Et maintenant ?
Il y a une semaine, dans des
conditions climatiques désastreuses, nous avons été capables de réussir une
belle journée de mobilisation. Des taux de grévistes divers mais dans un
ensemble très satisfaisant. Une manifestation de près d’un demi-millier de
manifestants qui a rassemblé tous ceux qui sont concernés par le devenir de
l’Ecole publique dans nos deux communes d’Argenteuil et de Bezons :
parents, personnels territoriaux des Ecoles, enseignants de la maternelle à la
terminale.
Les
services préfectoraux ont pris note lors de l’entretien avec la délégation qui
a été reçue à la sous-préfecture d’Argenteuil.
Nous
n’attendions rien d’autre de cette entrevue.
Pour
que nous obtenions les moyens nécessaires, il faudra plus que ce que nous avons
fait. Par cette journée, mais plus fort que lors de la précédente, nous avons
montré que nous n’étions pas d’accord, que nous n’avions pas l’intention d’être
des victimes consentantes.
Il
faut que la municipalité engage immédiatement la construction des groupes
scolaires manquants. Elle doit en attendant, modifier la carte scolaire de
toute urgence pour soulager les écoles qui craquent, même si nous savons que ce
n’est là qu’un pis-aller. Elle doit trouver des locaux pour y installer
provisoirement des classes. Elle doit opérer un plan massif de recrutement
d’ATSEM et d’ASEL.
L’Etat
de son côté doit abonder les moyens nécessaires. Ce serait le moment
d’augmenter dans les groupes scolaires le nombre de postes d’enseignants des Ecoles,
et de créer les postes nécessaires dans les collèges et les lycées au lieu de
compter sur les heures supplémentaires.
Il
en va de même de la part du conseil départemental et du conseil régional.
Dans
le climat général de morosité actuelle, l’organisation des parents, des
enseignants, des personnels territoriaux est faible. Il faut la développer, et
discuter entre nous, au-delà des positions respectives des uns et des autres
comme cela a été fait à Argenteuil depuis le 10 octobre dernier. C’est cela qui
a permis nos premiers succès de mobilisation du 24 novembre et du 6 février.
Le
22 mars prochain, l’ensemble des syndicats appelle tous les salariés des trois
fonctions publiques à faire grève et à manifester.
Cette
journée-là peut être une grande étape de la mobilisation contre la politique de
Macron « tout pour les patrons, rien pour les services publics utile à la
population ». Elle peut l’être également sur le plan local pour renforcer
notre force collective.
Pour
gagner, renforce notre mouvement est la seule voie.
Aujourd’hui
mardi 13 février
LCI :
Nathalie Arthaud invitée de "La République LCI"
De 10h10
à 12h00
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