lundi 12 février 2018

Argenteuil : défense des services publics


Attaques en règles, réponses nécessaires

Les tendances politiques représentées au conseil municipal d’Argenteuil ont droit à une tribune d’expression mensuelle dans L’Argenteuillais. Les autres courant politiques qui existent réellement sur la Ville devraient tout autant disposer de ce droit, surtout pour ceux d’entre eux qui font l’effort de présenter des listes aux élections municipales, ce que nous faisons pour notre part à Argenteuil depuis 1983.
         Ce mois-ci, les tribunes de la municipalité et de l’opposition PS restent dans le style qu’elles ont depuis 2014 : l’autosatisfaction pour la première, la énième tentative de se donner une marque « sociale » pour la seconde. Seule la tribune du dissident de l’ex-opposition PS tente au moins de donner des éléments factuels intéressants. Nous y reviendrons.
         A défaut de pouvoir nous exprimer dans le périodique municipal, chaque mois, nous livrerons nous aussi une sorte de tribune. Voilà celle que nous aurions aimé voir figurer en ce début de février sur le bimensuel local.

Les réactions nécessaires contre les attaques en règle contre les services publics utiles à la population


Les salariés des EHPAD (il en existe plusieurs sur la localité) ont été appelés à faire grève le 30 janvier dernier à l’occasion d’une grande journée d’action à l’échelle de tout le pays qui a été un succès.
         Les anciens devraient être l’objet de toutes les attentions. Dans la réalité, il n’en est rien. Quand ces établissements reçoivent des fonds d’Etat, ils subissent les restrictions budgétaires générales dans tous les services publics utiles à la population. Quand ils sont pris dans les griffes des capitaux privés, ils sont victimes de la soif de profit qui les anime.
Il y a un autre secteur qui est attaqué depuis des années, c’est celui de l’Ecole publique. Celle-ci subit les conséquences désastreuses des choix gouvernementaux. Localement, la situation se trouve aggravée par une très forte hausse démographique. Dans certains quartiers, le nombre de classes dans les groupes scolaires explose. Argenteuil est dans le peloton de tête en Ile-de-France pour le nombre de classes par groupe scolaire.
Les municipalités sont certes responsables de ces conditions dégradées. Mais c’est l’État qui est le premier coupable. Il ne fournit pas les crédits nécessaires pour construire les locaux. Il limite l’embauche pour tous les personnels.
Mardi 6 février, la grève et l’appel à ne pas envoyer les enfants en classe ont été des succès. Malgré la neige, une manifestation d’un demi-millier de personnes a rassemblé parents d’élèves, employés territoriaux des écoles et enseignants, unis pour exiger les moyens pour l’école publique et donner un coup d’arrêt à la catastrophe en marche.
Ces réactions indiquent la voie à suivre. Il s’agit maintenant de les amplifier.

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