vendredi 30 octobre 2015

FRAM : l'exigence d'un avenir garanti pour les salariés


Quel avenir pour les salariés ?

Les grandes manœuvres s’accélèrent autour de l’avenir du célèbre voyagiste FRAM, une entreprise fondée en 1949 et restée plus ou moins familiale. Elle est actuellement en train de déposer son bilan et vient d’acter sa cessation de paiement.

         FRAM, c’est plus de 600 travailleurs, dont deux, toujours disponibles pour les demandeurs, dans l’agence d’Argenteuil. Mais il y a aussi des milliers de travailleurs inquiets hors du pays.

         Les loups sont sur les rangs, en particulier un fond de pension qui serait d’accord  de reprendre FRAM, mais seulement, ici, que « 77% des effectifs actuels, soit 356 CDI et l’ensemble des contrats non permanents ». Et hors du pays ?

         Pas facile de s’organiser pour réclamer son dû et exiger des garanties pour son avenir lorsque l’on est éclaté dans un grand nombre d’agences.

         Pour les travailleurs, c’est pourtant la seule solution, avec l’aide des militants ouvriers locaux.

         Salut chaleureux aux deux employées de l’agence d’Argenteuil.

Air France : profits qui s'envolent, et la compétitivité, c'est pour les andouilles


Pas de la prestidigitation, le résultat de l’exploitation tout simplement

 
Il y a quelques semaines, dirigeants d’Air France, gouvernement, politiciens de tous bords étaient soit disant au chevet d’un grand malade : la compagnie aérienne franco-néerlandaise qui était, paraît-il au plus mal.

Pour justifier son plan de 2900 licenciements, la direction d'Air France-KLM voulait faire croire que l’entreprise était en difficulté, vu la compétitivité. Et voilà que quelques jours plus tard, oh miracle, le groupe annonce un bénéfice record de 480 millions d’euros au 3ème trimestre cette année, six fois plus que le chiffre de l’an dernier… 

         Il faudrait que les bénéfices s’envolent pendant que les travailleurs sont jetés par-dessus bord.

         Les salariés du groupe ont bien raison de ne pas croire le cinéma et les mensonges de la direction, et de refuser d'être sacrifié.

         Au fait, pour reprendre le fil d’une de nos brèves écrite à la suite du débat sur BFM entre Nathalie Arthaud qui défendait les travailleurs d’Air France, et P. Doucet leurs patrons licencieurs et qui n’avait qu’un mot à la bouche, celui de « compétitivité », voilà bien qu’avec ces centaines de millions, on est bien au cœur de ce que nous disions : la « compétitivité » certes… mais essentiellement, celle des profits, M. Doucet !

Lamdaoui-Hollande : deux vieux copains


"Avoir un bon copain, c’est la meilleure chose au monde !

 
La comète politicienne d’Argenteuil, Faouzi Lamdaoui, fait une partie de la une de la livraison de cette semaine du Canard enchaîné sous le titre « La fleur au Faouzi ».

         Dans l’attente de son jugement pour malversations financières à répétition où le juge réclame à son encontre 18 mois de prison et 150 000 euros d’amende, les fleurs pour ce monsieur sont actuellement plutôt semées d’épines.

         L’heure est grave pour cet ami des mauvais jours de Hollande, mais à la lecture de cet article, pas désespérée.

         Quand on vous dit que l’amitié, il n’y a que cela de vrai, Hollande vient encore d’en administrer la preuve. Il vient d’envoyer un des ténors du barreau de ses amis pour sortir du pétrin son vieux copain qui s’y noyait (dans le pétrin).

         Le presque noyé attend des miracles du ténor. Et tout cela, de la part du commanditaire présidentiel, cela ne peut être que par pure amitié.

         Cela dit, cette modeste brève ne vous dispense pas de lire l’article du Canard enchaîné en vente dans les meilleures librairies et kiosques.

jeudi 29 octobre 2015

Lutte Ouvrière dans les élections régionales : Faire entendre le camp des travailleurs


Des listes Lutte ouvrière Faire entendre le camp des travailleurs
 

Lutte ouvrière présente aux élections régionales des 6 et 13 décembre des listes pour faire entendre le camp des travailleurs. Tous ceux, dans le monde du travail, qui subissent la crise, le chômage, le travail précaire, les bas salaires, dont la retraite ne permet pas de vivre, et à qui un patronat toujours plus riche explique que ces sacrifices sont nécessaires, doivent se servir du bulletin de vote Lutte ouvrière pour exprimer leur mécontentement.

Lors des événements survenus à Air France, où la direction, en annonçant un plan de suppressions d’emplois, a déclenché la réaction des travailleurs, on a pu voir les dirigeants du parti socialiste, de la droite et du Front national, se ranger du côté du patronat. Les électeurs des classes populaires ne peuvent voter pour aucun de ces politiciens qui se placent tous dans le camp des licencieurs, de leurs exploiteurs.

Le Front national se présente comme un parti opposé au système de ce qu’il appelle l’UMPS, mais il n’aspire en réalité qu’à accéder à la même mangeoire et à se mettre au service de la même classe capitaliste que les autres partis, de gauche et de droite. Le fait qu’une de ses représentantes, Marion Maréchal-Le Pen, ait pris position contre les travailleurs lors des événements à Air France, en s’élevant contre ce qu’elle a appelé le « lynchage des dirigeants », en est une illustration. Mais toute la politique du Front national, en renforçant les préjugés racistes et la haine envers les travailleurs immigrés, en cherchant ainsi à diviser les travailleurs, à les dresser les uns contre les autres, profite au patronat et affaiblit le monde du travail.

Ceux qu’on a déjà vus à l’œuvre, le PS comme la droite, utilisent le même argument de campagne du danger du Front national pour inciter leurs électeurs respectifs à voter à nouveau pour eux. Le Parti socialiste en particulier cherche à regagner les voix des travailleurs qui l’ont élu en 2012, mais que sa politique entièrement au service du patronat a écœurés, en les appelant à faire barrage au Front national.

Lutte ouvrière se présente pour que les travailleurs aient un autre choix que celui de voter pour les serviteurs de la bourgeoisie qu’ils sont tous, du PS au Front national, ou de se taire en s’abstenant.

Le bulletin de vote ne permet certes pas de changer les choses. Mais il permet aux travailleurs de faire entendre leurs revendications de classe, telles que l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire, l’augmentation des salaires et des retraites et leur indexation sur la hausse des prix, et la suppression du secret des affaires, qui permettrait de constater combien les coffres forts des capitalistes débordent de profits réalisés grâce à l’exploitation.

Le bulletin de vote des listes Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs permettra de montrer l’existence d’un courant qui défend la nécessité de renverser le système capitaliste et revendique un autre avenir pour la société, un courant véritablement communiste.

                   Aline RETESSE (hebdomadaire Lutte Ouvrière du 28.10.15)

 

« LUTTE OUVRIERE-FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS »

LISTE CONDUITE EN ILE DE FRANCE PAR NATHALIE ATHAUD

 

Et dans le Val d’Oise par Dominique MARIETTE

  

LE 13 NOVEMBRE à 20 h. 30
A PARIS, A LA MUTUALITE
Grand meeting avec Nathalie Arthaud et les têtes de liste départementales en Ile de France

Air France : une correspondance dans le numéro de Lutte Ouvrière de cette semaine


Air France : la direction toujours à l’offensive

 Lundi 26 octobre, le jour même où la direction d’Air France débutait ses entretiens préalables aux sanctions contre 18 salariés qu’elle accuse de violences ou de dégradations, son DRH (directeur des ressources humaines) a choisi de s’exprimer sur deux pleines pages du Parisien.

Ce cadre dirigeant, rendu célèbre pour avoir perdu sa chemise lors du comité central d’entreprise (CCE) où il annonçait 2 900 suppressions d’emplois, ne dit pas un mot des témoins revenus sur leurs déclarations contre des salariés qu’Air France veut licencier avant même leur procès. Rien non plus des vidéos qui témoignent en faveur de travailleurs parfois arrêtés au petit matin, placés deux jours en garde à vue et agonis d’insultes par le gouvernement, le patronat, la droite et l’extrême droite.

Alors que ces salariés, mis à pied parfois sans salaire, risquent trois ans de prison, 45 000 euros d’amende et un licenciement, on ne peut qu’être écœuré des omissions délibérées du DRH. Mais sa présentation des faits est dans l’ordre des choses. Car « les vérités du DRH d’Air France », selon la une du quotidien, riment avec les mensonges de son patron. Et lui n’en démord pas : il veut imposer à tous ses salariés, pilotes ou non, des hausses de productivité de 10 à 20 %. Et s’ils refusent, il veut le leur faire payer.

Dans cette interview, ce haut cadre se présente en incompris, alors qu’il ne chercherait qu’une chose, « que la boîte reparte de l’avant ». Il aurait pu ajouter : et que ses salariés filent doux. Car il peut faire assaut d’hypocrisie, il ne trompe personne.

Politique de communication oblige, il en fait des tonnes. Il exhibe sa qualité de membre du PS comme si c’était un label social ! Il décrit même les syndicalistes comme « des bienfaiteurs de l’humanité », ajoutant que des responsables syndicaux, dont certains même de la CGT prétend-il, lui auraient envoyé des sms de soutien après le CCE du 5 octobre. Autant ménager ceux avec lesquels il négocie, et dont il espère qu’ils finiront par avaliser les nouveaux sacrifices que la compagnie veut imposer à ses salariés.

Trois contrats pour les pilotes

Car c’est encore et toujours de cela qu’il s’agit quand il annonce, au nom d’Air France, proposer trois contrats de travail aux pilotes. Premier cas : leur salaire ne baisse pas s’ils acceptent de travailler plus longtemps. Deuxième cas : ils gagnent un peu plus pour beaucoup plus de travail. Dernier cas : ils refusent ces sacrifices et leur salaire baisse.

Le DRH de la compagnie se moque bien de savoir – et il ne peut l’ignorer – que, même s’ils le voulaient, de nombreux pilotes ne pourraient pas faire une centaine d’heures de vol de plus à salaire constant : chaque année, ils sont des dizaines, voire des centaines à devoir arrêter de travailler avant décembre, car ils ont déjà atteint la limite maximum légale de 850 heures annuelles de vol. Et il ne dit pas quel passager aurait envie de monter dans un avion ayant aux commandes un pilote devant enchaîner les heures pour compenser une baisse de salaire.

En revanche, ce porte-parole de la compagnie dit vouloir étendre ce système aux hôtesses et stewards. Et ensuite, à qui le tour ?

Tout le personnel est visé

En fait, tout le personnel est visé. Et l’on voit bien pourquoi quand, après avoir reconnu qu’Air France va « enfin afficher des résultats positifs », loin donc de la faillite qu’agite la direction, il cite en exemple British Airways qui « a une rentabilité à deux chiffres ». Faire au moins du 10 % de profits, c’est l’objectif de la direction de la compagnie. Alors qu’elle affiche déjà un taux de remplissage record de ses avions, avec plus de 90 % des sièges occupés et un chiffre d’affaires au plus haut, elle entend s’assurer une marge accrue sur le dos du personnel.

En cela Air France ne fait pas exception. Partout les patrons s’attaquent aux salaires et conditions de travail. Le patronat fait la guerre aux travailleurs. Ce n’est pas leur chemise, c’est leur peau qui est en jeu. Et il voudrait que les travailleurs se laissent faire ?

                                                                            Correspondants LO

Impressionnisme à Argenteuil : la politique municipale


Le vin est pourtant déjà tiré

 
Un annonceur s’occupe des panneaux municipaux qui se trouvent sur la voie publique dans Argenteuil. Un arrangement sans doute (on n’ose pas imaginer que tout cela soit payé par la Ville) permet que des annonces municipales soient faites par la voie de ces grands panneaux. Ainsi, la fête des vendanges qui tient tellement à cœur à G. Mothron a-t-elle été annoncée par ce moyen. Mais si la fête a eu lieu le 3 octobre dernier, près d’un mois plus tard, les placards pour la fête des vendanges sont toujours en place. Cela fait quelque peu désordre.

         Ils auraient pu servir à annoncer bien d’autres évènements utiles. Laissons de côté l’exposition sur la « Marche de l’Egalité » qui vient d’être censuré. Mais une grande exposition sur la monnaie pendant la Première guerre mondiale commence bientôt dans l’agora de l’Hôtel de ville. Ou une encore une belle exposition dans la salle du premier étage de la chapelle Saint-Jean avec d’excellents tableaux et autres pièces. L’exposition dure jusqu’à demain. La salle est ouverte de 14h.30 à 17h.30.
 
Le "confessionnal" de Kambash et de ses amis
 

mercredi 28 octobre 2015

Elections régionales : Lutte Ouvrière en campagne dans le Val d'Oise


Notre dernier tract

 

ELECTIONS REGIONALES DES 6 ET 13 DECEMBRE 2015

 

« LUTTE OUVRIERE-FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS »

LISTE CONDUITE EN ILE DE FRANCE PAR NATHALIE ATHAUD

ET DANS LE VAL D’OISE PAR Dominique MARIETTE

 

Lutte Ouvrière présente, dans les douze nouvelles régions continentales ainsi qu’à La Réunion, des listes qui regroupent un total de 1 908 candidats.

Par ailleurs, aux Antilles, nos camarades de Combat Ouvrier ont eux aussi constitué des listes pour l’élection régionale de la Guadeloupe et pour l’élection à la collectivité territoriale de Martinique.

C’est donc très largement que pourra se faire entendre le camp des travailleurs.

Les candidats de Lutte Ouvrière et de Combat Ouvrier sont des femmes et des hommes, en nombre égal. Cette parité, c’est la loi qui l’impose. Mais elle s’est imposée pour nous sans la moindre difficulté, car elle correspond à ce que nous sommes, à ce que nous voulons.

Ce sont des jeunes et des moins jeunes. Ils appartiennent au monde ouvrier, employé, enseignant, étudiant. Ils ont à cœur d’affirmer leur volonté d’être avec ceux qui défendent les opprimés et affirment que la société a un autre avenir que celui que nous offre le capitalisme.

 

 

Faire entendre le camp des travailleurs

 

En nous présentant, nous voulons faire entendre le camp des travailleurs. Nous voulons que ceux des salariés, des chômeurs, des retraités, qui sont conscients d’être sacrifiés sur l’autel des profits patronaux et qui ne l’acceptent pas, puissent le dire et qu’ils puissent exprimer leurs besoins et leurs revendications.

         Ils ne pourront pas le faire s’ils accordent leurs suffrages aux partis totalement dévoués à la bourgeoisie, la droite et l’extrême-droite, et le PS qui la sert au gouvernent. Les uns et les autres ont montré à l’occasion des évènements chez Air France que leur solidarité est entière à l’égard de leur camp : celui du grand patronat de la finance et de l’industrie. Nous voulons permettre, dans ces élections, que s’’exprime un point de vue de classe, celui du monde du travail, et nous serons les seuls à le faire. A travers nos candidatures, ces élections offrent la possibilité au monde du travail de prendre la parole. Les votes en faveur de nos candidats seront l’affirmation d’un camp, celui des travailleurs

A travers un programme de lutte contre le chômage et la baisse du pouvoir d’achat, nous voulons aussi leur donner la possibilité de mettre en avant les mesures qui leur sont vitales et qu’il leur faudra imposer : la hausse des salaires et des retraites et leur indexation sur la hausse des prix, la répartition du travail entre tous sans baisse de salaire, le contrôle des comptes des entreprises et de la société toute entière.

Dans ces élections, nous voulons également affirmer la nécessité du renversement du pouvoir de la bourgeoisie sur la société, sans lequel on ne peut mettre fin aux barbaries que le capitalisme engendre. Nous voulons que se fasse entendre un courant qui poursuit les idéaux du communisme et du socialisme, avec lesquels les grands partis qui en portent toujours le nom ont rompu radicalement depuis belle lurette.

 

LE 13 NOVEMBRE à 20 h. 30
A PARIS, A LA MUTUALITE
Grand meeting avec Nathalie Arthaud et les têtes de liste départementales en Ile de France
Départ collectif à 18 heures 45 café des « 2gares » sortie « Orgemont » de la gare centrale d’Argenteuil

 

Meeting départemental à CERGY
Avec Dominique MARIETTE
Et les candidats du Val d’Oise
Le 21 novembre à 17H
Salle Polyvalente
Maison de quartier des Touleuses
20 Place des Touleuses

Tour de France à Argenteuil : 10 ans après Sarkozy, passera-t-il au Val-Nord ?


Du pain, des jeux, et des maillots

 

Ils bénéficient de remontant, c’est sûr et ce n’est pas bien pour leur santé, mais lorsque l’été arrive et que l’occasion se présente, devant les téléviseurs ou mieux, dans la rue ou sur une route de montagne, la population aime les voir passer… les coureurs du Tour de France !

         Cela faisait des lustres paraît-il qu’ils n’étaient pas vraiment passé dans le Val d’Oise et encore moins dans Argenteuil. C’est chose faite pour le 24 juillet prochain, le jour de la dernière étape qui conduira les coureurs de la Petite reine vers les Champs-Elysées.

         Il paraît même qu’il n’en coûterait rien ni au département ni aux villes traversées,… sauf la remise en état des chaussées (et il y aura fort à faire sur ce plan).

         Bien sûr, on ne le croit pas.

         Apparemment, le maire d’Argenteuil non plus : « …nous regardons comment nous allons nous coordonner, ce que les organisateurs attendent de nous ».

         Les organisateurs n’attendent pas que des applaudissements aux coureurs.