dimanche 1 novembre 2015

Argenteuil : repas des anciens supprimé, pour eux, les "vieux" sont déjà morts



« Les vieux » aurait dit Jacques Brel

La pétition que nous avons initiée pour le maintien du repas des anciens et le coffret offert à ces derniers qui ne peuvent s’y déplacer continue à être signée.
         Cette annulation scandalise un grand nombre des participants à ces banquets, et également d’habitants qui, ne s’y rendant pas eux-mêmes, ne peuvent que reconnaître qu’ils étaient l’occasion pour des anciens de se retrouver, et cette rencontre était même pour certains, la seule fête de l’année. Il y a bien sûr une minorité qui considère que la municipalité ne pouvait pas faire autrement, et qui accepte en revanche sans sourciller qu’elle ait décidé de payer sur 4 ans 13,6 millions d’euros pour vite mettre un terme à un contentieux avec la grande entreprise Spie-Batignolles ! 13,6 millions d’euros !
         La municipalité dispose des salles. Elle peut compter sur les agents municipaux. Elle pouvait utiliser sa propre cantine municipale pour préparer, comme cela se faisait naguère, un repas de qualité. Elle pouvait faire appel aux « ressources » musicales locales pour l’animation. L’Estudiantina n’aura sans doute pas refusé de répondre à l’appel, etc, etc.
         Mais lorsque l’on est loin, très loin, de la population, ce ne sont plus des questions que l’on se pose.

Pétition : « les séniors en colère »

« C’est avec consternation et incompréhension que les habitués aux banquets des anciens organisés depuis des décennies sur la Ville ou que les bénéficiaires des coffrets offerts pour ceux qui n’y participaient pas, ont appris leur annulation pour cette fin d’année 2015. Ces banquets ou ce cadeau étaient un hommage qui leur était rendu, au-delà du fait que pour un certain nombre d’entre nous, ils étaient l’unique sortie conviviale annuelle.
         En conséquence, les soussignés demandent que la municipalité revienne sur cette décision et se donne les moyens de les organiser en décembre ou d’offrir le coffret traditionnel. A défaut, les anciens de la commune ne pourraient que recevoir cette décision municipale d’annulation que comme le signe d’un mépris à l’égard de ceux qui ont derrière eux une vie de labeur au bénéfice de tous et que l’on croyait devoir être un minimum respectés. »
                                   Lutte Ouvrière-Argenteuil le 25.10.15.
                                    A renvoyer à notre adresse : 2 rue Rouquès

Retraites : un accord scélétat contre le monde du travail



Un accord scélérat

Contrairement aux informations répétées en boucle par certains médias, seuls trois syndicats ont ratifié l'accord sur les retraites complémentaires. Cet accord oblige les salariés à travailler un an de plus, jusqu'à 63 ans, pour toucher leur retraite complémentaire sans décote. Le texte prévoit également un blocage du montant des pensions.
         Cet accord n'est pas destiné à "sauver les retraites complémentaires" comme l'annoncent triomphalement les porte-parole du Medef, du gouvernement, comme ceux de la CFDT et de la CFTC signataires, mais à réduire la part payée par le patronat. Il n'est pas non plus "une liberté accordée aux salariés", comme a osé déclarer Hollande, mais un grossier chantage sur le montant des pensions. Il ouvre la porte à un nouveau report de l'âge de départ en retraite.
         On nous parle à ce propos d'«avancée ». Mais des avancées comme celles-là sont de vrais reculs. Il faut arrêter cela !

L’article sur le sujet de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine

Retraites complémentaires : un accord contre les salariés

Les représentants du patronat et des syndicats CFDT, CFTC et CFE-CGC doivent se rencontrer à nouveau le vendredi 30 octobre pour finaliser leur accord sur le financement des retraites complémentaires des salariés du privé.
         Pour réduire le déficit des caisses Agirc et Arrco, creusé par le chômage et la baisse des salaires, l’accord se résume à une série d’attaques en règle contre les travailleurs.
         C’est le cas pour les retraités, qui vont voir le gel des pensions, en vigueur depuis 2013, prolongé pendant trois ans par le biais d’une sous-indexation des augmentations, à 1 % en dessous de l’inflation officielle. Les revalorisations éventuelles seront de plus repoussées d’avril à novembre, les rendant encore plus dérisoires.
         Mais ce sont aussi tous les futurs retraités du secteur privé qui vont payer. Le prix d’achat du point de cotisation, permettant le calcul du montant de la retraite complémentaire, va augmenter de 8,5 % d’après la CGT. Cela veut dire que, pour une vie de travail d’une durée identique, les salariés vont voir leur pension baisser d’autant. À cela va s’ajouter un mécanisme de décote qui fera qu’à partir de 2019 un salarié ayant l’âge requis pour partir à la retraite et ayant cotisé tous les trimestres prévus devra travailler une année supplémentaire pour toucher sa pension complémentaire complète. Sinon, elle sera amputée de 10 % pendant deux à trois ans, soit une baisse de plus d’un mois par an.
         Dans les faits, cela va signifier un nouveau report de l’âge de départ à la retraite à 63 ans. Et encore, ce sera pour ceux qui ont toujours un emploi car, pour la majorité des salariés qui sont au chômage au moment de partir en retraite, pour tous ceux qui n’ont pas leurs trimestres de cotisation, c’est la baisse de pensions déjà réduites qui va s’appliquer.
         Après Sarkozy qui avait repoussé à 62 ans l’âge du départ à la retraite en 2010, après Hollande qui avait augmenté le nombre de trimestres de cotisation nécessaires pour avoir une retraite de base complète en 2012, c’est au tour des retraites complémentaires d’être rabotées par le patronat, avec la complicité de certains syndicats et l’aval du gouvernement.
         Valls s’est réjoui de ce qu’il appelle un compromis équilibré. Dans la réalité, les 6 milliards d’économies prévus à terme par l’accord vont être entièrement payés par les salariés. Les patrons, qui au cours de la négociation ont fait mine d’accepter une légère hausse de leurs cotisations, ont reçu du gouvernement l’assurance qu’elle serait entièrement compensée par une baisse de leur contribution à la branche accidents du travail-maladies professionnelles de la Sécurité sociale.
         On comprend mieux pourquoi Gattaz, toujours en train de hurler la bouche pleine, a tenu à remercier le gouvernement lors de la conférence sociale tenue trois jours après l’accord.
                                                                   Gilles BOTI



Demain lundi 2 novembre
France 2 :  Interview de Nathalie Arthaud
Les 4 vérités
à 07h40

samedi 31 octobre 2015

FR3 : Nathalie Arthaud était sur FR Ile de France à 12 heures aujourd'hui

Elections régionales dans le Val d'Oise : ils n'ont pas assez à faire dans leurs communes ?


Des notables qui rêvent d’être encore plus notables

La chef de file de la droite aux élections régionales en Ile de France vient de dévoiler sa liste de ses 23 candidats pour le Val d’Oise. Elle regroupe pour l’essentiel un grand nombre de maires de droite du département. Dans ce monde politicien de notables, rien d’étonnant à cela. Permanents et bientôt doublards pour certains qui vont être élus, loin de la population et du salariat, la loi du genre.

         On notera toutefois l’absence sur cette liste de Georges Mothron, le maire d’Argenteuil, qui aurait pu figurer en position non-éligible sur cette liste. Il est vrai que lors de la présentation de cette dernière, Poniatowski, le chef des Républicains du Val-d’Oise a déclaré : « Ce pack Val d’Oisien marque la forte volonté de Valérie Pécresse de mettre au service de la région une équipe qui saura par son énergie, son expérience, son sérieux et son travail, remettre le Val d’Oise au cœur de l’Ile-de-France. ». Ils n’ont pas jugé le maire d’Argenteuil à la hauteur de cette profession de foi ? Energie, expérience, sérieux, travail !

         Bon, pour représenter Argenteuil, il y a bien Xavier, en douzième position. Toujours médiocre.

LVMH et Le Parisien : avec la presse, c'est mieux d'imposer sa loi en direct dirait Bolloré


Ils achètent la presse, c’est mieux pour eux d’acheter les titres directement

 

Les journaux Le Parisien et Aujourd’hui en France sont en passe d’être rachetés par Bernard Arnault, le patron de LVMH. Celui-ci possède déjà Les Echos et l’hebdomadaire Investir le Journal des Finances. Ses copains du club très fermé des grands milliardaires sont tout autant fournis. Patrick Drahi, propriétaire de Numericable-SFR a récemment racheté Libération et l'Express, Xavier Niel (Free) est coactionnaire du Monde et du Nouvel Observateur. On connaît l’amour ancien pour la presse de Serge Dassault, qui possède le Figaro…

         Au moins, les choses sont toujours un peu plus claires : la liaison étroite entre les grands magnats capitalistes et la presse, comme avec les autres grandes médias par ailleurs.

         On verra ce que deviendra le Parisien-95. Il nous laissait déjà si peu de place. Ses journalistes peuvent, avant que l’affaire avec LVMH soit définitivement conclue, nous en laisser dans les semaines qui viennent un peu plus.

         Ensuite, il y aura toujours la presse révolutionnaire. Lisez Lutte Ouvrière !

Taxe d'habitation : petits oublis des uns et des autres


Baisses d'impôt, encore un mensonge gouvernemental

 
Valls et Hollande ont beau se targuer d’avoir baissé les impôts, la réalité est inverse. Suite à différentes réformes du calcul du revenu fiscal de référence, près de 250 000 ménages modestes doivent désormais payer la taxe d’habitation alors qu’ils en étaient exonérés. D'autres doivent payer la taxe foncière. 

         Les nouveaux imposables sont surtout des personnes âgées jusqu'à là  trop pauvres pour même payer l’impôt sur le revenu, en particulier des veuves qui ont perdu le bénéfice de la demi part fiscale. Avec des pensions gelées depuis des années, ces retraités se retrouvent dans la gêne. 
 
         Le gouvernement est tout à fait conscient de la gravité de la situation, mais pour l’instant... il « réfléchit » sur ce qu'il pourrait faire. Indécent, pour ne pas dire crapuleux.
         Dans sa campagne «0% de hausse d’impôt », c’est un aspect que le maire d’Argenteuil a également complètement occulté.
 




        
  


vendredi 30 octobre 2015

FR3 : Nathalie ARTHAUD dans les médias

Demain samedi

31 octobre


Passage dans les médias

Interview de Nathalie Arthaud sur France 3 Ile-de-France

à 12h00

Argenteuil : une confusion inadmissible entre ressources municipales et propagande


Pas question pour les habitants de tomber dans le panneau.
Cette propagande, à quel prix ?

 
Les Argenteuillais qui marchent les yeux ouverts ont pu hier prendre connaissance de la campagne de pub de la municipalité d’Argenteuil sur les grands panneaux de l’afficheur Decaux. La référence au site « Argenteuil.fr » indique, sans aucun doute, la signature du commanditaire.

         Cette campagne a deux axes : les impôts n’ont pas augmenté à Argenteuil, et l’affreux Doucet en veut à la ville d’Argenteuil. Bien évidemment, des centaines d’Argenteuillais ont vu leur taxe d’habitation cet automne, mais là n’est pas le sujet. Nous avons déjà traité la question sur ce blog la semaine passée. Le second aspect concerne le duel qui n’en finit pas entre ces deux messieurs, mais comme cela n’intéresse personnel, nous n’en dirons pas plus, même si la responsabilité du député PS dans la politique gouvernementale actuelle est une évidence.

         En revanche, l’existence de cette campagne nous laisse quelque peu interloqué.

         Elle a un caractère de propagande très orientée, et cela ne pose pas un gros problème durant cette période pré-électorale ?

         1. C’est acceptable que la collectivité, ‘c’est-à-dire les impôts de tous, contribue au financement d’une campagne politique d’un camp ?

         2. Quant au financement, de deux choses l’une : ou l’afficheur opère gratuitement, et c’est un soutien politique qui n’entre pas dans le soutien légal des entreprises aux partis. Ou la municipalité a payé, et elle l’a fait alors qu'elle’prétend ne pas avoir d’argent. Et dans ce cas, retour à la case 1.

         1 et 2 : c’est profondément inadmissible !