samedi 7 janvier 2023

Radiations à Pôle emploi, un ascenseur vers la misère

Radiations à Pôle emploi : les chiffres loin de la réalité

04 Janvier 2023

En novembre, la direction de Pôle emploi a supprimé plus de 58 000 chômeurs de ses listes, un chiffre en hausse de 19 % ! Sur l’année 2022, 50 500 personnes ont été radiées en moyenne tous les mois, contre 44 000 en 2019.

C’est autant de travailleurs qui ont perdu leur allocation chômage et qui sont en train de sombrer, eux et leur famille, dans la pauvreté. Mais pour le gouvernement, cela permet de baisser sur le papier le chiffre du chômage et de fanfaronner de manière indécente en affirmant qu’on va vers le plein emploi.

Cette hausse du nombre des radiations est le résultat d’une attaque clairement annoncée par Macron en novembre 2021 : « Les demandeurs d’emploi qui ne démontreront pas une recherche active verront leurs allocations suspendues. » Depuis, Pôle emploi a radié encore plus systématiquement qu’avant les travailleurs ayant manqué ne serait-ce qu’un seul rendez-vous. Et surtout, il a multiplié les contrôles pour insuffisance de recherche d’emploi. Il y en a eu 500 000 en 2022 contre 150 000 en 2017.

Cette attaque s’inscrit dans la guerre planifiée par le gouvernement contre les chômeurs et contre tous les travailleurs. Depuis des mois, il multiplie les lois et les mesures qui augmentent le nombre de mois de travail nécessaires pour pouvoir toucher le chômage et il diminue le montant des allocations ainsi que la durée pendant laquelle on peut les toucher. Il mène une campagne permanente avec la complicité des médias pour faire porter la responsabilité du chômage sur les travailleurs sans emploi, et non sur le patronat qui licencie et supprime des postes à tour de bras.

Cette politique anti­chômeurs vise tous les travailleurs. En faisant pression pour que les chômeurs acceptent n’importe quel emploi, le gouvernement aide le patronat pour que, dans cette période d’explosion des prix, il n’ait pas à augmenter les salaires. D’ailleurs, d’après Mediapart, les contrôles de Pôle emploi se concentrent actuellement principalement sur les travailleurs inscrits dans les métiers dits « en tension », comme la santé et l’action sociale, les hôtels et la restauration, ainsi que le transport de voyageurs et de marchandises. C’est justement là où les patrons se plaignent de ne pas arriver à embaucher et où les salaires sont très bas et les conditions de travail de plus en plus dures.

Ce qu’il est urgent de radier, c’est cette politique du patronat qui impose toujours plus de travail par toujours moins de personnel avec des salaires toujours plus bas, pour qu’il fasse toujours plus de profits.

                                                       Arnaud LOUVET (Lutte ouvrière n°2840)

 

Les prochaines permanences prévues.

-Aujourd’hui samedi 7 janvier, de 10 h. à 10h.30, marché des Coteaux ;

-de 11 heures à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-et de 11 h. à midi, marché de la Colonie ;

-dimanche 8 janvier, de 10 h.15 à 10 h.55, devant l’Intermarché du Centre,

-et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

-mercredi 11 janvier, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

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           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

Le samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

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17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans

Pour nous joindre :

Mdommarie@aol.com

Royaume-Uni : santé publique, quand de 300 à 500 patients décèdent chaque semaine

 

Le capitalisme tue

 

 

La situation des hôpitaux et des services de santé est telle au Royaume-Uni que de 300 à 500 patients décèdent chaque semaine selon les médecins eux-mêmes, faute d’avoir été pris en charge à temps, notamment dans les services d’urgences.

         Dans ce pays qui compte parmi les plus grandes puissances économiques, des vagues d’épidémies hivernales annoncées et prévisibles se transforment en catastrophe humaine en raison de la pénurie de moyens et de personnel.

         Les travailleurs de la santé ont mille fois raison de se mobiliser pour inverser cette course vers l’abime.

Handicap : Intégration des élèves en situation de handicap, l’essor des travailleurs AESH… privés

Un pendant supplémentaire de la faillite de l’État

 

Petite annonce
 

L’intégration des élèves en situation de handicap, obligatoire, est un fiasco de l’action de l’État. Le résultat est qu’elle n’est ni générale ni réalisée dans des conditions normales d’accompagnement. Les AESH connaissent une situation de rémunération inadmissible. Elles surtout manquent partout.

         Pour surmonter cette réalité inqualifiable préjudiciables pour tous, AESH, élèves, enseignants et parents, une tendance nouvelle se développe, y compris semble-t-il dans le Val d’Oise. Face à un système défaillant, des familles aisées, individuellement ou par l’intermédiaire d’associations, payent des accompagnantes privées.

         Il n’y a rien à reprocher à des familles aux abois et confrontées à des situations éducatives difficiles.

         Cette situation marque seulement un peu plus la montée de l’inégalité scolaire à l’image de l’inégalité sociale.

         Elle indique surtout la faillite d’un État dont les préoccupations fondamentales ne sont pas de régler les problèmes de la société, mais d’assurer la pérennité de la domination des possédants. DM