Ils protestent contre la politique du gouvernement et l’éducation au
rabais
Face à la mobilisation des
lycéens, les violences policières se sont multipliées ces derniers jours.
Mardi, une lycéenne de Grenoble a été touchée au visage mardi par un tir de
flash-ball. Le lendemain, un élève d’un lycée de Saint-Jean-de-Bray, dans le
Loiret, a été touché, lui aussi au visage, par un tir tendu de lanceur de balle
de défense et laissé blessé sur le trottoir par les forces de l’ordre qui n’ont
pas même appelé les secours. Mercredi toujours, un élève d’un lycée de Garges,
dans le Val-d’Oise, a été à son tour victime de l’un de ces tirs en pleine
face, qui lui a partiellement emporté la mâchoire et la joue. Dans le même
département, devant le lycée Louis-Jouvet de Taverny, un rassemblement de
lycéens a été encerclé, les élèves gazés à bout portant. Toujours en banlieue
parisienne, six élèves du Lycée Romain-Rolland d’Ivry-sur-Seine ont passé
trente heures en garde à vue, accusés d’avoir tagué « Macron
démission » sur un panneau d’affichage du lycée.
Les
lycéens protestent contre la politique du gouvernement et l’éducation au rabais
qu’il veut leur imposer et sont la cible d’une politique de la matraque
insupportable.
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