés
des centres de loisirs. DM
Pas de diplôme nécessaire, et ça peut finir par être bien payé
Eux, ils ont commencé à quel âge ? |
Lors d’une activité militante, nous avons rencontré un jeune que la politique politicienne avait attiré un temps. Heureusement pour lui, seulement pour un temps limité.
« Oui, j’ai envisagé de devenir député. Je me
suis renseigné. J’ai vu qu’aucun diplôme n’était requis, et que c’était bien
payé… »
Effectivement,
tout cela est juste, certes aux antipodes de l’idéal et de l’engagement politique
véritable.
C’est
vrai, et il n’a pas ajouté, que pour parvenir à ce rôle de petit notable, il
suffisait de rejoindre une écurie électorale, et le plus tôt possible étant le
mieux, qui vous apprendrait les petites manœuvres nécessaires pour le service
des dominants et à écarter la concurrence.
De ces
apprentis politiciens, nous en rencontrons des exemplaires régulièrement, y
compris localement. DM
mardi 26 novembre 2019
Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 25 novembre 2015
Le 5
décembre, Tous en grève et en manifestation !
25/11/2019
Ouvriers,
employés, techniciens, infirmières et aides-soignantes, cheminots, conducteurs
de bus ou de métro, enseignants… la grève du jeudi 5 décembre doit être notre
affaire à tous.
Quoi
que l’on pense des confédérations syndicales et de leurs calculs divers et
variés, il faut y aller. Nous n’avons que trop attendu pour réagir et nous
opposer aux reculs imposés par le gouvernement ou le grand patronat. Le 5
décembre nous offre la possibilité de dire « ça suffit ».
Profitons-en !
Macron
veut faire passer cette journée pour une grève corporatiste des salariés des
régimes spéciaux. Que le 5 décembre se limite à une grève des transports
l’arrangerait bien ! Diviser pour régner est un grand classique des
dirigeants. Ne tombons pas dans ce piège ! Ne restons pas spectateurs de
ce bras de fer qui nous concerne tous.
Macron
l’a expliqué la semaine dernière : en plus de passer à un système de
retraite par points, il prépare des mesures d’économie pour résorber le futur
déficit des retraites. Cela signifie de nouvelles règles, avec un autre système
de décote ou d’âge pivot qui forceront chacun à travailler plus longtemps.
À 62
ans, nous aurions le choix - si on peut parler de choix – de partir avec
une retraite partielle ou de continuer de travailler. Et encore faudra-t-il avoir la chance de ne pas avoir été licencié,
parce qu’aujourd'hui plus d’un travailleur sur deux qui a plus de 55 ans est au
chômage ou en invalidité !
Le
gouvernement parle de justice parce que le mode de calcul des retraites
deviendrait universel. Mais si nous le laissons faire, ce sera l’égalité dans
la misère. Exactement comme il vient de faire pour les chômeurs, en réduisant
brutalement leurs droits et leurs allocations !
La
seule justice, s’il peut y en avoir une dans cette société de classe, ce serait
que le gouvernement puise dans les bénéfices du grand patronat. Ce serait qu’il
impose à ceux qui s’enrichissent et prospèrent sur le dos du monde ouvrier de
financer les retraites comme le chômage.
Nous,
travailleurs, nous avons fait assez de sacrifices. Cela fait des années que
nous supportons des salaires bloqués. Des années que nous subissons les
suppressions de postes et l’augmentation de la charge de travail. Des années
que la pression à la productivité, à la flexibilité, à la mobilité nous étouffe
et rend notre travail infernal.
Quand
Macron a rencontré les licenciés de Whirlpool la semaine dernière, il leur a
reproché de ressasser et de ne pas regarder vers l’avenir. Vers quel avenir
veut-il que nous regardions ? Celui où nos enfants vivront plus mal que
nous ? Celui de la précarité totale, du travail à la tâche et des
journées à rallonge ?
Et tout
ça pour quoi ? Pour que les cours boursiers augmentent jusqu’à ce que
l’édifice financier s’effondre à nouveau ? Pour que la fortune du patron
du luxe Bernard Arnault passe de 100 milliards de dollars aujourd'hui à 200
milliards demain ?
Cela,
c’est l’avenir que nous préparent Macron et ses amis de la bourgeoisie. Tous
ceux qui ne veulent pas d’un tel avenir doivent réagir.
À force
de tirer sur la corde, elle finit par casser. C’est vrai dans les hôpitaux, à
la SNCF, à la RATP, dans l’éducation, mais c’est vrai aussi dans nombre
d’entreprises privées. Eh bien, cette colère doit s’exprimer !
Les
sacrifices doivent changer de camp et la mobilisation du 5 décembre peut
amorcer une contre-offensive du monde du travail.
Après
avoir joué l'apaisement, Macron joue les matamores en disant qu’il fera sa
réforme coûte que coûte. Mais il n’y a pas de pouvoir fort. Tout est une
question de rapport de force. Celui-ci peut s’inverser si nous, travailleurs,
reprenons confiance dans notre force collective.
La
multiplication des mobilisations de ces dernières semaines et la crainte que la
contestation se généralise le 5 ont mis le gouvernement sous pression. Cela l’a
conduit à lâcher un tout petit peu de lest pour les hôpitaux. Avec une pression
de l’ensemble du monde du travail, Macron, comme Juppé en 1995, serait forcé de
reculer.
Tout ne
se jouera pas en une seule journée. Mais il faut un début à tout. C’est la
réussite de cette journée qui donnera l’élan nécessaire à ceux qui se posent le
problème de poursuivre la grève.
Alors,
lançons-nous dans le combat. Ensemble, le 5 décembre, tous en grève et en
manifestation ! Montrons au gouvernement et au grand patronat que nous
n’acceptons plus de nous faire marcher dessus.
Alcoolisme : un combat de tous les instants… loin des préoccupations de Macron
La pression des patrons fait reculer le
gouvernement
Suivant l’exemple du mois sans
tabac, des associations de lutte contre l’alcoolisme voulaient mettre en place,
avec l'appui du gouvernement, un mois sans alcool en janvier.
Jeudi 14 novembre, en déplacement
ans la Marne, E. Macron a rencontré autour d’un déjeuner des représentants du
milieu viticole. À la fin du repas, le syndicat de vignerons se félicitait
que soit abandonnée l'idée d'un « janvier sec ».
Chaque année, l’alcool est
responsable de 45 000 morts, mais le gouvernement s’en moque. Pour lui, la
prévention s’arrête où commencent les profits des capitalistes vendeurs
d’alcool !
Inscription à :
Articles (Atom)