La violence est au cœur du pouvoir de l’État. Alors…
Mercredi 15 décembre, un tribunal a acquitté un CRS qui avait éborgné un manifestant, lors des mobilisations contre la loi Travail en 2016. Le policier avait reconnu tout de suite avoir raté son tir de grenade de désencerclement, qui a privé d'un œil un secrétaire médical de 53 ans. Le tribunal a jugé que le CRS était en « légitime défense », alors qu'aucune vidéo ne le confirme.
Depuis, les violences policières se sont multipliées, bien d'autres manifestants ont été mutilés. Il est rare que des membres des forces de répression aient à justifier leurs actes devant une cour et encore plus rare qu’ils soient condamnés. Leur violence est tellement utile au pouvoir de l’État.
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