Piteuse tentative d’un petit coup d’État dérisoire
Nous avons évoqué dernièrement le hiatus qui existe entre la piteuse situation qui règne au petit sommet d’AB Habitat et celle, difficile mais totalement plus digne d’intérêt, que connaissent les personnels et les locataires. Une triste histoire de la médiocrité d’un côté, et de difficultés accrues de l’autre.
Un élément nous avait échappé qui a été il y a quelques jours porté à notre connaissance. Son intérêt est de voir un peu plus comment fonctionne le petit monde des dirigeants d’ABH, à des années-lumière du contrôle de la population et d’un minimum de « démocratie ».
Lorsque le conseil d’administration a été convoqué pour le 23 septembre dernier, aucun ordre du jour n’était joint à la convocation. Il a été seulement découvert par les quelques participants qui n’étaient pas dans les secrets des initiateurs, et même si l’essentiel de son contenu était « dans l’air ».
Cet ordre du jour était composé d’un seul point, en deux parties : d’une part la révocation du directeur général ; de l’autre l’ « Option pour le cumul de la Présidence et de la direction générale ». Bref, un petit air de coup d’État. Certes limité dans le temps, mais cumul quand même... et puis à l'âge du "général", est-ce bien raisonnable ?
Comme le quorum n’a pas été réuni, la manœuvre s’est achevée en « eau de boudin » comme on dit.
Ce supplément d’information est bien révélateur d’un tout petit monde, à qui les bourgeois ont laissé un os, des bourgeois qui doivent bien rigoler entre eux de toutes ces palinodies.
Cela serait effectivement bien risible, s’il n’y avait pas derrière ces manœuvres, des personnels en souffrance et des locataires négligés et méprisés. DM
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