dimanche 21 décembre 2014

Atos, Xéros, grandes manoeuvres spéculatives à risques... pour les travailleurs



Du cœur, non, mais du cash très certainement !

Atos participe à la grande foire spéculative d’acquisitions-achats d’entreprises. Elle est en train d’acquérir l'activité d'externalisation informatique du groupe américain Xerox. Le prix de la transaction de la transaction s'élèverait au minimum à 850 millions d'euros. L'opération devrait se conclure au deuxième semestre 2015... L’action Atos vient de faire vendredi un bond notable à la bourse de Paris.
         Atos paierait « cash » cette acquisition, sans avoir donc à passer par l’endettement. Cela indique la puissance des liquidités financières réalisées sur la sueur des travailleurs et sur la marche du monde.
La branche informatique de Xerox emploie près de 10 000 personnes dans 45 pays, dont 4.500 aux Etats-Unis et 3800 au Mexique.
         Pendant ce temps-là, à Bezons, Atos est en train de se débarrasser d’une de ses activités au profit du groupe Manpower-Proservia, processus que dénoncent les travailleurs.
         Achat d’un côté, vente d’un autre, c’est la loi du capitalisme. Des manœuvres qui se font au profit des actionnaires qui n’en peuvent plus, mais aux dépens des travailleurs.
         Si le PDG et les actionnaires sont contents, les travailleurs d’Atos et de Xéros ont du mouron à se faire. Les premiers n’en auront jamais assez, et voudront rentabiliser encore davantage leurs investissements spéculatifs, en mutualisant comme ils disent. Et les travailleurs des deux côtés de l’Atlantique et du monde savent ce que cela signifie.
         Contre les menaces que portent toutes les opérations d’acquisitions-achats : travailleurs d’Atos et de Xéros unissez-vous !

Bezons, le 19.11. La seule réponse des travailleurs du monde

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