Du cœur, non, mais du cash très certainement !
Atos participe à la grande foire
spéculative d’acquisitions-achats d’entreprises. Elle est en train d’acquérir l'activité
d'externalisation informatique du groupe américain Xerox. Le prix de la transaction
de la transaction s'élèverait au minimum à 850 millions d'euros. L'opération
devrait se conclure au deuxième semestre 2015... L’action Atos vient de faire
vendredi un bond notable à la bourse de Paris.
Atos
paierait « cash » cette acquisition, sans avoir donc à passer par l’endettement.
Cela indique la puissance des liquidités financières réalisées sur la sueur des
travailleurs et sur la marche du monde.
La
branche informatique de Xerox emploie près de 10 000 personnes dans 45 pays,
dont 4.500 aux Etats-Unis et 3800 au Mexique.
Pendant
ce temps-là, à Bezons, Atos est en train de se débarrasser d’une de ses
activités au profit du groupe Manpower-Proservia, processus que dénoncent les
travailleurs.
Achat
d’un côté, vente d’un autre, c’est la loi du capitalisme. Des manœuvres qui se
font au profit des actionnaires qui n’en peuvent plus, mais aux dépens des
travailleurs.
Si
le PDG et les actionnaires sont contents, les travailleurs d’Atos et de Xéros
ont du mouron à se faire. Les premiers n’en auront jamais assez, et voudront
rentabiliser encore davantage leurs investissements spéculatifs, en mutualisant
comme ils disent. Et les travailleurs des deux côtés de l’Atlantique et du
monde savent ce que cela signifie.
Contre
les menaces que portent toutes les opérations d’acquisitions-achats : travailleurs
d’Atos et de Xéros unissez-vous !
Bezons, le 19.11. La seule réponse des travailleurs du monde |
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