vendredi 7 décembre 2018
ISF : le gouvernement a baissé l’impôt… des riches
Un gouvernement tout dévoué aux très, très
riches
Or l'ISF
a quand même rapporté l'an dernier, avant sa suppression, 4,23 milliards
d'euros.
Mais la
suppression l'ISF par Macron a été surtout un geste - pas gratuit - à
destination de la grande bourgeoisie. Et à ce titre c'est bien à l'image de ce
gouvernement tout dévoué aux très, très riches.
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Après le 17 Novembre
Mobilisation des jeunes : halte aux violences policières
Ils protestent contre la politique du gouvernement et l’éducation au
rabais
Face à la mobilisation des
lycéens, les violences policières se sont multipliées ces derniers jours.
Mardi, une lycéenne de Grenoble a été touchée au visage mardi par un tir de
flash-ball. Le lendemain, un élève d’un lycée de Saint-Jean-de-Bray, dans le
Loiret, a été touché, lui aussi au visage, par un tir tendu de lanceur de balle
de défense et laissé blessé sur le trottoir par les forces de l’ordre qui n’ont
pas même appelé les secours. Mercredi toujours, un élève d’un lycée de Garges,
dans le Val-d’Oise, a été à son tour victime de l’un de ces tirs en pleine
face, qui lui a partiellement emporté la mâchoire et la joue. Dans le même
département, devant le lycée Louis-Jouvet de Taverny, un rassemblement de
lycéens a été encerclé, les élèves gazés à bout portant. Toujours en banlieue
parisienne, six élèves du Lycée Romain-Rolland d’Ivry-sur-Seine ont passé
trente heures en garde à vue, accusés d’avoir tagué « Macron
démission » sur un panneau d’affichage du lycée.
Les
lycéens protestent contre la politique du gouvernement et l’éducation au rabais
qu’il veut leur imposer et sont la cible d’une politique de la matraque
insupportable.
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Après le 17 Novembre,
Education,
police
Transports en commun : le stationnement aux gares doit être gratuit
Gratuité des transports ! Gratuité du stationnement !
Valérie Pécresse, la présidente
de la Région Ile de France vient d’annoncer vouloir rendre gratuit le
stationnement pour les possesseurs du « pass navigo » devant de très
nombreuses gare d’Ile de France. Et cela, dans les mois qui viennent.
En
revanche, pratiquement dans le même temps, son ami, son camarade, son
« compagnon » (gaulliste) Georges Mothron, rend payant les parkings
aux abords de la gare du Val d'Argenteuil.
Lors
de leur prochaine rencontre, à défaut de « pass navigo », une pass d’arme
entre les deux amis ?
Argenteuil, « Sans domicile fixe », rejeté par-delà la mort
Une poignée pour marquer notre fraternité
Nous nous sommes retrouvés une
dizaine lors de l’inhumation de l’homme mort il y a quelques semaines, la nuit,
devant les Bains-douches, rue de Calais.
Il
n’aura pas été facile à Elise Languin pour connaître l’heure de cette
inhumation.
Aucun
représentant de la municipalité.
Et
ce quartier des « indigents » comme pour démontrer que la solitude
des rejetés de la société devait continuer par-delà la mort.
A
contrario, de la part de notre petit groupe, un signe de fraternité envers cet
homme.
Un
geste pour démontrer que seul, on ne l’aura pas été jusqu’au bout, dans ce
quartier des « indigents » du cimetière du Chemin vert du Val. DM
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Nouvelles d'Argenteuil,
société capitaliste
jeudi 6 décembre 2018
Abandon total de la taxe carburant… première victoire
Maintenant, se battre pour le dégel des
salaires
Macron, quand il se croyait fort
L'annonce
d'un moratoire sur la taxe carburant et le report de la hausse des prix de
l'électricité et du gaz étaient un premier recul. Celui-ci vient d’être suivi
de l’abandon pure et simple de la taxe carburant. Cela montre que la
mobilisation paie. Le gouvernement a été obligé de changer de ton face à la
détermination et à la popularité du mouvement des gilets jaunes.
Après le discours du Premier ministre, bien des
gilets jaunes disaient qu'ils n'avaient pas l'intention de s'arrêter là. Et
cela va de soi car ces mesurettes, qui en fait n'améliorent rien à la situation
des classes populaires, sont loin d'être suffisantes. Ce sont tous les prix des
produits quotidiens qui augmentent. Le problème, en plus des taxes, ce sont les
salaires trop bas.
Le gouvernement est ébranlé. Alors c'est le moment
d'en profiter pour discuter, sur les lieux de travail, des luttes nécessaires à
mener afin d'imposer au patronat et au gouvernement une augmentation
significative des salaires et leur indexation sur les prix.
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Après le 17 Novembre
Gilets jaunes, pour leurs intérêts, les travailleurs doivent se faire entendre. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître
Gilets
jaunes : les travailleurs doivent se faire entendre
Le
mouvement des gilets jaunes, en s’affermissant et en durant, a changé le climat
politique. Après la question du pouvoir d’achat, c’est bien celle des salaires
qui se fait de plus en plus entendre. Car pour les travailleurs, qui composent
la majorité non seulement de la population mais des contestataires actuels, la
seule façon d’améliorer leur pouvoir d’achat consiste à obtenir des
augmentations de salaire.
Les
taxes et les impôts contribuent à affaiblir les revenus de tous, c’est certain.
Mais les salaires sont bloqués depuis des années. Les capitalistes profitent de
la crise pour refuser des augmentations générales et pour faire travailler de
plus en plus dur pour gagner de moins en moins. Les pensions ont été diminuées
par les différentes réformes des retraites, et les allocations ne cessent de
tendre vers un minimum, qui devient insuffisant pour se nourrir et se loger. Et
ceci sans même parler du reste, des loisirs, du superflu que bien des familles
ont abandonné il y a longtemps.
Même
s’il semble plus facile de faire reculer le gouvernement sur les taxes que les
capitalistes sur les salaires, si les travailleurs ne s’attaquent pas à ce
problème, ils ne verront pas leurs conditions d’existence s’améliorer. Or ils
ont les moyens de mener cette lutte. Ce sont eux qui créent les richesses dans
les entreprises. Ce sont eux qui permettent, grâce à leur travail, à quelques
familles de milliardaires de s’enrichir de façon éhontée, pendant que la population
s’enfonce dans la pauvreté. C’est dans les entreprises que les travailleurs
peuvent peser de tout leur poids contre ces riches parasites qui dirigent
l’économie et commandent aux gouvernements.
Le
mouvement actuel a le mérite de montrer comment, quand une fraction de la
population laborieuse se mobilise, elle peut secouer toute la société, se faire
craindre des gouvernants et donner le ton. Il montre que des centaines de
milliers de personnes peuvent apprendre à s’organiser et à agir collectivement.
Mais, pour gagner sur les salaires, il faudra la volonté de s’en prendre aux
intérêts des capitalistes, et donc que les travailleurs profitent de la brèche
ouverte par les gilets jaunes pour se mobiliser là où ils jouent un rôle, là où
ils peuvent se mobiliser efficacement et contrôler leurs luttes.
Les
directions syndicales, censées représenter les intérêts du monde du travail, se
sont d’abord détournées de la mobilisation des gilets jaunes, qui ne venait pas
d’elles. Puis, la CGT a appelé à des manifestations le 1er décembre. Elle
appelle désormais à une journée d’action pour l’augmentation des salaires et
des pensions le vendredi 14 décembre. De sa part, comme de la part des autres
organisations syndicales, il s’agit d’un calcul. Après s’être tenue à l’écart
du mouvement de contestation, elle voudrait montrer qu’elle n’en est pas
absente.
De leur
côté, les militants et les travailleurs conscients doivent se saisir de ces
appels comme d’une occasion d’agir pour créer les conditions d’une riposte
générale de la classe ouvrière.Le mouvement des gilets jaunes et la reculade du
gouvernement ont créé un espoir et peuvent encourager les travailleurs à
s’engager dans la lutte. Toutes les occasions d’avancer dans cette voie doivent
être saisies.
Marion AJAR (Lutte ouvrière n°2627)
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