mercredi 14 février 2018
mardi 13 février 2018
Argenteuil, défense de l'Ecole publique, après la journée du 6 février, développer l'action
Et maintenant ?
Il y a une semaine, dans des
conditions climatiques désastreuses, nous avons été capables de réussir une
belle journée de mobilisation. Des taux de grévistes divers mais dans un
ensemble très satisfaisant. Une manifestation de près d’un demi-millier de
manifestants qui a rassemblé tous ceux qui sont concernés par le devenir de
l’Ecole publique dans nos deux communes d’Argenteuil et de Bezons :
parents, personnels territoriaux des Ecoles, enseignants de la maternelle à la
terminale.
Les
services préfectoraux ont pris note lors de l’entretien avec la délégation qui
a été reçue à la sous-préfecture d’Argenteuil.
Nous
n’attendions rien d’autre de cette entrevue.
Pour
que nous obtenions les moyens nécessaires, il faudra plus que ce que nous avons
fait. Par cette journée, mais plus fort que lors de la précédente, nous avons
montré que nous n’étions pas d’accord, que nous n’avions pas l’intention d’être
des victimes consentantes.
Il
faut que la municipalité engage immédiatement la construction des groupes
scolaires manquants. Elle doit en attendant, modifier la carte scolaire de
toute urgence pour soulager les écoles qui craquent, même si nous savons que ce
n’est là qu’un pis-aller. Elle doit trouver des locaux pour y installer
provisoirement des classes. Elle doit opérer un plan massif de recrutement
d’ATSEM et d’ASEL.
L’Etat
de son côté doit abonder les moyens nécessaires. Ce serait le moment
d’augmenter dans les groupes scolaires le nombre de postes d’enseignants des Ecoles,
et de créer les postes nécessaires dans les collèges et les lycées au lieu de
compter sur les heures supplémentaires.
Il
en va de même de la part du conseil départemental et du conseil régional.
Dans
le climat général de morosité actuelle, l’organisation des parents, des
enseignants, des personnels territoriaux est faible. Il faut la développer, et
discuter entre nous, au-delà des positions respectives des uns et des autres
comme cela a été fait à Argenteuil depuis le 10 octobre dernier. C’est cela qui
a permis nos premiers succès de mobilisation du 24 novembre et du 6 février.
Le
22 mars prochain, l’ensemble des syndicats appelle tous les salariés des trois
fonctions publiques à faire grève et à manifester.
Cette
journée-là peut être une grande étape de la mobilisation contre la politique de
Macron « tout pour les patrons, rien pour les services publics utile à la
population ». Elle peut l’être également sur le plan local pour renforcer
notre force collective.
Pour
gagner, renforce notre mouvement est la seule voie.
Aujourd’hui
mardi 13 février
LCI :
Nathalie Arthaud invitée de "La République LCI"
De 10h10
à 12h00
Véolia, pantouflage, Argenteuil et le souvenir de Faouzi Lamdaoui
Merci patron !
A Argenteuil-Bezons, ceux qui ont
de la mémoire se souviennent de l’arrivée inopinée à Argenteuil-Bezons en 2007
du candidat du PS pour les élections législatives qui devaient avoir lieu cette
année-là, de Faouzi Lamdaoui, un proche disait-on de Hollande.
Ce
monsieur ne fit pas des étincelles lors de ces élections, hormis cette
déclaration dite avec assurance mais sans conséquence : « une poignée de main, une voix ! ».
Celles-ci passées, une empoignade eut lieu avec son rival local à l’investiture
pour les élections municipales qui suivirent. Il y fut défait. Il obtint tout
de même un accessit d’adjoint-au-maire au « jumelage et aux relations
internationales ». Pour donner une idée de son activité à ce poste, il
faut rappeler que son bureau n’avait jamais besoin de nettoyage… il finit par
démissionner.
Nous
le retrouvâmes à l’Elysée, et nous croyons nous souvenir qu’il y promenait le
chien de monsieur. D’autres aventures s’ensuivirent. Et aujourd’hui, il fait à
nouveau parler de lui.
Selon
les périodiques Jeune Afrique et Libération, il vient d’être embauché par
Véolia, le spécialiste de l’eau et des tuyaux en tous genres, comme « directeur des relations
institutionnelles ». Selon Libération,
il aurait entre autres mission « de
mettre en place des garde-fous afin qu’en France, mais aussi à travers le
monde, les dirigeants des multiples filiales ne franchissent pas la ligne jaune
en matière de corruption… ».
Rien
que cela.
La
« classe » politique applique les exigences des grands groupes
industriels et financiers. En retour, ces derniers prennent soin que la
première, mise sur la touche par l’alternance, ne s’ennuie pas et ne soit
jamais désargentée.
Laïcité, Ecole privée : fonds privés, en Bretagne comme ailleurs !
Sainte-Bernadette n’a qu’à faire la quête
La commune de
Saint-Jacques-de-la-Lande en Ile et Vilaine n’a pas d’école privée. Qu’à cela
ne tienne, le conseil municipal a voté une subvention à l’école privée
Sainte-Bernadette située à Rennes.
Le maire socialiste a précisé que la loi n’impose pas de subventionner les écoles privées situées dans une autre commune. Qu’à cela ne tienne, ce « socialiste » l’a fait.
Le maire socialiste a précisé que la loi n’impose pas de subventionner les écoles privées situées dans une autre commune. Qu’à cela ne tienne, ce « socialiste » l’a fait.
Fête de Lutte ouvrière d’Argenteuil-Bezons, quelques photos et la conclusion de l’allocution prononcée ce soir-là
« …Pour faire progresser la conscience de classe des travailleurs, il est
nécessaire que, dans les entreprises et dans les quartiers populaires, des
femmes et des hommes s’opposent quotidiennement à la propagande de la
bourgeoisie et affirment que ceux qui sont indispensables, ce sont les
travailleurs et que ceux-ci ont les moyens d’organiser la société bien mieux
qu’elle ne l’est sous la direction actuelle des capitalistes.
Même dans une période de recul comme celle
que nous connaissons aujourd’hui, des travailleurs se battent. Cela peut
prendre la forme d’une réaction individuelle face à son chef, d’un débrayage ou
d’une grève. Quel que soit leur résultat, toutes ces résistances, individuelles
ou collectives, à l’exploitation peuvent contribuer à renforcer le camp des
travailleurs, et à préparer les luttes collectives de l’avenir. Faire vivre ces
idées dans les entreprises et les quartiers populaires est une tâche à laquelle
chacun peut contribuer, suivant ses possibilités. C’est sans doute la plus
belle chose à laquelle on peut s’atteler aujourd'hui. Car n’en doutons pas, tôt
ou tard les opprimés se lèveront et ils trouveront dans ces idées la
possibilité de mettre tous les moyens de production au service de l’humanité
toute entière et de faire en sorte que les immenses possibilités matérielles,
techniques, scientifiques soient un jour la base d’une société libre et
fraternelle assurant un avenir de paix et de progrès matériel pour tous. »
lundi 12 février 2018
Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 12 février 2018 : "S'élever contre le harcèlement et l'oppression des femmes"
S'élever
contre le harcèlement et l'oppression des femmes
Le scandale Weinstein, du nom de
ce producteur américain qui imposait un droit de cuissage aux actrices d’Hollywood,
a été un électrochoc dans les milieux bourgeois.
Au travers des mouvements #Meetoo
et #Balancetonporc, des milliers de femmes, essentiellement des journalistes,
des écrivaines et des cadres, fréquentant ce qui est censé être la fine fleur
de la société, ont témoigné des comportements les plus glauques et avilissants.
Certaines trouvent désormais le
courage de porter plainte pour viol ou harcèlement sexuel. Que ce soit aux
États-Unis et dans les autres pays, la liste des personnalités mises en cause s’allonge
donc de semaine en semaine.
En France, il y a ceux qui sont
sous le coup d’une enquête comme le ministre du budget Darmanin, ceux qui sont
mis en examen et emprisonnés comme le prédicateur Tariq Ramadan et ceux, comme
Hulot, qui ne font pas l’objet de plainte actuelle mais qu’un journal a forcé à
s’expliquer sur des relations passées.
Certains dénoncent un climat de
suspicion généralisée et voient dans les réseaux sociaux un « tribunal
révolutionnaire » intolérable. Mais aujourd'hui, en France, une femme meurt
tous les trois jours sous les coups de son compagnon, un viol a lieu toutes les
sept minutes et plus de 20 % des femmes se disent victimes de harcèlement au
travail. Alors, si la diffamation peut nuire à la carrière publique de
quelques-uns, c’est d’abord le silence et l’omerta qui peuvent tuer.
La société recèle une telle
épaisseur de crasse misogyne et de préjugés vis-à-vis des femmes, que cela
ressort par tous ses pores, que ce soit sous les paillettes et les poses
glamour des stars ou dans les hautes sphères politiques et même religieuses.
L’affaire Strauss-Kahn avait déjà
montré, en 2011, qu’un directeur du FMI, ex-ministre dit socialiste et
potentiel présidentiable, était aussi un prédateur sexuel. L’affaire Baupin
avait dévoilé qu’un politicien écologiste, supposé partisan de l’égalité des
sexes, harcelait ses propres camarades de parti.
Aucun milieu n’y échappe parce
qu’il ne s’agit pas seulement d’éducation et de culture. C’est une question de
préjugés et de pouvoir.
Que des actrices mondialement
connues, des députées et des journalistes renommées expliquent ne pas avoir osé
dénoncer leur agresseur de peur d’être mises au ban de leur profession et de
voir leur carrière compromise, en dit long sur la force du pouvoir et de
l’argent dans notre société. Et le gouvernement fait toujours mine de croire à
l’existence de rapports égalitaires dans l’entreprise !
Les rapports de domination et de
pouvoir structurent la société capitaliste. Et le plus déterminant est le
rapport de classe, le rapport entre exploités et exploiteurs, celui qui met les
salariés à la merci d’un chef, d’un responsable ou d’un patron. Et les femmes
qui subissent de plein fouet les bas salaires, la précarité et le chômage en
sont les premières victimes.
Et quand on est ouvrière ou
simple employée, il faut se débrouiller sans relations dans les médias, dans la
police ou la justice. Il faut se battre sans argent, avec le risque de perdre
son gagne-pain.
Alors oui, le combat contre les
violences sexuelles s’ajoute à ceux que les travailleurs ont à mener dans les
entreprises. Il passe par la lutte contre les réflexions et les attitudes
sexistes.
Le pire pour les femmes qui se
battent contre leurs harceleurs est d’être en butte aux préjugés machistes de
leurs camarades de travail. Il faut qu’elles puissent compter sur les hommes
pour conquérir leur dignité au travail. De même, les travailleurs doivent
pouvoir compter sur les femmes qui composent la moitié de la classe ouvrière
pour mener le combat contre l’exploitation.
Il y a deux siècles, le
socialiste Fourier expliquait déjà que, dans une société donnée, le degré
d’émancipation des femmes est la mesure de l’émancipation générale. Depuis,
bien des luttes se sont déroulées.
Alors que la bourgeoisie
réservait l’action politique aux seuls mâles, les femmes se sont battues
individuellement ou collectivement pour le droit de faire des études, de
travailler, de voter et pour le droit à l’avortement. Ces combats ont contribué
à faire évoluer les mentalités et il faut les poursuivre.
Mais ils ne suffisent pas
éradiquer les habitudes sexistes et à déraciner les préjugés séculaires parce
que ceux-ci sont entretenus par les rapports d’exploitation inscrits dans
l’organisation capitaliste.
C’est pourquoi le combat pour
l’émancipation des femmes est indissociable de celui pour libérer la société du
capitalisme.
Fête de Lutte ouvrière d’Argenteuil-Bezons du 10.02.18 à Bezons : résumé en image
D’abord, un message de Liliane qui résume ce que nous voulons faire :
« C'est le moment le plus
convivial de l'année ! le sourire, le co-voiturage, l'attention pour les uns et
pour les autres, les petites fées de la cuisine, les petits lutins de la
transformation de la salle, la main tendue :" je ne te connais pas, mais
je te vois tous les ans" bref l'amitié non politisée mais militante, merci
à toutes et tous ! »
Libellés :
banquet 2018
Banquet de Lutte ouvrière à Argenteuil délocalisé : un article du journal Le Parisien-95 du 10.02.18., qui a bien résumé la question
Argenteuil
- Bezons : le banquet de Lutte ouvrière n’aura pas lieu à la salle Jean-Vilar
Argenteuil, mars 2017. La porte-parole
de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud, ancienne candidate à l’élection
présidentielle, était présente lors de ce banquet. DR
La réponse de la mairie
d’Argenteuil a trop tardé à arriver pour permettre aux organisateurs de
préparer l’événement dans la salle des fêtes.
C’est l’un des derniers grands
banquets du mouvement ouvrier de toute la région parisienne. Le traditionnel
banquet de Lutte ouvrière d’Argenteuil - Bezons se tient ce samedi. Mais pour
la première fois en près de 30 ans, il n’aura pas lieu à la salle Jean-Vilar de
l’île Héloïse mais à la salle Aragon de Bezons. Les organisateurs qui avaient
fait la demande de la salle municipale d’Argenteuil en octobre 2016 n’ont
obtenu de réponse de la part de la mairie, certes positive, que le 23 janvier
dernier. « Comment voulez-vous organiser un tel banquet avec une réponse si
tardive ? Il a fallu trouver une solution de replis », explique Dominique
Mariette, militant (LO).
Les incertitudes liées à la
fermeture de la salle Jean-Vilar expliquent que la mairie n’ait pas répondu
plus tôt, comme elle le faisait les autres années. Dans le cadre du projet de
construction d’un multiplexe et d’un pôle de loisirs, cette salle municipale
devait être fermée dès le mois d’octobre pour être démolie dans les mois qui
suivaient. Finalement, en novembre, sa fermeture a
été repoussée en juin 2018 justement pour permettre de maintenir encore
quelques événements associatifs. Mais pour le banquet, la réponse a malgré tout
tardé. « L’histoire de la pétition (NDLR :
contre la démolition de la salle Jean-Vilar et contre le projet Héloïse) a changé
le climat avec la municipalité », considère Dominique Mariette. « Il n’y a
aucun lien avec l’opposition au projet de l’île Héloïse, la réponse, positive,
a tardé simplement pour une question de délai administratif », explique-t-on au
cabinet du maire (LR), Georges Mothron.
Pour les organisateurs, la
déception est d’autant plus grande qu’il pourrait bien s’agir de la dernière
année pour la salle des fêtes. La première édition de ce banquet avait
rassemblé une centaine de personnes en 1989 à la cantine de l’école
Joliot-Curie. Quelques années plus tard, l’événement était organisé à la salle
Pierre Dux et rassemblait 300 personnes. « Depuis une quinzaine d’années,
l’événement a pris de l’ampleur et réuni entre 500 et 600 personnes chaque
année », ajoute Dominique Mariette. « On est certes dans une période de
morosité où le monde ouvrier est désorganisé mais il y a encore des militants à
Argenteuil, en témoigne la manifestation de mardi dernier », constate-t-il. À
Argenteuil et Bezons, le parti Lutte ouvrière réunit 150 militants, selon
Dominique Mariette. Mais le banquet est un rendez-vous qui brasse beaucoup plus
large auprès de sympathisants de LO, de militants du PCF, des syndicalistes de
la CGT ou encore des membres des Insoumis.
Samedi, ouverture des portes à 16
heures au 44, rue de Pressensé. Programme détaillé sur le blog de
LO Argenteuil. Tarif : 15 € pour les adultes et 7 € pour les
enfants. Réservation au 06.99.49.98.64 ou mdommarie@aol.com.
Marjorie
Lenhardt, le 9.02.18
Libellés :
banquet 2018,
Nouvelles d'Argenteuil
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