jeudi 2 mai 2019
Bourgeoisie : une classe et ses dynasties
Une dynastie d’exploiteurs
On a appris la semaine dernière
que Bernard Arnault, troisième fortune mondiale, celui-là même qui a sorti 200
millions de son « argent de poche » en 24 heures pour Notre-Dame de
Paris, venait de laisser sa place au conseil d’administration de Carrefour à
son fils.
Dans le
même temps, Carrefour supprime en France 1200 emplois, et des milliers d’autres
à l’international. Voilà comment se fait la fortune de ces capitalistes :
en exploitant puis en licenciant les travailleurs ! De père en fils.
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Bourgeoisie
Éducation : mobilisés contre la loi Blanquer, et plus que jamais, hier, demain…
Une piqûre de rappel
Lors de
la précédente grève
Lundi 29
avril, la presque totalité du personnel de vie scolaire et enseignants du lycée
général comme du lycée professionnel ont décidé de se mettre en grève pour la
journée. Ils protestent contre la dégradation du climat scolaire et la
faiblesse des moyens pour la rentrée prochaine, aggravées par les réformes de
Blanquer et Macron.
Cette
journée de grève fait suite à celle du 31 janvier. N'ayant toujours pas de
réponses concrètes à leurs revendications, ils ont voulu se rappeler aux bons
souvenirs du Rectorat en allant manifester sous ses fenêtres avec l'idée d'être
reçus. Sur place, on leur a expliqué qu'il n'y avait pas de responsables le
matin et qu'il fallait revenir dans l'après-midi.
Ils ont
donc organisé le blocage des entrées et des sorties du rectorat, qui a
finalement trouvé un responsable qui a seulement été capable de dire qu'il ne
fallait pas être impatients et attendre le mois de juin lors des derniers
arbitrages. Les grévistes n'en attendaient pas grand-chose et partagent le
sentiment qu'il faut maintenir la pression sur le Rectorat. Le fait que la quasi-unanimité
soient en grève permet de garder le moral.
Des parents d’élèves se mobilisent contre la loi
Blanquer, par l’organisation de journée « écoles mortes » qui
connaissent un grand succès
Près de Dreux
Cette mobilisation fait suite à
plusieurs mobilisations de parents d’écoles de la ville de Dreux avant et
pendant les vacances scolaires et s’inscrit dans le mécontentement qui s
‘exprime à l’échelle nationale contre une loi destinée à encore réduire les
moyens consacrés à l’éducation nationale.
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Education
Argenteuil, près de la Seine, le succès de la fête « Soupe en Seine »
Un succès
La fête « Soupe en
Seine » qui a eu lieu hier a connu un beau succès dans le parc des Berges
et sur la D311 neutralisée pour l’occasion. Cette nouvelle édition a confirmé
le succès de l’an dernier.
Elle
est une belle réussite car c’est une fête populaire qui rassemble bien des
habitants qui n’ont pas l’habitude de se rencontrer. C’est une fête du monde à
l’image d’Argenteuil qui est une ville du monde. C’est une fête de tous les
quartiers.
Bravo
donc aux organisateurs de cette fête qui doit beaucoup à la mobilisation de nombreux
employés municipaux.
Trois
remarques à Georges Mothron : que l’information sur l’évènement mette l’an
prochain en évidence davantage l’ensemble
des associations présentes qui donnent beaucoup pour son succès. Que s’il veut offrir
à leurs bénévoles un pot, qu’il l’organise à un autre moment que celui où ces
bénévoles rangent leur stand. Pour finir, que des navettes soient organisées pour faciliter la venue des habitants des quartiers populaires périphériques.
Et
ce n’est pas être "négatif" (un mot apparemment cher au maire d'Argenteuil) qu’évoquer ces trois améliorations tout à fait
possibles pour la prochaine édition. C'est aider à ce qu'un bel évènement le soit encore davantage.
Un très bon accueil a été fait au
Comité Jean Vilar à l’entrée de la fête. C’était l’occasion pour lui
d’expliquer les méfaits du projet « Cap Héloïse » dont certains
habitants n’étaient pas encore au courant. Les militants ont pu mesurer le
refus de ces derniers lorsqu’on les informe, à l’image de l’opinion publique
argenteuillaise, telle que nous avons pu la mesurer depuis deux ans.
mercredi 1 mai 2019
Manifestons le 1er mai !
Manifestons
le 1er mai !
Un siècle après l’instauration de
la journée des huit heures, les travailleurs doivent toujours défendre ce
droit, comme tous ceux qu’ils ont acquis, contre une bourgeoisie qui ne cesse
de partir à l’attaque.
Dans tous les pays, capitalistes
et gouvernements à leurs ordres veulent faire payer à la classe ouvrière la
crise de leur système économique, et cherchent à développer la concurrence
entre travailleurs pour leur imposer une baisse de leur niveau de vie.
Face à ces attaques d’envergure,
il est vital pour les travailleurs de défendre leurs intérêts de classe, qui
sont les mêmes quel que soit le pays dans lequel ils vivent : le droit au
travail, au logement, aux loisirs, c’est-à-dire de pouvoir mener une vie
décente, y compris à la retraite.
Le 1er Mai, journée de
manifestation internationale, est l’occasion de réaffirmer, comme le disait
le Manifeste communiste de Marx et d’Engels : “Travailleurs
de tous les pays, unissons-nous !”
Lutte ouvrière appelle à
participer aux manifestations prévues ce jour-là, notamment à l’initiative de
la CGT.
À Paris,
la manifestation partira de Montparnasse
Même si
nous irons nous-même à la manifestation parisienne, nous tenons à signaler que
l’association Sous les couvertures à
qui nous sommes en train de donner une partie de nos livres tiendra une
brocante de livres à prix dérisoires à l’occasion de la fête « Soupe en
Seine » qui se tient aujourd’hui au Parc des berges, de 11 à 19 heures. DM
SNCF : accident de Brétigny : la justice va juger un lampiste
Derrière le lampiste, la responsabilité de la SNCF et des
gouvernements successifs
Les associations de victimes de
l’accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge dénoncent le fait qu’un seul
cheminot soit envoyé devant les tribunaux pour sa responsabilité dans le
déraillement du train en juillet 2013 qui avait tué 7 personnes et blessé une trentaine.
C'est, disent-elles, un bouc-émissaire.
Et
pourtant la presse avait signalé à quel point le manque de personnel
d’entretien était criant, comme en témoigne un mail d’un directeur de
l’infrastructure réclamant d’urgence 200 agents supplémentaires pour
« limiter la casse sur cette région ».
Ce qui
est en cause c’est la politique d’économies faites sur le personnel d’entretien
et donc sur la sécurité, bref la politique de la SNCF et des gouvernements
successifs.
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transports
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