jeudi 3 mai 2012

Chômage : L’Europe malade du capitalisme


Selon Eurostat, le chômage a battu au mois de mars un triste record : près de 11% de la population active, plus de 24 millions de personnes dans l’Union Européenne. En Espagne, un adulte sur quatre, un jeune de moins de 25 ans sur deux n’a pas d’emploi.
     Sur tout le continent les causes sont les mêmes : les patrons suppriment des emplois pour maintenir leurs marges et les gouvernements imposent l’austérité pour rembourser les banques, freinant ainsi considérablement la consommation.
Pousser des millions de familles vers la misère dans l’une des plus riches parties du monde, voilà l’un des aspect du bilan de ce système économique .

mercredi 2 mai 2012

Kéolis, droit de retrait, 1er mai, 12 mai : brèves locales et départementales



Kéolis

Il faut que la direction de cette filiale de la SNCF cède sur les revendications des travailleurs. En tout cas, la grève continue en ce mercredi 2 mai. Et quand les travailleurs s’arrêtent, un grand nombre de bus ne peuvent être conduits. Elémentaire.

Gare du Val : droit de retrait quand il y a danger

Le guichet de la gare du Val d’Argenteuil s’est fait braquer vendredi dernier. Depuis, les employés refusent d’effectuer toute opération monétaire. Ils assurent la présence de sécurité sur le site.

Manifestation du 1er mai

     De nombreux camarades et proches de Lutte Ouvrière ont participé à la grande manifestation du premier mai.
     On peut espérer que nombre des participants venus pour cet entre-deux électoral auront entendu nos mots d’ordre parmi lesquels : « travailleurs français, travailleurs immigrés, une seule classe ouvrière », « non à l’austérité de droite, non à l’austérité de gauche », « la force des travailleurs, c’est la grève »,…
      Longue et fatigante manifestation, mais heureux d’avoir voir fait entendre notre politique, et d’avoir affirmé notre présence aux côtés de notre porte-parole, Nathalie ARTHAUD, lors de cette journée de solidarité internationale des travailleurs.

Le 12 mai, rassemblement de défense de l’Ecole

Préparons le rassemblement de défense de l’Ecole du 12 mai prochain
     Une réunion a lieu ce soir mercredi à 18 heures 30 à l’espace Mandéla à Argenteuil.

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du 1er mai 2012


Le 1er mai commémore un jour de combat, pas une confrontation électorale

Choisir le 1er Mai pour organiser un rassemblement électoral était une provocation de la part de Sarkozy et ressentie comme telle par les travailleurs. Ils l’ont montré en faisant des manifestations un succès.
     Sarkozy n’a pas de quoi se vanter de la participation à son rassemblement. La droite comme l’extrême droite s’appuient sur une solide base de possédants petits et grands, bien réactionnaires, pour qui travailler c’est entreprendre et s’enrichir, et à qui les seuls mots de « syndicat », « revendications », « mouvement ouvrier » donnent des boutons. Que Sarkozy les baptise les « vrais travailleurs » montre seulement la morgue de ce beau monde.
     Le 1er Mai a été choisi par la Deuxième Internationale comme Journée internationale des travailleurs, une journée de combat contre les possédants, une journée consacrée à l’unité de la classe ouvrière face à la classe capitaliste. Son histoire a été marquée par la fusillade de Fourmies où neuf travailleurs sont morts pour avoir manifesté contre les ancêtres de ceux qui étaient, hier, les uns au Trocadéro et les autres à l’Opéra.
La gauche réformiste a contribué, au fil des ans, à transformer une journée de combat en une innocente Fête du muguet. Dans de nombreux pays, cela reste une journée de lutte !
     Tous les commentateurs se sont évertués à transformer les rassemblements et les manifestations du 1er Mai en sous-produits de l’affrontement électoral entre Hollande et Sarkozy.
     Si, comme c’est vraisemblable, Sarkozy n’est pas réélu, l’électorat populaire y sera pour quelque chose. Mais son remplacement à l’Élysée sera probablement le seul motif de satisfaction pour les travailleurs. Car, pour le reste, le valet parti, restent les maîtres : le grand patronat, les banquiers, les grands groupes industriels et financiers qui ont fait la pluie et le beau temps sous la présidence de Sarkozy, comme ils l’ont fait sous celle de ses prédécesseurs et comme ils continueront à le faire sous celle de son successeur.
     Et leur politique future n’est un mystère que pour les naïfs et les menteurs patentés. À titre individuel, les patrons capitalistes continueront à faire des économies sur le dos de leurs travailleurs en bloquant les salaires, en augmentant les cadences et le rythme de travail, en supprimant des emplois pour faire faire toujours plus de travail par toujours moins de personnel. À titre collectif, le grand patronat, les marchés financiers exigeront du futur gouvernement une politique d’austérité pour les classes populaires afin que l’État puisse leur consacrer toujours plus d’argent. Ils exigeront que soient vidées de contenu ou supprimées les quelques lois sociales qui protègent les travailleurs face à l’arbitraire patronal.
     Les marchés financiers voudraient supprimer le contrat à durée indéterminée (CDI). Dans les faits, les patrons ont déjà commencé à le faire en multipliant les contrats précaires mais ils voudraient bien que la précarité devienne la règle légale. C’est dire que, quel que soit le président, nous ne ferons pas l’économie d’une lutte. Dans cette période de crise qui rend plus féroce la lutte de classe menée par le patronat, aucun président ne protégera les intérêts des salariés. C’est impossible sans affronter le patronat. Que Sarkozy ne le veuille pas, c’est une évidence puisqu’il est l’homme du grand patronat. Hollande ne le veut pas plus, et il n’en aurait pas le courage. Non, les travailleurs n’ont rien à espérer du côté de l’Élysée ! Mais ils ont eux-mêmes la force collective de faire reculer le grand patronat. Le grand patronat n’établit pas son agenda de licenciements et de mesures anti-ouvrières en fonction du calendrier électoral. Combien de fermetures d’entreprise déjà annoncées, combien d’autres qui, sans être annoncées, sont déjà programmées ?
     Il est indispensable qu’une fois les urnes rangées, les travailleurs oublient leurs divisions aussi bien en fonction de leur vote que, à bien plus forte raison et malgré la démagogie crasse de la droite et de l’extrême droite, en fonction de leur nationalité et de leur origine.
     Ensemble, nous pouvons imposer au patronat l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous avec maintien du salaire. Nous pouvons imposer l’indispensable augmentation des salaires et des retraites et la protection de leur pouvoir d’achat par leur indexation sur les hausses de prix.
     Ensemble, la classe ouvrière a la force et les moyens de contester la dictature des groupes financiers sur les entreprises, sur l’économie et d’imposer un contrôle sur les comptes et les projets des entreprises. Nous avons la force d’imposer tout cela ! Apprenons à nous en servir efficacement !

lundi 30 avril 2012

Kéolis Val d'Oise : la grève continue

Les grévistes de Bernes-sur-Oise entament leur troisième semaine de grèves. Solidarité avec la lutte courageuse de cette entreprise de transport de voyageurs, filiale de la SNCF !

Nouvelles du jour



L'Espagne étranglée par les capitalistes spéculateurs

Des manifestations ont eu lieu ce dimanche dans les grandes villes espagnoles contre les nouvelles coupes dans les budgets de l’Éducation et de la Santé. Le gouvernement Rajoy prévoit entre autres de faire payer leurs médicaments aux retraités. Dans l’éducation, les frais d’inscription à l’université augmenteraient de 50% et le nombre d’élèves par classe de 20 %.
     Le prétexte est partout le même : réaliser des milliards d’économie pour combler le déficit public. Mais ce déficit est un puits sans fond et les mesures d’austérité qui pèsent sur les classes populaires jamais suffisantes pour satisfaire les financiers. Le gouvernement espagnol a déjà injecté plus de 110 milliards d’euros pour aider les banques.
     Il est temps que les travailleurs balayent cette économie folle.




Spéculation : le krach boursier bientôt à la vitesse de la lumière ?

On n’arrête pas les spéculateurs dans leur course aux profits… et à l’abîme.
Progrès des communications aidant, les échanges à « haute fréquence » constituent désormais une part essentielle des marchés financiers. Un nouveau record de vitesse vient d’être battu. On spécule à 300 000 km/seconde.
Il faut mettre à bas ce système. Et à toute vitesse !

Chômage des anciens, chômage des jeunes, il y en a assez de cette société-là

Selon une étude, un jeune sur deux a connu le chômage dans les trois ans qui ont suivi la fin de leurs études. Leur pourcentage monte aux deux-tiers pour les non-diplômés alors qu’il est «seulement» de 41% pour les jeunes ayant obtenu leur licence.
     Il faut en finir avec le chômage.

dimanche 29 avril 2012

Fête de Lutte Ouvrière : les 26, 27 et 28 mai ! C'est la fête !

La fête c'est aussi cela : grande discussion dans le parcours dans les arbres.
Dorénavant, la billet d'entrée pour les trois jours : 12 euros !

Dominique MARIETTE et Michel CAMPAGNAC candidats de Lutte Ouvrière à la députation dans la circonscription d'Argenteuil-Bezons

Communiqué de Lutte Ouvrière-Argenteuil-Bezons

Pour les élections législatives de juin prochain, le parti Lutte Ouvrière présente dans la 5ème circonscription du Val d’Oise d’Argenteuil-Bezons la candidature de Dominique MARIETTE avec comme suppléant, celle de Michel CAMPAGNAC. Dominique MARIETTE est enseignant à Argenteuil dans un lycée polyvalent de la ville, conseiller municipal d’Argenteuil, militant syndical. Le second enseigne à Bezons en lycée professionnel où il est également militant syndical.
            Dans cette élection, Dominique MARIETTE et Michel CAMPAGNAC défendront les objectifs qui seront nécessaires dans les luttes générales que tôt ou tard la crise du capitalisme subie par le monde du travail conduira celui-ci à mener : la défense de l’emploi par l’interdiction des licenciements et l’embauche massive dans les services publics aujourd’hui à la dérive ; la hausse des salaires, des indemnités et des pensions, et le contrôle de leur niveau au gré de la hausse des prix par la mise en place de l’échelle mobile des salaires ; le contrôle des comptes des entreprises par la population par la levée du secret financier, commercial et industriel. Ce programme de défense et de survie du monde du travail a été popularisé par leur camarade Nathalie ARTHAUD durant toute la campagne des élections présidentielles. 
            Leur candidature est la candidature communiste de deux militants qui considèrent que le capitalisme mène la société à la catastrophe, et que la lutte des travailleurs peut seule donner une issue heureuse à la crise.
                                                                                  Argenteuil le 26.04.12.

La pire pollution, c’est le capitalisme

Au cours des deux dernières années, le numéro un mondial de l’acier, Arcelor Mittal, aurait récupéré plus de 230 millions par le simple fait d’avoir arrêté plusieurs de ses installations en laissant les travailleurs sur le carreau. Cela lui a permis en effet de revendre ses « droits à polluer » non utilisés. Dans cette économie, la pollution est un marché où s’échangent les droits de rejeter ses saletés dans l’atmosphère. Il est temps que l’humanité se débarrasse de ces fabricants d’ordures planétaires.