Liberté, Argenteuil : petit décalage avec la réalité

Petite brève d’ « éducation civique » sur un cas d’école

La municipalité annonce la couleur : « La citoyenneté… Une valeur aussi indispensable à la vie de la cité que plurielle dans ses traductions concrètes.

Exposition, projection… La Ville organise la première Semaine de la citoyenneté, du 9 au 14 mai. Avec les jeunes en première ligne. »

         Une semaine de la citoyenneté, très-bien ! Les affiches l’annonçant affirment le triptyque « Liberté, Egalité, Citoyenneté ». Tiens, exit la fraternité, ce n’est pas très heureux, mais cela a au moins le mérité de la vérité.

         Liberté donc !

         Sur ce thème, on peut dire que cette semaine municipale sur ce thème a connu comme un prologue, une sorte d’ouverture, de « leçon de chose », avant-hier dans le parc de la mairie. A cette occasion, on peut évoquer sous toutes les coutures que la liberté publique -les libertés publiques- ça vient, ça va, et qu’elles sont toujours, même dans les pays qui se prétendent démocratiques, à défendre.

         Puisque les jeunes sont présentés dans cette initiative municipale « en première ligne », et le conseil municipal des jeunes en particulier, on souhaite qu’ils rappellent à leurs aînés que la liberté ne se discute pas, et qu’à l’occasion de cette semaine de la « citoyenneté » qui sonne bizarrement dans le contexte local actuel, la municipalité ferait bien d’en profiter pour annoncer que la non-programmation des films, censurés de fait, n’était qu’une regrettable erreur.