vendredi 1 juin 2018

Hôpital de Gonesse comme ailleurs, la dégradation se poursuit


Urgences : de 45 000 visites à près de 60 000 trois ans plus tard

 
                                                                                                  Le Parisien-95

Extrait de l’article de Vonews du 30 mai 

« …Près de cinquante agents du centre hospitalier de Gonesse ont manifesté ce mardi 29 mai à l’appel de la CGT. Ils ont dénoncé une nouvelle fois le manque de personnel alors que la demande de soins, elle, est en augmentation. De son côté, la direction explique avoir des problèmes de recrutement. 

« On ne veut plus subir, ça suffit ! », Mohamed Farid, délégué CGT de l’hôpital de Gonesse tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Près de cinquante employés de lhôpital ont répondu à lappel à la grève du syndicat majoritaire mardi 29 mai. Ce n’est pas la première fois que le personnel de l’hôpital manifeste. Ils avaient déjà, par le passé, évoqué un problème de manque de personnel ajouté à une hausse de la demande en soins médicaux, encore d’actualité. Les urgences, par exemple, ont vu leur fréquentation passer de 45 000 visites en 2015 à près de 60 000 visites en 2018, sans pour autant augmenter l’effectif du personnel médical. Le service des urgences ne serait pas le seul concerné. Mohamed Farid parle même « d’un ras-le-bol général qui gagne tous les services ». On voit bien que c’est un problème d’ampleur nationale, mais l’hôpital de Gonesse est particulièrement malmené. Il faut que cette situation cesse d’exister ! », s’agace le représentant syndical.

« On nous demande de courir, partout, tout le temps »

 Des conditions jugées insupportables par les employés qui craignent que cela porte préjudice aux patients. « On nous demande de courir partout parce qu’il n’y a pas assez de personnel. Je suis tellement occupée que je n’ai même plus le temps d’être avec les patients alors que je suis aide-soignante. J’arrive au bloc et je dois demander de quoi le patient vas être opéré, je ne suis pas non plus au courant de ses possibles allergies. Une fois, ma collègue à appliquer de la bétadine sur un patient qui y était allergique, il n’y a pas eu de drames, on l’a nettoyé de suite, mais c’est des problèmes qui peuvent arriver de plus en plus souvent en travaillant à ce rythme. », confie Carole-Anne Strzelecki, aide-soignante… »

Sans commentaire.

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