Il y a encore très loin de la coupe gourmande du promoteur aux lèvres
Présentation d'une maquette lors du rassemblement festif du 21.9
Dernièrement, le journal économique Les Échos a consacré un article à la situation de « L’affaire Jean Vilar » suite à l’abandon du projet par la municipalité d’Argenteuil, projet qu’elle avait mené en commun avec le promoteur Fiminco.
Ce qui nous a frappé dans cet article, c’est son manque de sérieux. Son titre fait illusion, comme si l’affaire était réglée : « Val-d'Oise : la facture salée de l'abandon des « Promenades d'Argenteuil ». On y trouve également : « Le 6 décembre prochain, au tribunal judiciaire de Pontoise, ils (Les personnes et les entités assignées) feront face à la demande de dédommagement estimé à 28 millions d'euros par le promoteur. »
Comme si l’affaire était réglée, et que le 6 décembre prochain, le tribunal allait trancher sur cette question et ce montant. Ce jour-là, le sujet est uniquement celui de la désignation ou pas d’un expert pour étudier le dommage que déclare avoir subi le promoteur.
Quant au mépris très réducteur exprimé à l’encontre de l’association Jean Vilar : « qui continue de se réunir chaque semaine pour la préservation de la salle du même nom et pour sauver des dizaines d'arbres », il y a peu de commentaire à en faire. Le combat du Comité vise précisément à la défense de l’ensemble de l’espace de cette partie de l’ancienne île Héloïse, du caractère communal de la salle des fêtes et du square arboré attenant. On se demande si le journaliste a pris la peine d’aller voir sur place !
On espère que la qualité des articles des Échos consacrés aux aléas de la spéculation financière et de l’économie est d’une toute autre facture. Sinon, bonjour les dégâts. En tout cas, celui qu’il a consacré à l’affaire Jean Vilar mérite d’être vite oublié, pour commencer dans les caves du quotidien. DM
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