Un programme pour la lutte
Les attaques gouvernementales visent à économiser sur tous les budgets dits sociaux, de réduire l’accès aux soins, les pensions de retraite et les allocations-chômage, de réduire le nombre des fonctionnaires et de bloquer leurs salaires, mettant un peu plus à mal les services publics indispensables à la population et, carrément, d’imposer deux jours de travail gratuit à tous les salariés.
Face à cette attaque en règle contre les travailleurs et en faveur de la très mince couche des grandes familles capitalistes qui veulent maintenir et même augmenter leurs profits malgré le marasme économique, il faut dès maintenant que les revendications du monde du travail soient partout discutées, car personne ne réglera jamais les problèmes des travailleurs à leur place.
Les revendications essentielles se résument facilement : depuis l’augmentation et l’indexation des salaires, pensions et allocations, jusqu’au contrôle des travailleurs sur la production en passant par la répartition du travail entre tous, aux frais des capitalistes.
Discuter et mettre au point les moyens de la lutte, c’est-à-dire avant tout de la grève, qui frappe au cœur le capital, et surtout son contrôle par les travailleurs eux-mêmes. Cela ne pourrait être le fait que de comités de lutte, réunis dans les entreprises et les quartiers, afin de préparer réellement et dès aujourd’hui la contre-attaque si longtemps attendue.DM. À suivre. Des comités de lutte dans les entreprises et les quartiers.

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