dimanche 7 mars 2021

Chômage, PSA : la fabrique de chômeurs : la Française de Mécanique dans le collimateur des actionnaires :

 

NON à la fermeture programmée de PSA Douvrin

 


« Jeudi 25 février, la direction de l’usine PSA a brutalement annoncé que la nouvelle version du moteur EP (hybride essence-électrique) n’allait pas être fabriqué à Douvrin (dans le Pas-de-Calais) mais dans une usine Opel en Hongrie. Tout le monde a compris que la direction condamne à mort l’usine de Douvrin (ex-Française de Mécanique), car un autre moteur (diesel) doit être arrêté en 2022.

PSA annonce du jour au lendemain sa décision, et fait semblant d’avoir un plan pour nous rassurer, en nous disant qu’une nouvelle usine de batterie va bientôt ouvrir et qu’on aurait du boulot… quel culot ! Cette nouvelle usine, qui bénéficie de 800 millions de subventions publiques, n’emploierait peut-être que 250 personnes en 2023, pour s'agrandir pendant 10 ans et embaucher quelques centaines de travailleurs en plus, d’après les promesses officielles !

PSA fait beaucoup d'argent sur notre dos, épidémie de COVID ou non, le groupe est riche à milliard. Les actionnaires vont se partager cette année un magot de 2,5 milliards d'euros.

PSA organise sa production en Europe, en essayant d’opposer les travailleurs les uns aux autres. Actuellement, 60 travailleurs d’Opel en Pologne travaillent dans l’usine, obligés de venir à plusieurs milliers de kilomètres de chez eux. En Angleterre, la menace plane sur la fermeture de l’usine Vauxhall et, en Italie, le patron trouve que les salariés ne sont pas assez rentables. Voilà comment PSA considère les travailleurs, comme des pions, quel que soit notre pays.

Mais aujourd’hui, nous sommes 400 000 travailleurs dans le même groupe Stellantis, et ça c’est notre force, pour prendre sur les profits et défendre les emplois et les salaires, pour tous ! »

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