Quand il faut s’exprimer, on s’exprime
Avant le début du conseil, Lutte ouvrière a pu distribuer aux élus son information sur l’arrêté « anti-tract » du maire d’Argenteuil. Au vue de la réaction de certains conseillers de la majorité municipale à la réception de cette information, certains n’étaient apparemment pas au courant.
Pour une fois, les travées du public étaient plus pourvues que d’habitude. Quelques dizaines de commerçants du marché Héloïse étaient venus en soutien au délégataire des marchés forains sur la ville mis à mal ces derniers mois dans deux articles de la presse. Surprenant donc, mais chacun a le droit de s’exprimer.
Justement, plus habituel, des militants du Comité Jean Vilar ont pu eux aussi s’exprimer avec des affichettes plus humoristiques les unes que les autres, également pour protester contre l’interdiction de distribuer des tracts dans le périmètre toujours du marché Héloïse. Pour résumer sur le thème : « Arrêté le dé-tracteur » !
Conclusion : la liberté d’expression ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. Eh bien, elle était bien en action hier au soir à l’hôtel de ville. DM
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