lundi 15 avril 2019

General Electric et gouvernement complices pour massacrer l'emploi


Prendre sur les profits de GE



Après avoir annoncé que les mille emplois nets que devaient créer General Electric lors de la reprise du secteur énergie d’Alstom en 2015, ne seraient pas atteint, ce qui est à l’ordre du jour ce sont des licenciements massifs. Un plan de près de 300 suppressions d’emplois sur un effectif de 1 400 travailleurs est mis en place dans la partie énergie rachetée en 2015 à Alstom. Officiellement ce sont des départs volontaires (RCC) et des mesures d’âge. Mais il y a bien souvent peu de « volontaires » qui se déclarent. Personne ne sait quelle va être l’attitude de la direction. Les «volontaires » risquent bien d'être désignés d'office ! Et cela fait suite à des licenciements massifs d'intérimaires.
A General Electric Turbines gaz, même si ce ne sont que des bruits persistants, un plan de 800 à 1 000 licenciements sur un effectif de 1900 personnes dans ce secteur s’annonce. La direction devrait confirmer ce plan le 29 avril prochain. A tous les niveaux des politiciens, des locaux au plus haut niveau de l’Etat, tout le monde semble être au courant des intentions du patron. General Electric a déjà provisionné 2,8 milliards de dollars pour « frais de restructuration » dans ses comptes.
La directrice de General Electric France a démissionné et elle a été remplacée par un ancien conseiller de Macron, quand il était ministre de l’économie. C'est dire la complicité entre dirigeants de GE et gouvernement. Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, dit vouloir explorer « toutes les pistes industrielles pour le maintien de l'emploi » à General Electric Belfort, bref le cinéma habituel aurour de la diversification industrielle, des reconversions. Le Maire n'a rien fait pour contraindre GE à créer les 1000 emplois promis et il veut nous faire croire qu'il va aller au charbon pour trouver des emplois.
          Pour maintenir l'emploi, il n'y a pas d'autre choix que de prendre sur les profits de GE en vue d'obtenir le partage du travail entre tous, avec maintien du salaire. Un choix à l'opposé de celui de la direction et du gouvernement.

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