Violences policières contre les migrants
enfermés
Au
Centre de Rétention Administration du Mesnil-Amelot, près de l'aéroport de
Roissy, des migrants ont eu le courage de porter plainte pour violences
policières. Passage à tabac, Taser, étranglement, clés de bras, tutoiement
permanent et insultes racistes : il y a un an, un brigadier avait déjà dénoncé
cette violence des forces de l'ordre.
Il faut
dire que les brutes qui pratiquent ces exactions bénéficient d'une impunité
quasi officielle. La plupart des plaintes ont été classées car les violences
auraient été, d'après un procureur, commises « dans le cadre d'une intervention
justifiée ».
Avec la
loi Collomb, qui prévoie une répression accrue contre les migrants et
l'allongement de la durée d'enfermement, ces brutalités policières risquent
d'augmenter encore. Des brutalités qui jugent l'État qui les met en oeuvre.
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