lundi 27 février 2017

Argenteuil : parkings, des habitants en colère


La colère monte

 

 
La municipalité a décidé la transformation des abords de la cité Joliot-Curie, du côté de la rue Yves Farges.

Les travaux actuels entraînent d’énormes difficultés de stationnement pour les habitants qui sont obligés de se débrouiller pour garer leur véhicule où ils le peuvent. La colère monte.

Il y a toutes les raisons de penser qu’une fois les travaux terminés et les quelques places de parkings aménagées dans la rue Yves Farges transformée, ce problème va durer.

Et alors, doivent penser les édiles d’Argenteuil !

La cité Joliot-Curie si loin de leurs préoccupations.

Colonisation : la barbarie du capitalisme, un point c'est tout


Colonisation : la barbarie du capitalisme
 
De Fillon à Le Pen, en passant par Estrosi ou Dupont-Aignan, les politiciens de droite et d’extrême droite se retrouvent tous dans la défense du colonialisme.

Les quelques nuances apportées dépendent du lieu et de la période où les déclarations sont faites, puisque le même Fillon, quelques jours avant Macron, déclarait au Quotidien de La Réunion que « L’esclavage, la colonisation, la traite des êtres humains, étaient des abominations. » Mais Marine Le Pen a parlé de « crime contre son propre pays » pour les paroles de Macron à Alger. C’est la position de ceux qui prétendent voir un rôle positif, une mission civilisatrice dans l’histoire coloniale française, faite de violences, de pillages, de massacres, d’exploitation institutionnalisée, au plus grand profit des capitalistes et de leurs banques.

Après la conquête d’Alger en 1830 par un corps expéditionnaire de 37 000 hommes, les 130 ans de colonisation de l’Algérie furent une longue suite de guerres et d’actes barbares, de traitements inhumains voire de mains coupées. De 1840 à 1848, le général Bugeaud et ses troupes, au nom de l’intérêt agricole, c’est-à-dire de l’expropriation forcée des terres de la petite paysannerie, fit fondre la population autochtone d’un tiers. À coups d’enfumages dans les grottes – la méthode appliquée par Cavaignac pour exterminer les tribus récalcitrantes –, de villages brûlés, de répression sauvage des indigènes ou des musulmans, comme étaient nommés les Algériens par les autorités françaises, les terres, les meilleures surtout, leur furent confisquées. En 1920, par vagues, un million d’hectares de terres fertiles volés, l’équivalent d’un pays comme le Liban, étaient passés aux mains des colons européens.

L’œuvre « civilisatrice » de la colonisation, ce fut aussi le portage, le transport à dos d’homme, système rentable pour lequel des opérations de ratissage furent organisées, en Algérie comme en Afrique de l’Ouest. Dans cette dernière, en 1925, les populations devaient donner 12 à 15 jours par an pour cette tâche. Ce fut le travail forcé, en principe interdit mais pratiqué sous forme de prestations en nature. Ce fut le Code de l’indigénat, ensemble juridique et réglementaire répressif à l’usage des seuls indigènes, instauré par Jules Ferry en 1881 et qui privait les Algériens de la majorité de leurs libertés et de leurs droits. Ce fut l’impôt de la capitation, imposé au tournant du siècle, en nature puis en espèces, qui contraignit les pauvres à vendre leur chèvre ou leur vache. Pire, la mission civilisatrice de la France, ce furent les épidémies et les famines qui frappaient des populations épuisées, la famine de 1867 causant 500 000 victimes.

Clairement, pour les colonisateurs, les colonies devaient être uniquement sources de profits. Une loi sur l’autonomie financière de celles-ci fut promulguée en 1901, dans le sens où elles ne devaient pas coûter le moindre centime à la métropole. C’est ainsi que les 500 kilomètres du chemin de fer Congo-Océan, construit entre 1921 et 1934 par 130 000 Africains réquisitionnés, se solda par la mort de 15 000 ou 20 000 d’entre eux, pour envoyer vers la métropole le coton du Tchad et de Centrafrique, le manganèse et le bois du Gabon, ou encore les oléagineux et le cuivre du Congo. « J’ai vu construire des chemins de fer, on rencontrait du matériel sur les chantiers. Ici, que du nègre. Le nègre remplaçait la machine, le camion, la grue ; pourquoi pas l’explosif aussi ? », se révoltait en 1929 le journaliste Albert Londres.

Le mouvement ouvrier, depuis sa naissance, a toujours combattu le colonialisme. Mais, plus de 50 ans après l’indépendance de l’Algérie, obtenue à la suite d’une guerre meurtrière, il se trouve toujours, dans la bourgeoisie française et parmi ses politiciens, des nostalgiques de cette époque.

                              Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2534)
 
 

 

Accident mortel du travail ! 900 euros la vie d'un bûcheron


900 euros, la vie d'un bûcheron

 
Le 3 juillet 2015, un bûcheron de 26 ans était tué sur le coup, au travail, par la chute subite d'un peuplier à Saint-Dier-d'Auvergne.

Le gérant de la société forestière, qui n'était pas lui-même bûcheron, donnait ses consignes oralement, sans fournir les éléments techniques nécessaires à la connaissance des risques présentés par chaque chantier.

Le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand a jugé que ce gérant ainsi que l'entreprise n'étaient pas coupables d'homicide involontaire. Le patron a seulement été condamné à trois amendes de 300 euros, pour non-respect des règles de sécurité et non-conformité dans l'organisation du chantier, avec sursis ! Il pourra même continuer à diriger l'entreprise.

Pour la justice, la vie d'un ouvrier ne vaut pas bien cher.

dimanche 26 février 2017

Argenteuil, fête de Lutte ouvrière avec un meetign de Nathalie ARTHAUD



A Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière

 Samedi 11 mars

Complexe Jean Vilar

A partir de 17 heures (entrée libre)

Musique classique - Librairie-Badges
A 17 heures 30, débat :
« Les communistes révolutionnaires dans les élections présidentielles »

 A 19 heures (entrée libre)
Meeting
De Nathalie ARTHAUD





Puis, à 20 heures, sur réservation
L’Apéro, le banquet, suivi de la soirée dansante.



Un moment de musette puis le groupe des




« moonlights swampers »


Cette soirée est l’occasion de se retrouver dans une ambiance fraternelle, celle de la meilleure tradition du mouvement ouvrièr. Elle s’adresse à nos proches, mais aussi à d’autres militants, et tous ceux qui estiment notre combat et notre pugnacité.

Réservez vite maintenant : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à l’ordre de « D. MARIETTE »

Pour tout contact : 06.99.49.98.64. et MDommarie@aol.com

PCF, une politique électoraliste suicidaire. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière


PCF : un “pacte de majorité” pour aller plus vite dans le mur

Alors que Mélenchon et Hamon annoncent chacun de leur côté que, comme on pouvait s’y attendre, ils ne se présenteront pas ensemble, un article du journal L’Humanité du 21 février titrait : « Rassemblement, la page n’est pas tournée pour tous ».

Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, propose une rencontre aux différents candidats de gauche pour « un pacte de majorité à gauche ». Olivier Dartigolles, porte-parole du parti, a déclaré de son côté : « La direction du PCF ne se résigne pas à une gauche désunie, dans une situation de danger extrême pour la démocratie et l’avenir social du pays. »

Après s’être exclu de lui-même de la campagne électorale en ne présentant pas de candidat, et en choisissant de se rallier à Mélenchon, le PCF continue de se saborder. Malgré le ralliement de celui-ci, Mélenchon ne s’est montré prêt à aucune concession, annonçant qu’il présentera ses propres candidats aux législatives, et ne s’engageant pas au désistement en faveur des candidats du PCF, y compris dans les circonscriptions où le PC a encore des députés.

Avec la victoire de Hamon lors des primaires socialistes, la direction du PCF a pensé trouver une possibilité de marchander le sauvetage de certains de ses élus. « Avec la désignation de Hamon et le décrochage de Fillon, la possibilité existe d’un pacte de majorité pour battre la droite, l’extrême droite et Macron. Le PCF depuis des mois invite à ce rassemblement de tous ceux qui veulent sortir de l’impasse sociale-libérale de ces cinq dernières années », déclarait Pierre Lacaze, un secrétaire départemental du PCF.

Aux travailleurs révoltés par la politique antiouvrière menée par le gouvernement de Hollande durant cinq années, la direction du PCF ne propose donc que de se raccrocher à un hypothétique rassemblement derrière un ex-ministre de Hollande, Hamon, ou un admirateur de Mitterrand, Mélenchon. Ce sont pourtant les différents gouvernements de gauche, de celui de Mitterrand de 1981, avec ses quatre ministres communistes , à celui de Hollande, qui ont dégoûté et démoralisé les travailleurs au point d’en pousser un nombre de plus en plus important à voter pour le Front national. Cette politique unitaire a même été poussée jusqu’à appeler, sous prétexte de battre le FN, à voter pour des candidats de droite parmi les plus antiouvriers, comme en 2002 pour Chirac et lors des dernières élections régionales pour Xavier Bertrand et Christian Estrosi.

La direction du PCF s’obstine ainsi dans une politique suicidaire. Malheureusement, elle y entraîne avec elle ceux de ses militants qui sont réellement attachés à la défense des intérêts des travailleurs.

                                          Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2534)

Dassault Argenteuil, poker menteur, et "ingénuité" des édiles


Une façon bien cavalière de « tenir au courant »




Nous en apprenons de bien belles sur le site internet de la CGT Dassault Argenteuil sur l’intérêt réel que le maire d’Argenteuil porte aux inquiétudes des travailleurs de chez Dassault sur l’avenir de cet entreprise sur la commune. Nous extrayons le passage suivant de leur article du 24 février : « Vos élus CGT ont appris par hasard qu’une conférence de presse au sujet de notre établissement devait se tenir jeudi à 15h30 à la mairie d’Argenteuil.

 Premier étonnement : Georges Mothron,  le maire, que nous avions rencontré en décembre 2016 pour l’alerter de ce que nous redoutions (un affaiblissement dangereux  de notre établissement) devait nous « tenir au courant » des éventuelles informations qu’il pourrait obtenir auprès de ses contacts politiques.  Il n’en a rien été… un oubli ?

 Deuxième étonnement : Nous sommes allés à la conférence de presse… mais une fois installés dans la salle nous avons entendu l’assistant du maire dire « on bouge, il faut les squeezer ». Le lieu de la conférence de presse a été immédiatement déménagé vers une partie privée de la mairie dont l’accès nous a été interdit !!! ...»

         Sans commentaire.


Crédulité à bon compte


Le parisien de vendredi, sans doute suite à cette conférence de presse consacrait un article à ce sujet qui était intitulé : « Le maire confiant sur l’avenir de l’usine Dassault ». Pour cela, ce dernier s’appuie ce que lui a dit le PDG de chez Dassault : « Il m’a assuré qu’il n’y aurait pas de fermeture de l’entreprise d’ici dix à quinze ans et m’a parlé de 230 personnes transférées et non de 300 ».

         Comme si ce PDG allait lui dire autre chose et lui faire de vraies confidences… Dans la réalité, le PDG décide, et l’édile écoute. D’autant plus que celui-ci apparemment veut bien entendre que ce l’on veut bien lui dire.

        

Il veut quoi, donner en plus des bonbons aux actionnaires ?

Quant à l’ancien PS qui avait promis de nous commenter nos articles sur le sujet, qui ne l’a toujours pas fait, qui dirige un conseil économique d’Argenteuil, il regrette, toujours selon le Parisien 95…« que pas grand-chose n’ait été fait pour accompagner Dassault sur le territoire… »

         Il voudrait quoi ? Que les habitants d’Argenteuil mettent encore plus d’argent de leur poche pour aider les actionnaires de Dassault ? Qu’ils les subventionnent peut-être ? Pas question !

         Comme si ces actionnaires ne bénéficiaient pas déjà de profits importants réalisés sur le dos des travailleurs, et via les commandes d’Etat et autres subventions de celui-ci payées justement par tous les habitants, de la Ville et d’ailleurs !

Violences policières : des jeunes manifestent


Manifestation de lycéens contre les violences policières

 


Jeudi 23 février, 16 lycées parisiens ont été bloqués par les élèves, pour protester contre les violences policières.  Puis un millier de lycéens venus de Paris et de la petite couronne ont manifesté place de la Nation.

Certains de ces jeunes étaient présents lors des manifestations contre la loi travail au printemps dernier et avaient déjà fait l’expérience des violences policières.

Une  expérience qu’ils n’ont pas oubliée.  

Legrand... profit


Limoges
Legrand ou comment les patrons peuvent être voleurs… et menteurs
 
Le 23 février dernier, les salariés de Legrand ont débrayé pour exiger de vraies augmentations de salaire et rétablir la vérité sur les annonces faites par la direction quelques jours avant, celle-ci se félicitant dans la presse locale d’une augmentation de 1,9 % des salaires et de la perspective de 150 à 300 emplois d’ici 2019.

En réalité, Legrand ne propose que 0,7 % d’augmentation générale, le reste étant composé d’augmentations et de primes individuelles (alors que pour les actionnaires ce sera 4,5 %). Quand aux embauches, bien souvent le passage en CDI d’employés déjà dans l’entreprise, elles sont loin de ombler les départs en retraite. En 2016, ce sont ainsi 59 emplois qui ont été supprimés dans la région.

Pourtant ce n’est pas l’argent qui manque : en 9 ans, les dividendes ont augmenté de 180 %. Ce n’est pas non plus le travail qui manque : l’an dernier, l’entreprise a eu recours à 200.000 heures de travail en intérim, soit l’équivalent de 133 temps plein !

Pour les salariés de Legrand comme dans toutes les entreprises, c’est des embauches, une augmentation conséquente des salaires avec aucun en dessous de1800 euros nets qu’il faudrait !