900 euros, la vie d'un bûcheron
Le 3 juillet 2015, un bûcheron de
26 ans était tué sur le coup, au travail, par la chute subite d'un peuplier à
Saint-Dier-d'Auvergne.
Le gérant
de la société forestière, qui n'était pas lui-même bûcheron, donnait ses
consignes oralement, sans fournir les éléments techniques nécessaires à la
connaissance des risques présentés par chaque chantier.
Le
tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand a jugé que ce gérant ainsi que
l'entreprise n'étaient pas coupables d'homicide involontaire. Le patron a
seulement été condamné à trois amendes de 300 euros, pour non-respect des
règles de sécurité et non-conformité dans l'organisation du chantier, avec
sursis ! Il pourra même continuer à diriger l'entreprise.
Pour la
justice, la vie d'un ouvrier ne vaut pas bien cher.
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