dimanche 21 décembre 2014

Banquet, fête de Lutte Ouvrière à Argenteuil le 8 mars 2015



Réservez votre dimanche 8 mars 2015. Dans maintenant deux mois et demi
Le 8 mars, la disponibilité de la salle a bien fait les choses

Le 8 mars
Journée internationale de lutte des femmes décidée par le mouvement ouvrier international d'avant 1914


Fête-Banquet de Lutte Ouvrière à Argenteuil

le Dimanche 8 mars 2015, à partir de 12 heures

Meeting avec Nathalie ARTHAUD à 12 heures 45 (entrée libre)

Espace Jean Vilar

 Apéritif, Repas, Librairie, Coin pour les enfants, Animations, Après-midi dansante,

 Librairie, Conférence du neurophysiologie Marc Peschanski sur "le cerveau," musique classique...
-15 euros, enfants accompagnés de moins de 14 ans : 7 euros-
(envoyer les chèques à D MARIETTE à son ordre, au 2 rue Rouquès à Argenteuil)










Atos, Xéros, grandes manoeuvres spéculatives à risques... pour les travailleurs



Du cœur, non, mais du cash très certainement !

Atos participe à la grande foire spéculative d’acquisitions-achats d’entreprises. Elle est en train d’acquérir l'activité d'externalisation informatique du groupe américain Xerox. Le prix de la transaction de la transaction s'élèverait au minimum à 850 millions d'euros. L'opération devrait se conclure au deuxième semestre 2015... L’action Atos vient de faire vendredi un bond notable à la bourse de Paris.
         Atos paierait « cash » cette acquisition, sans avoir donc à passer par l’endettement. Cela indique la puissance des liquidités financières réalisées sur la sueur des travailleurs et sur la marche du monde.
La branche informatique de Xerox emploie près de 10 000 personnes dans 45 pays, dont 4.500 aux Etats-Unis et 3800 au Mexique.
         Pendant ce temps-là, à Bezons, Atos est en train de se débarrasser d’une de ses activités au profit du groupe Manpower-Proservia, processus que dénoncent les travailleurs.
         Achat d’un côté, vente d’un autre, c’est la loi du capitalisme. Des manœuvres qui se font au profit des actionnaires qui n’en peuvent plus, mais aux dépens des travailleurs.
         Si le PDG et les actionnaires sont contents, les travailleurs d’Atos et de Xéros ont du mouron à se faire. Les premiers n’en auront jamais assez, et voudront rentabiliser encore davantage leurs investissements spéculatifs, en mutualisant comme ils disent. Et les travailleurs des deux côtés de l’Atlantique et du monde savent ce que cela signifie.
         Contre les menaces que portent toutes les opérations d’acquisitions-achats : travailleurs d’Atos et de Xéros unissez-vous !

Bezons, le 19.11. La seule réponse des travailleurs du monde

Maison départementale des syndicats de Cergy : qui s'y frotte s'y chauffe



Quelques photos du rassemblement à Cergy devant le conseil général vendredi (remerciements à Daniel H.)










samedi 20 décembre 2014

Maison des syndicats de Cergy : mobilisation crescendo, premier recul !


 

Que vive la Maison départementale des syndicats de Cergy !

 
Nous étions très nombreux hier matin rassemblés tout autour du conseil général de Cergy. La mobilisation qui s’est développée depuis des mois contre l’expulsion des syndicats de leur Maison départementale va crescendo.
     Elle vient déjà d’obliger le président et la majorité de ce conseil général à un premier recul. Le message suivant a été remis à la délégation qui était reçue hier, à l’occasion du rassemblement : « Le Président invite les représentants de la maison des syndicats à démarrer des négociations formelles sur l’avenir de la maison des syndicats. Dans ce cadre, il s’engage à ne pas donner suite à la procédure de résiliation des conventions d’occupation des locaux et à ne pas solliciter auprès des autorités compétentes l’expulsion des occupants. Il propose la constitution d’un tour de table avec……. Pour pouvoir pérenniser cette maison. Cette rencontre sera fixée d’un commun accord dès le début de la semaine prochaine ».
      Un premier recul, mais il s’agit maintenant de discuter du maintien de la prise en charge par le conseil général des frais de fonctionnement de la maison des syndicats (200 000 par an, soit autour de 0,20 euro par habitant du Val d’Oise !).
       En tout cas, un beau rassemblement, et un premier recul.
       M. Bazin qui voulait jouer les fier-à-bras dans cette affaire doit certainement commencer à s’en mordre les doigts.

Finances locales : à Argenteuil comme ailleurs, s'en prendre à la dictature de la bourgeoisie sur la société


S’en prendre à la bourgeoisie, au pouvoir sur la société des grands groupes industriels et financiers

 
Conseil municipal après conseil municipal, la municipalité d’Argenteuil prend des mesures contre la vie de la population : hausse des tarifs, baisse des subventions, suppressions de services rendus à la population, suppression de postes. Elle justifie ces mesures par la « situation financière de la Ville ». Mais elle n’approfondit jamais la question. La « gestion P. Doucet » lui suffit comme explication. Elle ne s’en prend ni aux banques, ni à la politique gouvernementale. Ce serait certes dénoncer le pouvoir de la bourgeoisie sur la société et appeler à le combattre,  c’est-à-dire des idées, un programme, à des années-lumière » des références idéologiques des dirigeants de la municipalité d’Argenteuil.
      Ce que vous n’entendrez pas au conseil municipal d’Argenteuil, vous pourriez l’entendre à celui de Bezons. Ci-dessous la prise de position de Michel CAMPAGNAC, conseiller municipal Lutte Ouvrière, prononcée lors du dernier conseil municipal de Bezons.
 
« Cela fait des années que les différents gouvernements contraignent les communes à gérer davantage de services tout en leur donnant moins de moyens financiers pour fonctionner. Mais cette fois ci, il y a un changement d'échelle et les sommes qui vont manquer sont d'une autre ampleur. Bezons n'est d'ailleurs pas la seule commune confrontée à cette situation. Toutes les communes le sont. A Gennevilliers, par exemple, la municipalité parle de « baisse historique » ou de « budget casse-tête » ; là-bas aussi, le gouvernement impose de se passer de 4 millions en 2015 pour faire fonctionner les services.
      De fait, les décisions du gouvernement consistent essentiellement à imposer à la population des sacrifices, en supportant des services publics qui fonctionnent moins bien.
     La municipalité a chiffré et comparé en terme de services ce que représentent l'ensemble des baisses de dotations de l’État. Et je partage cette façon de voir les choses : en donnant moins, le gouvernement nous demande de vivre avec moins de places pour accueillir les enfants en crèches ou, moins de services de santé ou encore, moins de rénovations des écoles, bref il voudrait que nous acceptions de nous passer de choses indispensables. La municipalité parle de « choix difficiles », c'est le moins que l'on puisse dire. Mais cela risque de continuer. Et peut-être que nous verrons demain que nous n'avions pas vraiment à choisir entre la disparition de tel ou tel service car tous sont menacés.
      Les baisses de ressources des communes ne sont d'ailleurs qu'un des volets de la politique des gouvernements, qui consiste à supprimer des emplois dans les services publics. A Bezons, rien que cette année, comme dans bien d'autres villes, nous avons été confrontés aux suppressions d'emploi à La Poste, mais aussi, maintenant, dans le lycée que le gouvernement ne veut plus considérer comme un établissement difficile qui mérite des moyens supplémentaires, au titre de la ZEP, (zone d'éducation prioritaire). Cela signifiera sans doute moins de surveillants, moins d'enseignants et de personnel, des classes avec des élèves en plus grand nombre et sans doute des difficultés plus importantes elles aussi.
     Pour justifier toutes les suppressions d'emplois dans les services publics, ceux de la ville, ceux des écoles ou de l’hôpital, le gouvernement nous sert toujours le même prétexte, celui des économies qu'il faudrait impérativement faire car il devrait dégager toujours plus de ressources pour aider le patronat.
      Quand d'un côté, le gouvernement affirme qu'il ne peut plus aider les plus modestes, il décide de l'autre d'aider toujours davantage les actionnaires des entreprises. Si aujourd'hui les caisses de l’État sont vides, c'est qu'elles ont servi à financer le grand patronat par tous les bouts. Même la presse favorable aux patrons le dit. Je cite par exemple le Figaro, le journal du multimilliardaire Dassault, qui titrait il y a peu : « les aides aux entreprises sont coûteuses et peu efficaces » (18.06.2013) il les chiffrait lui-même à plus de 110 milliards par an.
       Cette politique dure depuis des années et, permet-elle de résorber le chômage ? Bien sûr que non. Au contraire, elle vide les caisses de l’État et conduit en plus à supprimer des emplois dans les services publics et, du coup, à aggraver encore le chômage. D'ailleurs, les patrons le disent eux- mêmes : ce ne sont pas les aides qui leur permettent d'embaucher, mais le carnet de commande. Ils prennent tout de même les aides de l’État qui leur permettent par contre de chouchouter leurs actionnaires. C'est encore la presse patronale qui le dit et je cite par exemple les Échos qui écrivait il y a peu : « la France championne du monde des versements de dividendes » avec plus de 40 milliards reversés par les grosses sociétés à leurs actionnaires cette année. Et ce n'est qu'un aspect de la fortune de ces actionnaires.
       Voilà pourquoi nous en sommes là : les sacrifices pour les plus modestes à cause des cadeaux aux plus riches.
      Pour en revenir au budget de la ville je suis d'accord avec les protestations exprimées par la municipalité contre les restrictions imposées par le gouvernement mais je ne pourrais pas voter un budget qui prévoit de répercuter ces restrictions sur la population et les travailleurs de la ville. Les sacrifices demandés serviront-ils demain à redresser la situation ? Je ne le pense pas. Les coupes budgétaires d'aujourd'hui seront suivies d'autres. Elles ne feront qu'ajouter du chômage au chômage et des difficultés à ceux qui en ont déjà.
      Bien sûr, ces problèmes réclament des solutions qui dépassent les possibilités de la commune. Je pense d'ailleurs que ces problèmes n'ont pas de solution dans le cadre d'une société qui marche sur la tête. Une société dans laquelle on condamne des millions de personnes au chômage alors que l'on va exiger des autres travailleurs, toujours davantage d'efforts au travail.
      La solution, c'est de contraindre la bourgeoisie à prendre sur les fortunes accumulées, sur les profits des entreprises. Et ma conviction c'est qu'une mobilisation de l'ensemble du monde du travail déploierait l’énergie et la force suffisante pour contraindre le gouvernement et les patrons à faire ce qu'ils ne veulent pas faire aujourd’hui : prendre sur leurs profits pour assurer des emplois et aussi développer les services dont la population a besoin. »

Argenteuil, Agglomération : quand le maire s'étonne de ses grosses bêtises


Pas sérieux s’abstenir

 
Une décision administrative attendue fait donc que la commune d’Argenteuil ne pourra quitter l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons au 1er janvier prochain comme  le prince local le voulait. Commentant cette décision, celui-ci a déclaré : « Pour être très clair, j’ai le sentiment profond que l’Etat Socialiste a déclaré la guerre à la commune d’Argenteuil qui n’avait vraiment pas besoin de cela »… « Nous avons bien compris que nous étions seuls et que l’Etat socialiste, dont je parlais en introduction, jouait clairement contre nous et les intérêts des Argenteuillais. »
         Tout cela prêterait seulement à sourire s’il ne s’agissait pas d’un élément important de l’avenir des habitants.
         « L’Etat socialiste » ! « l’Etat socialiste » déclarant « la guerre à Argenteuil » ! Ces termes donnent simplement une idée du sérieux avec lequel les affaires publiques locales sont menées.
         En avril, découvrant qu’il ne contrôlait pas l’Agglomération d’Argenteuil- Bezons, le nouveau maire décidait  purement et simplement d’annuler de fait le résultat des élections communautaires en en changeant a posteriori les règles. Décision rejetée ! Cet été, à la hussarde, il décide de quitter cette Agglomération. Impossible !
         Le maire d’Argenteuil prend des mesures farfelues et il s’étonne qu’elles soient retoquées ! Lui est en revanche très étonnant.