Sa sollicitude
pour l’école publique : à chercher du côté du zéro.
L’article du Parisien-95 d’aujourd’hui
ne vient que confirmer ce qui était dans l’air ces dernières semaines. Pas plus
que cette année, il n’y aura l’an prochain d’activités gratuites sur le
« temps d’activités périscolaires » mis en place dans le cadre de la
réforme dite des « rythmes scolaires » mis en place très
laborieusement depuis la rentrée 2014 à Argenteuil.
Quant aux
enfants accueillis sur les temps périscolaires payants du midi par exemple, la
municipalité déclare les améliorer avec de nouveaux projets : « Des
animateurs volants se rendront dans les écoles élémentaires pour y mener des
ateliers d’éveil musical, d’éducation aux médias, de street art… ». Le genre de
projet qui a toutes les chances de voler très bas quand on voit la situation du
« secteur animation » de la Ville et du sort de ses agents.
Mais où
sont passés les 90 euros par an et par élève versés par l’Etat pour financer la
mise en place de la réforme et en particulier ces TAP ? Mystère et boule
de gomme.
Tout cela
n’empêche pas la municipalité d’être sûre d’elle et de pratiquer la méthode
Coué avec aisance : « Les
parents d’élèves et leurs représentants sont conscients des difficultés
financières de la ville. Ils apprécient les changements engagés qui visent à
améliorer la qualité des accueils, justifie la mairie. Ces changements se font
dans le cadre d’une optimisation des moyens humains, matériels et financiers,
qui ne permet pas la mise en place d’activités gratuites. » Bien voyons !
La boucle
est bouclée, parents d’élèves, habitants, électeurs, circulez, il n’y a rien à
voir.
Quant aux
promesses faites naguère sur la question, oubliez-les comme toutes les
promesses venant de ce genre de messieurs.
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