Argenteuil, Lundi 11 juin 2019.
COMMUNIQUE
: Dixième commémoration de la mort de Monsieur Ali Ziri.
Deux ans plus tard, la Cour
Européenne des Droits de l'Homme dans un arrêt du 21 juin 2018 a condamné la
France pour la mort de Monsieur Ziri, actant l'évidence de la responsabilité de
la police, et infligeant un désavoeu cinglant à la justice française qui par 4
non-lieux successifs a couvert cette "négligence" de la vie de
Monsieur Ziri, en invoquant une hypothétique malformation cardiaque
potentiellement responsable du décès.
Cette 10 ème commémoration
n'éteint ni la souffrance, ni l’indignation, que des vies puissent être
"négligées" en France, en l'occurrence celle d'un
"chibani", comme le sont aux Etats- Unis celles "qui ne comptent
pas".
Cette 10 ème commémoration
n'éteint pas le sentiment de révolte contre le fait que l'on puisse mourir aux
mains de la police ( et la liste est longue de ces morts) en toute
impunité pour les forces de l'ordre.
A l'heure où la répression d'Etat
s'abat avec une extrême violence contre le mouvement social et les Gilets
Jaunes tant dans la rue que dans les tribunaux, le Collectif Ali Ziri,
s'associera le 15 juin à la marche pour Lamine Dieng, et le 20 juillet à
la marche pour Adama, tous deux morts étouffés , asphyxiés par plaquage ventral
et dont les familles font face à un total déni de justice depuis 12 ans pour
Lamine, et depuis 3 ans pour Adama.
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