mercredi 27 novembre 2019

Argenteuil, 1. des candidats si loin du camp des travailleurs. 2. L’apprenti politicien, mode d’emploi d’un drôle d’emploi. Chronique des élections municipales (28)


Qu’il y vienne travailler lui qui a des loisirs

 
A l'époque, un défenseur inconditionnel de cette loi pro-patyronale

Dans sa propagande électorale, l’ancien maire, de retour, affirme que, selon lui, dans les centres de loisirs, « le service s’est dégradé ». Par ces mots sans précision supplémentaire, c’est le travail des agents municipaux qu’il met en cause. Cela ne leur a pas échappé.
         Certes, ce qu’ils peuvent penser, et la réalité du « service » qu’ils offrent aux enfants, avec les moyens dont ils disposent, est à des années-lumière des préoccupations de ces gens-là.
         En tout cas, nous avons pu constater, nous, que les enfants revenaient enchantés des centres de loisirs. DM

Pas de diplôme nécessaire, et ça peut finir par être bien payé


Eux, ils ont commencé à quel âge ?

Lors d’une activité militante, nous avons rencontré un jeune que la politique politicienne avait attiré un temps. Heureusement pour lui, seulement pour un temps limité.
         « Oui, j’ai envisagé de devenir député. Je me suis renseigné. J’ai vu qu’aucun diplôme n’était requis, et que c’était bien payé… »
         Effectivement, tout cela est juste, certes aux antipodes de l’idéal et de l’engagement politique véritable.
         C’est vrai, et il n’a pas ajouté, que pour parvenir à ce rôle de petit notable, il suffisait de rejoindre une écurie électorale, et le plus tôt possible étant le mieux, qui vous apprendrait les petites manœuvres nécessaires pour le service des dominants et à écarter la concurrence.
De ces apprentis politiciens, nous en rencontrons des exemplaires régulièrement, y compris localement. DM

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