Sept ans de procédure, et ce n’est pas
fini
Il a fallu attendre sept ans pour
qu’un tribunal accepte enfin de reconnaître le préjudice subi par les ouvriers
des CMP d’Arles.
Il a
fallu que les salariés se livrent à un véritable tour de France pour obtenir
enfin la reconnaissance du préjudice subi par la présence d’amiante. Ils ont
été baladé d’Arles à Aix puis de Tarascon à Marseille pour finir enfin par
obtenir réparation au tribunal de Nanterre.
Les CMP
sont spécialisé dans la chaudronnerie lourde et pour souder les énormes tôles
d’acier les ouvriers ont durant des années été en contact avec de l’amiante.
Cela a pu être des coussins en amiante pour pouvoir souder dans des positions
difficiles en passant par des couvertures en amiante pour se protéger de la
chaleur dégagée par les pièces chauffées en finissant par tous les joints
toujours en amiante. Et cela sans compter les équipements bourrés d’amiante.
Aujourd’hui
les treize anciens salariés des CMP ont été indemnisés mais il reste prés de
200 dossiers en attente. Et s’ils ont obtenu jusqu’à 12000€ d’indemnités pour
certains, il n’en reste pas moins que leur santé a été mise en danger pour que
la production sortent , pour que l’industrie pétrolières puisse faire
fonctionner ces énormes instruments qu’ils ont fabriqué et que cette industrie
puisse engranger d’énormes profits.
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