Après le
19 janvier : la mobilisation nécessaire
19 Janvier 2023
Les manifestations appelées par
toutes les centrales syndicales le 19 janvier ont été très nombreuses et ceux
qui ont fait grève ce jour-là ont été encore bien plus nombreux que ceux qui
ont défilé dans les rues.
Ce qui est déjà une très large
démonstration de l’opposition des travailleurs à la réforme de Macron doit
devenir une véritable contre-offensive ouvrière. Elle ne peut reposer
uniquement sur les initiatives que prendront les directions syndicales. Déjà,
durant des semaines, celles-ci ont dit attendre les annonces du gouvernement
pour décider d’une réaction. Comme si cette réforme des retraites avait pu être
autre chose qu’une attaque contre toute la classe ouvrière. Quand elles se sont
enfin décidées à réagir, elles étaient fières de se présenter unies face aux
médias. L’unité syndicale est évidemment un élément qui encourage les
travailleurs à se mobiliser et les conforte dans leur rejet de cette réforme.
Mais on sait que souvent les directions syndicales mènent des tractations
secrètes avec le gouvernement et on a vu dans le passé certaines d’entre elles
lâcher le mouvement sans prévenir.
Alors, l’unité dont les
travailleurs ont besoin pour se défendre, pour se mobiliser contre les attaques
du gouvernement, est celle de l’ensemble de leur classe, à la base, dans les
usines, les chantiers et les bureaux. C’est le sort de l’ensemble du monde du
travail qui est en jeu avec la politique du gouvernement et c’est en mobilisant
toutes ses forces qu’il peut le faire reculer. Mais pour cela, il ne doit pas
être suspendu à des décisions prises au sommet et sans contrôle. Les
travailleurs doivent être en mesure de décider quand, sur quelles
revendications précises et aussi comment ils veulent mener leur lutte. Chacun
doit pouvoir se sentir acteur de la mobilisation et donc pouvoir en décider du
début à la fin.
Cette unité-là, large, massive et
active, il n’y a que les travailleurs eux-mêmes qui peuvent la construire, en
s’organisant à travers les assemblées générales et les comités de grève élus
par elles, pour se donner les moyens de contrôler leur mouvement.
Marion AJAR (Lutte ouvrière n°2842)
Réunion publique et de libre débat organisée
par Lutte ouvrière
« Pour les salaires, pour les retraites, la
lutte doit s’amplifier ! »
Oui, il nous fait discuter pour développer le
mouvement
Jeudi 26 janvier
A 19 heures 30
Salle du Rez-de-chaussée
De L’espace Nelson Mandela
Argenteuil
82 boulevard du Gl-Leclerc
Les prochaines
permanences prévues.
-aujourd’hui lundi 23
janvier, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets, à
Saint-Gratien ;
-mercredi 25
janvier, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.
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ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 228 en vente :
-au
Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal
seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue
Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC)
Le samedi 11 mars 2023
Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte
ouvrière à Argenteuil
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17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de
moins de 14 ans
Pour nous joindre :
Lo.argenteuil@gmail.com