mardi 2 juin 2015

Tir sur un gymnase : une réactivité très lente des responsables hiérarchiques



Inquiétant

Dimanche en fin d’après-midi, on a tiré une balle sur le gymnase Pierre de Coubertin dans le quartier du Val-Nord, alors qu’une manifestation sportive s’y terminait. Cette balle est ressortie de l’autre côté de la paroi, heureusement freinée par celle-ci. Elle n’a pas fait de victime.
         Si nous parlons de ce malheureux fait divers ici, c’est que la haute hiérarchie du service des sports et autre de la Ville n’a pas été pressée de se rendre sur les lieux. On ne l’a vue ni le soir-même ni hier lundi. Elle doit s’y rendre enfin aujourd’hui.
         Ce genre de fait divers mérite pourtant pour tous une autre réactivité et une toute autre sollicitude.

JEUDI 4 JUIN 2015
GROUPE D'ETUDE OUVRIERE organisé par Lutte Ouvrière
20 h.15
Espace Nelson Mandéla
82 bd Leclerc
A Argenteuil

« LE DEVELOPPEMENT DU MOUVEMENT OUVRIER,
DE LA COMMUNE DE PARIS AU DECLENCHEMENT DE LA GUERRE DE 1914 »
Un exposé de 40 minutes et une heure de libre débat
Entrée libre


SAMEDI 6 JUIN 2015
A 11 HEURES
Parvis de l’Hôtel de Ville
Rassemblement
De remise à la municipalité des pétitions collectées d’habitants d’Argenteuil

Exigeant le rétablissement d’une Vraie Maison des Femmes

A l’initiative du Collectif pour une Vraie Maison des Femmes rassemblant un groupe de femmes et différentes organisations politiques, syndicales et associatives de la Ville

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière d'engtreprise de ce lundi 1er juin 2015



Républicains, PS, FN : une offre politique diversifiée mais toujours au service de la bourgeoisie

En enterrant, samedi dernier, l’UMP et en le remplaçant par « Les républicains », Sarkozy a avancé dans sa stratégie de reconquête de l’Élysée. Mais le « rassemblement » qu’il espère, autour de lui, bien sûr, n’est pas gagné.
Juppé a si peu goûté au sacre de Sarkozy qu’il s’est empressé de déclarer dès le lendemain : « Sarkozy a le parti, moi, pour l’instant, j’ai l’opinion ». Les coups bas seront d’autant plus nombreux que leur affrontement n’a pas de fondement politique autre que leur ambition.
La présidence de Sarkozy est assez récente pour que les travailleurs se souviennent avec quelle arrogance il a gouverné au service des possédants et pour savoir que, dans sa bouche, les mots « identité », « République » et « laïcité » sont utilisés pour exclure et distiller les préjugés racistes afin de concurrencer le FN.
Mais les travailleurs plus âgés se rappellent sans doute comment, avec son attaque contre la Sécu, Juppé avait déclenché en 1995 les manifestations les plus importantes de ces dernières décennies. « Droit dans ses bottes », il avait menacé de passer en force, il dut finalement reculer face à l’ampleur des mobilisations.
Si les Sarkozy, Juppé et Fillon peuvent nourrir l’espoir de revenir à l’Élysée malgré leurs casseroles judiciaires et leur passif politique, on le doit à la politique de Hollande.
Avec 500 000 chômeurs de plus, le bilan du gouvernement est accablant. Quel salarié n’a pas vu ses conditions de travail et son niveau de vie se dégrader à cause de l’offensive patronale et de la politique de Hollande ?
Comment ne pas être écœuré de le voir attaquer les personnels hospitaliers déjà exténués par leurs conditions de travail en leur demandant, comme le fait Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP (Hôpitaux de Paris), de renoncer à des jours de RTT ou d’accepter des milliers de suppressions d’emplois ?
Les socialistes se disent soucieux de la gestion des deniers publics. Mais pendant que Sanofi, Peugeot ou Carrefour empochent des milliards d’argent public sans respecter aucun de leurs engagements à embaucher ou à investir, il faudrait que les hôpitaux fassent des économies sur le personnel et sur les médicaments qu’ils délivrent gratuitement !
Le chantage incessant à la compétitivité et au paiement de la dette utilisé par les socialistes pour favoriser le patronat et entériner les licenciements est la copie conforme de la propagande de la droite. Rien d’étonnant donc que la droite revienne en position de force.
Mais, pire, Hollande prépare aussi le terrain au Front national. Le FN est le dernier charlatan arrivé sur le marché et son principal atout est de n’avoir jamais participé au gouvernement.
Mais il suffit de voir comment il gère aujourd’hui des municipalités, en augmentant les prix de la cantine, en supprimant des postes d’employés municipaux et en coupant dans les subventions accordées aux associations populaires ou aux centres sociaux, pour comprendre qu’il prône la même politique de sacrifices aux classe populaires que la droite et le PS.
Ce à quoi il faut ajouter les humiliations, les tracasseries et la politique discriminatoire subies par ceux qui ont le malheur de ne pas avoir la carte d’identité française. Car, malgré les fâcheries entre le père et la fille Le Pen, le fonds de commerce du FN reste le racisme.
La droite, le FN et le PS se concurrencent pour offrir leurs services à la bourgeoisie. Entre tous ces partis, les possédants ont le choix, un choix qui va même jusqu’à la gauche de la gauche. Car si le PC et Mélenchon parlent de « justice sociale », ils n’envisagent pas de combattre les intérêts fondamentaux de la bourgeoisie, ce qui les condamne à mener la politique des classes possédantes.
À choisir entre ces partis politiques, les travailleurs seront perdants car tous réfléchissent du point de vue et des problèmes de la bourgeoisie. Les travailleurs ont besoin d’un parti qui ne parte pas des intérêts de la bourgeoisie mais exclusivement de leurs intérêts d’exploités.
Un parti qui dise clairement qu’il ne sera pas possible de mettre fin au chômage de masse, à la précarité et à l’aggravation de l’exploitation sans demander des comptes à la bourgeoisie, sans remettre en cause ses dividendes éhontés et ses fortunes insolentes. Il faut un parti qui fasse entendre le camp des travailleurs et qui ne craigne pas pour défendre les intérêts du monde du travail de remettre en cause l’ordre social.

lundi 1 juin 2015

Rythrmes scolaires à Argenteuil, temps d'activités périscolaires, vous pouvez payer, sinon rien



Sa sollicitude pour l’école publique : à chercher du côté du zéro.

L’article du Parisien-95 d’aujourd’hui ne vient que confirmer ce qui était dans l’air ces dernières semaines. Pas plus que cette année, il n’y aura l’an prochain d’activités gratuites sur le « temps d’activités périscolaires » mis en place dans le cadre de la réforme dite des « rythmes scolaires » mis en place très laborieusement depuis la rentrée 2014 à Argenteuil.
Quant aux enfants accueillis sur les temps périscolaires payants du midi par exemple, la municipalité déclare les améliorer avec de nouveaux projets : « Des animateurs volants se rendront dans les écoles élémentaires pour y mener des ateliers d’éveil musical, d’éducation aux médias, de street art… ». Le genre de projet qui a toutes les chances de voler très bas quand on voit la situation du « secteur animation » de la Ville et du sort de ses agents.
Mais où sont passés les 90 euros par an et par élève versés par l’Etat pour financer la mise en place de la réforme et en particulier ces TAP ? Mystère et boule de gomme.
Tout cela n’empêche pas la municipalité d’être sûre d’elle et de pratiquer la méthode Coué avec aisance : « Les parents d’élèves et leurs représentants sont conscients des difficultés financières de la ville. Ils apprécient les changements engagés qui visent à améliorer la qualité des accueils, justifie la mairie. Ces changements se font dans le cadre d’une optimisation des moyens humains, matériels et financiers, qui ne permet pas la mise en place d’activités gratuites. » Bien voyons !
La boucle est bouclée, parents d’élèves, habitants, électeurs, circulez, il n’y a rien à voir.
Quant aux promesses faites naguère sur la question, oubliez-les comme toutes les promesses venant de ce genre de messieurs.