dimanche 7 février 2016

Banques, emprunts toxiques, BNP... Saint-Gratien : les emprunts toxiques ou pas alimentent les énormes profits



Emprunts toxiques ou pas…

Les finances de la commune de Saint-Gratien sont plombées par deux emprunts toxiques contractées par la municipalité LR en 2007. La renégociation de ces emprunts était le seul point à l’ordre du jour du dernier conseil municipal de mercredi.
         Difficile de s’y retrouver dans ce qui a été rapporté à ce sujet, car mettre la réalité telle qu’elle est, cartes sur table, n’est pas la loin du genre. On peut seulement relever que pour l’un des deux emprunts, le taux était monté jusqu’à 23 % ( !), et que dans cette affaire, ce sont plusieurs millions de profits qui auront été ou iront dans l’escarcelle des banques.
         La presse relève la justification de l’adjoint aux finances : « Ils (les emprunts) nous ont permis de réaliser des investissements. On les a souscrits en connaissance de cause, avec les éléments dont on disposait à l’époque. On n’était pas devin pour savoir ce qui se passerait en 2008 ! »
         C’est ce que ces gens-là appellent agir en « connaissance de cause ». Mais s’ils s’intéressaient vraiment à leur tâche et donc à la réalité du capitalisme financier, ils sauraient qu’il n’est pas besoin d’être devin pour savoir qu’il porte la crise et qu’il est sans cesse à notre époque en train d’inventer de nouvelles voies spéculatives et autres nouveaux profits qui lui permettent de réaliser les profits maximum. Mais dire cela c’est affirmer déjà qu’il faut le combattre. Nous n’attendions pas que les édiles de Saint-Gratien le reconnaissent.

 

… Les vrais voleurs ne sont pas masqués

La BNP vient la première d’annoncer les chiffres de ses bénéfices pour l’année 2015. Ils s’élèvent à près de 7 milliards d’euros ! En un an, la banque a ainsi effacé, et bien au-delà, l’amende record qu’elle avait dû acquitter aux États-Unis. Après avoir été renfloués par les fonds publics, et alimentés par les crédits quasi gratuits de la Banque centrale européenne (BCE), les banquiers parasites prospèrent.

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