mardi 11 juin 2019

La fête de Lutte ouvrière 2019, un reportage de RTL sur la fête

Lutte ouvrière : la fête 2019, une super édition. Des photos

Merci à Daniel, Rémi, Mickael pour vos photos












Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 10 juin 2019


Pour empêcher la classe capitaliste d’étouffer la société, il faut l’exproprier !



La mobilisation des travailleurs des urgences hospitalières dure et se renforce. Désormais, plus de 80 services sont concernés à travers toute la France. Et pour cause, la situation y est catastrophique.
Avec les fermetures de lits et les suppressions de postes qui se sont enchaînées depuis des dizaines d’années, les services d’urgence ont été noyés sous l’afflux des patients dont le nombre est passé de 10 millions en 1996 à 21 millions en 2016.
Les grévistes réclament des moyens. Et ils savent qu’ils peuvent compter sur le soutien des couches populaires dans leur combat car ces services de santé sont vitaux au sens propre du terme. Ils réclament aussi des augmentations de salaire car, comme tous les travailleurs, leurs salaires ne leur permettent pas de vivre dignement. Mardi 11 juin, tous les travailleurs de Santé sont appelés à se mobiliser par plusieurs syndicats et un collectif des services d’urgence.
L’état de ces services est le symbole de la complète décomposition des hôpitaux publics et plus globalement de celle de tous les services publics. Car, pour financer les cadeaux au grand patronat, les subventions aux grandes entreprises, les suppressions de cotisations patronales… l’État coupe en permanence dans les budgets nécessaires à la population comme la Santé, l’Éducation, les transports ou encore la Poste.
Tout cela est la conséquence de la crise du capitalisme. Le grand patronat s’enrichit en accroissant son parasitisme et il ne se donne même plus la peine de jouer son rôle de développer la production.
L’actualité des plans de suppressions d’emplois, avec l’ex-site Whirpool à Amiens, celui d’Ascoval à Saint-Saulve dans les Hauts-de-France, tous deux menacés de fermeture, ou encore de General Electric qui a décidé de supprimer 1000 emplois à Belfort, montre qu’investir dans la production n’intéresse que très peu les capitalistes. À moins de profits rapides et assurés, ils ne le veulent pas.
Ce ne sont même plus des investisseurs, ce sont des aventuriers de la finance appâtés par les millions d’aides des pouvoirs publics. Pourquoi investiraient-ils dans la production alors que les marchés sont saturés, que la guerre commerciale est féroce et qu’investir dans la finance, spéculer, est bien plus lucratif ?
Même l’aide aux plus pauvres est un marché pour ces financiers. Dans l’affaire des steaks hachés sans viande vendus aux associations caritatives, une des deux entreprises ayant remporté le contrat de ces denrées alimentaires pour les plus démunis pour un montant de 5,2 millions d’euros, était une société-écran. Un montage financier a permis à un spécialiste français des paradis fiscaux, Valéry Le Helloco, de faire venir ces steaks hachés de l’autre bout de l’Europe sans même avoir une entreprise.
Le parasitisme de classe capitaliste étrangle toute la vie sociale, menant tout droit l’humanité vers le précipice. La classe ouvrière est la seule classe sociale capable de s’y opposer.
Cela peut paraître utopique. Car ces dernières années, si on a vu beaucoup de catégories sociales se battre, il n’y a pas eu de mobilisations massives dans les grandes entreprises. Alors que les travailleurs auraient des moyens autrement plus efficaces que n’importe quelle autre catégorie sociale d’affronter la bourgeoisie et de la faire payer.
Quand les travailleurs n’ont pas confiance dans leur force collective, ce sont les valeurs de la société bourgeoise, relayées par les médias et les intellectuels au service de cet ordre social, qui s’imposent et font accepter leur sort aux exploités. Mais il n’empêche que la classe ouvrière est la seule classe qui peut renverser la bourgeoisie.
Le capitalisme a créé des moyens de production collectifs en y concentrant des milliers de travailleurs. Et au sein des multinationales, des centaines de milliers de salariés sont intégrés dans un même processus de production. Aujourd’hui, tout est organisé pour le compte de quelques grandes familles bourgeoises mais pour l’organiser dans l’intérêt collectif, il serait nécessaire d’exproprier la classe capitaliste.
Seuls les travailleurs pourront mener ce combat jusqu’au bout. Car, comme disait Karl Marx, ils n’ont rien d’autre à perdre que leurs chaînes.

Commerce des armes : un commerce de mort


Des milliards avec le sang des peuples



La France a vendu pour plus de 9 milliards d’euros d’armes dans le monde en 2018. Ce chiffre est en augmentation de 30 %, s’est félicité le gouvernement.
Parmi les clients, les dictatures sont nombreuses. Et quoi qu’en disent les ministres et autres officiels, ces armes sont utilisées dans des guerres, par l’Arabie saoudite au Yémen ou par l’Inde au Cachemire, entre autres… pour le plus grand profit des Thales, Dassault et autres marchands d’engins de mort.

Argenteuil : le 11 juin 2009, l’ouvrier retraité Ali Ziri mourait suite à son arrestation. Un communiqué du Comité pour la vérité et la justice Ali Ziri


Argenteuil, Lundi 11 juin 2019.

COMMUNIQUE : Dixième commémoration de la mort de Monsieur Ali Ziri.



          

Il y a IO ans jour pour jour, Ali Ziri, âgé de 69 ans, décédait suite à son interpellation lors d'un simple contrôle routier. Lors de son transport au Commissariat, alors qu'il était menotté dans le dos il a subi un "pliage" avec une compression thoracique de longues minutes, cause d'une asphyxie mortelle. De tribunal en cour d'appel et après 2 recours à la Cour de Cassation, la justice française a prononcé en 2016 un non-lieu définitif pour les policiers interpellateurs. C'est dire que, des juridictions françaises, nous n'avons obtenu ni la vérité (aucun acte d'enquête n' a été accompli, ni par les juges d'instruction qui se sont succédés, ni par l'IGPN), ni la justice.
Deux ans plus tard, la Cour Européenne des Droits de l'Homme dans un arrêt du 21 juin 2018 a condamné la France pour la mort de Monsieur Ziri, actant l'évidence de la responsabilité de la police, et infligeant un désavoeu cinglant à la justice française qui par 4 non-lieux successifs a couvert cette "négligence" de la vie de Monsieur Ziri, en invoquant une hypothétique malformation cardiaque potentiellement responsable du décès.
Cette 10 ème commémoration n'éteint ni la souffrance, ni l’indignation, que des vies puissent être "négligées" en France, en l'occurrence celle d'un "chibani", comme le sont aux Etats- Unis celles "qui ne comptent pas".
Cette 10 ème commémoration n'éteint pas le sentiment de révolte contre le fait que l'on puisse mourir aux mains de la police ( et la liste est longue de ces morts)  en toute impunité pour les forces de l'ordre.
A l'heure où la répression d'Etat s'abat avec une extrême violence contre le mouvement social et les Gilets Jaunes tant dans la rue que dans les tribunaux, le Collectif Ali Ziri, s'associera le 15 juin  à la marche pour Lamine Dieng, et le 20 juillet à la marche pour Adama, tous deux morts étouffés , asphyxiés par plaquage ventral et dont les familles font face à un total déni de justice depuis 12 ans pour Lamine, et depuis 3 ans pour Adama.

lundi 10 juin 2019

Fête de Lutte ouvrière 2019 : l’allocution de Nathalie ARTHAUD de ce dimanche

La fête de Lutte ouvrière 2019 à Presles : les photos avant le dernier jour


L’entrée est de 20 euros pour la journée de ce lundi. Elle est gratuite pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Fermeture des portes à 20 heures ce soir.
Gouttes ou soleil, il existe dans la fête de nombreuses structures qui permettent de s’abriter…

Quelques photos de la belle journée d’hier






Josette et Maurice AUDIN, un hommage à Paris demain mardi 11 juin


Hommage à Josette et Maurice Audin

L’association Maurice Audin, qui défend sa mémoire, nous informe qu’elle organise un hommage à Josette et Maurice Audin, mardi 11 juin au cimetière du Père Lachaise à Paris.
Josette, décédée en février dernier, était la compagne de Maurice, professeur de mathématiques et militant communiste, torturé à mort par les parachutistes français pendant la bataille d’Alger en 1957. L’association poursuit l’action du comité Audin créé à l’époque par le mathématicien Laurent Schwartz pour dénoncer ce crime de l’armée. Il a fallu attendre septembre 2018 pour qu’un président reconnaisse les responsabilités de l’État français dans cet assassinat.
À 16 h 30, au jardin du souvenir, aura lieu la dispersion des cendres de Josette Audin et à 17 h sera inauguré le cénotaphe Maurice Audin, situé près du Mur des fédérés.