Dassault
– Argenteuil : la deuxième dose s’impose.
03 Mars 2021
À l’usine Dassault d’Argenteuil,
dans le Val-d’Oise, le directeur, son adjoint et le chef du personnel sont tous
les trois sur le flanc, positifs au Covid.
Ils avaient joué les donneurs de
leçons sur la façon de porter le masque, faisant de cette seule consigne
l’alpha et l’omega de la sécurité sanitaire, en ignorant les autres. Alors,
même si pour eux le retour de bâton est amer, personne dans l’usine ne pleure
sur leur sort.
La principale préoccupation des
travailleurs est la loi du silence instaurée par la direction sur la situation
sanitaire dans l’usine. Elle veut en faire son domaine réservé en s’émancipant
de toutes les règles en usage, tant en matière de réorganisation des postes de
travail que de distanciation. Quant au Covid, jusqu’à présent, c’était motus et
bouche cousue pour tout ce qui touche à la question. Comme le disaient l’an
dernier les directeurs de Dassault, l’important était d’assurer coûte que coûte
le chiffre d’affaires.
Il a fallu qu’un cluster d’une
vingtaine de travailleurs d’un bureau d’outillage survienne, la dernière
semaine de février, pour qu’enfin l’information circule, en dépit de la
direction qui avait tenté d’étouffer l’affaire. La majorité des travailleurs
touchés étant des prestataires, elle pensait qu’il serait sans doute plus
facile de les renvoyer discrètement chez eux, d’autant plus que ce secteur
pouvait facilement appliquer le télétravail, même si, là aussi, la direction
avait fait son maximum pour le limiter.
Face à cette situation, la CGT
vient de déposer un recours en danger imminent et demande la fermeture de
l’usine. La direction générale temporise, osant même déclarer qu’il serait
peut-être bon... d’ouvrir les fenêtres afin d’aérer !
L’an passé, à la même époque, les
travailleurs s’étaient fait respecter par la grève et la direction avait été
contrainte de fermer l’usine. Si les directeurs sont prêt à risquer leur santé,
voire leur vie, pour la famille Dassault, après tout c’est leur affaire. Mais
il n’est pas question pour les travailleurs d’y laisser leur intégrité physique
ou morale.
Alors oui, c’est une bonne piqûre
de rappel qu’il faut administrer à la direction de Dassault.
Correspondant
LO (Lutte ouvrière n°2744)
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Lors
de nos permanences :
-ce jeudi de 11 à 11 heures 45 au centre
commercial de la cité Joliot-Curie ;
--ce vendredi, de 17 heures 15 à 17 heures 45
au carrefour Babou ;
- ce samedi : de 10 heures à 10 heures
30 au marché des Coteaux, et de 11 heures à midi au marché de la Colonie ;
-ce dimanche, de 11 heures à midi au marché
Héloïse ;
-mercredi 10 mars, de 11h. à 11 h.20 au
marché des Champioux ;
-
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-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;
-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.
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