mardi 27 février 2018

Urgences hospitalières : urgence à maintenir les urgences, à Clamecy comme ailleurs


2.000 manifestants contre la fermeture des urgences de nuit

 


Vendredi 23 février, 2000 habitants ont manifesté à Clamecy dans la Nièvre. Infirmiers aux urgences, étudiants, habitants des communes environnantes, beaucoup avait préparé des banderoles pour montrer leur colère.
     "On ne touche pas aux services de santé, quels qu'ils soient", lance une dame. "Ils veulent que l'on fasse du bruit ? On va en faire !"
      Dans les rues du centre-ville, des commerçants ont baissé leur rideau par solidarité. Les pompiers ferment le peloton, improvisent une haie d'honneur pour laisser passer près de 2.000 personnes solidaires. A la fin de la manifestation, une trentaine d'élus ont déposé leur écharpe.
       Le représentant de l’ARS a expliqué qu’il fallait fermer les urgences de nuit parce qu’il n’y avait pas assez de médecins et que cela obligeait à employer des médecins intérimaires ! Mais si c’est nécessaire pour assurer la sécurité sanitaire des habitants de la région, on ne voit pas où est le problème !
      Le 1er mars, la ministre de la santé, Agnès Buzyn vient à Nevers, il est prévu une manifestation à 14h pour une nouvelle fois exprimer sa colère contre une politique qui supprime les moyens nécessaires à la santé de la population.

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