vendredi 9 septembre 2022

Argenteuil, un réseau associatif très vivant et militant. Tous au Forum samedi 10 septembre Parc des berges !

 

Quelques associations à l’image d’un bel effort général

 

Je vous parlerai de celles que je connais ou auxquelles j’ai adhéré mais qui sont à l’image de l’ensemble du réseau associatif local.

 

Il y a d’abord la MJC d’Argenteuil qui contre vent et marée continue ses activités. Elle les développe même. Elle met en place par exemple un « atelier d’histoire » et prévoit l’organisation en novembre prochain d’une brocante dans un lieu couvert…

 


Il y a l’association Sous les couvertures qui anime de multiples évènements. C’est elle qui organise le fameux Salon du Livre, et, entre autres, des grandes brocantes de livres. Le prochain Salon aura lieu les 5 et 6 février 2023. Quant à la prochaine grande brocante, elle se tiendra dans le marché de la Colonie le dimanche 25 septembre en parallèle avec la brocante chez l’habitant du quartier de la Colonie organisée par TamTam Colonie.


 

Il y a également la nouvelle association « Les amis de Georges Braque : génie élégant et discret qui révolutionna les arts du XXème siècle ». Il est vrai que ce peintre est né à Argenteuil et les initiateurs de cette association aimeraient que l’on s’y arrête davantage à Argenteuil. Et puis c’est le nom de mon ancien lycée, toujours très accueillant aux initiatives culturelles.


 

Ces associations n’ont rien à voir avec Lutte ouvrière. Mais les militants communistes révolutionnaires portent la culture au cœur de leurs préoccupations. Et dans les associations citées où le pluralisme est de rigueur, l’ambiance fraternelle est une puissante incitation à élargir les horizons de chacun.

         Le Comité Jean Vilar n’a pas de stand dans le Forum. Mais nous sommes sûrs que vous y rencontrerez à l’occasion de l’évènement de samedi ses membres qui préparent activement la manifestation du 17 septembre pour la défense du complexe Jean Vilar qui sera dans la pensée de tous lors du Forum.

 

Et aussi...


 

 

jeudi 8 septembre 2022

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 5 septembre 2022

Crise énergétique : payer encore et toujours, c’est non !

07 Septembre 2022 

 

Nous connaissions la crise économique, l’envolée de la précarité, les salaires bloqués et le chômage. Il a fallu le Covid pour redécouvrir la violence d’une crise sanitaire. Eh bien nous voilà maintenant aux prises avec une nouvelle crise, celle de l’énergie ! Et nous mesurons une fois de plus l’impréparation et l’irresponsabilité de ceux qui prétendent diriger la société.

Oh ! ces dirigeants savent faire de beaux discours et nous demander des sacrifices quand les crises surviennent, mais ils sont incapables de les empêcher ! Tous les gouvernements sont dépassés par la situation : non seulement les factures de gaz, d’essence et d’électricité ont explosé, entraînant une envolée de tous les prix, mais en plus il faut craindre des pénuries.

Nous sommes au 21e siècle. La France et l’Europe font partie des régions les plus riches du globe, possèdent les infrastructures et les appareils productifs les plus développés. Et voilà qu’il faut se préparer à se chauffer au minimum et à moins se déplacer, sans quoi le gouvernement nous promet des coupures d’électricité !

Les entreprises sont incitées à réduire leur chauffage et à relancer le télétravail. De nombreuses administrations ont annoncé qu’elles limiteraient le chauffage à 19° cet hiver. Des collectivités locales planifient des jours de fermeture des équipements publics, piscines, bibliothèques, gymnases... Après le confinement sanitaire, nous passons donc au confinement énergétique !

Par manque de gaz, l’Allemagne craint de devoir arrêter des complexes industriels, faisant planer la menace d’une récession sur toute l’Europe. En France, invoquant leurs factures de gaz et d’électricité astronomiques, des entreprises comme la verrerie Duralex, Arc International ou encore Ascometal sont en train de mettre une partie de leurs installations à l’arrêt. Pour leurs salariés, ce sera le chômage partiel et des pertes de salaire. Pour les intérimaires et les salariés de la sous-traitance, ce sera la porte.

La guerre en Ukraine n’explique pas tout. Certes, Poutine a fermé le robinet du gaz, mais les pénuries d’énergie ont débuté bien avant l’éclatement de cette guerre. Et comment la France, pays historiquement exportateur d’électricité, doit-elle aujourd’hui en importer et risque-t-elle d’en manquer cet hiver ?

Il n’y a qu’une explication à cela : le manque d’investissements. Il n’y a pas eu de plans d’investissements dans les énergies renouvelables, ni même dans le secteur sensible qu’est le nucléaire. Tous les gouvernements qui se succèdent depuis des décennies ont laissé les capitalistes du secteur se conduire en parasites. Ces derniers ont pu exploiter les installations et faire des profits sans se soucier d’investir, ne serait-ce que pour préserver l’avenir.

EDF, comme toutes les entreprises capitalistes, a été sommée de prouver sa rentabilité et de faire de la place à la concurrence. Après des réductions d’effectifs, le recours massif à la sous-traitance, la vente de certains secteurs à la découpe, la filière nucléaire, vantée comme «l’excellence française», manque aujourd’hui des compétences nécessaires. En attestent les problèmes de corrosion dans certaines centrales et le fiasco à 13 milliards d’euros de l’EPR de Flamanville.

Les capitalistes sont affolés devant les aberrations de leur propre système. Ils en sont même à demander que l’État reprenne les choses en main. Oui, ceux qui ont toujours fait l’éloge du marché, de l’initiative privée et de la concurrence, y compris dans le secteur énergétique, demandent que le gouvernement réglemente et planifie. Et c’est à ces dirigeants-là qu’il faudrait faire confiance !

Nous faisons déjà beaucoup de sacrifices du simple fait que tous les prix augmentent alors que les salaires ne suivent pas. Mois après mois, nous nous appauvrissons, alors que les profiteurs de crise encaissent des milliards. Et en plus de cela, il faudrait accepter d’avoir froid cet hiver, après avoir crevé de chaud cet été ?

Si encore les dirigeants économiques et politiques avaient un plan pour réparer les dégâts qu’ils ont eux-mêmes causés, mais ils n’en ont pas ! Leur politique consiste à aller là où il y a du profit à prendre, quitte à faire tout et n’importe quoi, y compris alimenter le chaos.

La société capitaliste marche sur la tête. Seuls les travailleurs peuvent remettre de l’ordre dans ce chaos : en se battant pour imposer que l’économie et la société soient organisées pour répondre aux besoins de la population. Cela commence par défendre pied à pied nos intérêts de travailleurs.

                                                Nathalie ARTHAUD

 

 

PSA Stellantis : pour la démocratie ouvrière à la CGT ! Avec les militants de la section CGT de Poissy que veut démanteler la Fédération de la métallurgie

Soyons à leur côté, signons la pétition

https://www.change.org/p/contre-l-exclusion-de-la-cgt-du-syndicat-cgt-psa-poissy-et-de-jean-pierre-mercier/signatures/confirm?token=03b4a5d9-b164-4691-93b9-64b8d6d73750

 

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui jeudi 8 septembre, de 18 h. à 18 h.30. centre commercial du Val-Nord ;

-vendredi 9 septembre, de 15 h.45 à 16 h.45 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-samedi 10 septembre

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 225 :

                   Notre hebdomadaire en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord ;            

         -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC)

 

Samedi 17 septembre, pour la défense de l’espace Jean Vilar,

Déambulation en direction de la Maison de Claude Monet

Taxe foncière : une hausse qui ne frappe pas que les gros propriétaires

Le petit propriétaire ouvrier touché de plein fouet

 


La taxe foncière, que fixent et perçoivent les collectivités territoriales, connaît cette année sa plus forte hausse depuis 2010. Ceux qui reçoivent leur feuille d’impôts locaux en ce moment voient qu’elle augmente de 3,4 % en moyenne, avec des pointes à 13 % pour Marseille et même 19 % pour Mantes-la-Jolie. Si elle ne touche que les propriétaires, elle n’épargne pas les plus modestes d’entre eux, frappant donc au porte-monnaie des travailleurs ayant économisé toute leur vie pour ne plus avoir de loyer à payer.

         Les communes, mises à la diète par l’État depuis des années, voient leurs dépenses énergétiques grimper en flèche et disent n’avoir pas le choix. Mais pour que les services municipaux, comme tous les services vitaux, cessent de se dégrader, ce sont les revenus de la classe capitaliste qu’il faut utiliser, pas ponctionner le reste de la population.