dimanche 5 septembre 2021

Argenteuil, conseil municipal, défense de Jean Vilar, la vérité dite en face

 

Démocratie directe

À l’occasion de nos permanences du samedi matin, nous avons eu l’occasion de rencontrer le premier adjoint de la Ville, Xavier Péricat.

         Il quittait le marché de la Colonie. Nous étions là. Voilà que tranquillement, voire affable je le reconnais, il me demande si cela va bien pour moi. Aux lendemains de l’annonce des nouveaux pas que la municipalité veut décider en vue de la liquidation de l’espace Jean Vilar lors du conseil municipal de mercredi, je lui ai répondu que cela n’allait pas du tout, que j’espérai qu’il allait voter contre, et que ce projet était calamiteux. Certes, il n’aurait guère l’occasion de le constater. Comment cela ? m’a rétorqué un premier adjoint tout à coup inquiet. Mais parce que, si jamais ce projet aboutissait, de nouvelles élections municipales auront eu lieu entre temps et pas à son avantage. « Mais si vous saviez le nombre d’Argenteuillais qui attendent ce projet ! » a-t-il semblé vouloir conclure. Quant à nous, nous savons la masse des habitants qui ne veulent pas de ce projet. Et puis, au lieu de faire cette grosse verrue au bord de la Seine, que la municipalité aille le faire au moins ailleurs…

         Pris à froid et à rebrousse-poil, décontenancé, le premier adjoint a eu alors à contretemps une phrase très sibylline : « Vous savez qu’il faut mettre le masque aux « abords » du marché. » Par mille sabords !

         Nombre d’élus considèrent qu’une fois qu’ils sont élus, les électeurs doivent se taire jusqu’aux prochaines élections. S’ils avaient plus l’habitude qu’au contraire les habitants leur disent systématiquement leur fait, ils y réfléchiraient peut-être à deux fois avant de s’engager dans n’importe quelle voie. DM

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