jeudi 13 janvier 2022

Vague Omicron : faillite gouvernementale. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

 Vague Omicron : faillite gouvernementale

12 Janvier 2022

Arrivée en décembre au Danemark, au Royaume-Uni et en Allemagne, la vague Omicron n’a pas pris les autorités françaises au dépourvu. Le gouvernement a choisi de la laisser se répandre, en se fixant comme unique objectif d’assurer au patronat la continuité de ses activités.

Dès le 23 décembre, le Conseil scientifique annonçait une explosion brutale risquant de désorganiser des services essentiels. La campagne de rappel n’en étant qu’à ses débuts, la protection vaccinale était toute relative, d’autant que le vaccin n’est pas très efficace pour empêcher la contagion.

Le gouvernement a néanmoins fait le choix de laisser filer l’épidémie, en se préoccupant uniquement de comment maintenir l’activité des entreprises dans un contexte de hausse brutale du nombre de malades. La durée de l’isolement a diminué pendant que le nombre de cas augmentait, et la recherche des cas contacts a été réduite à sa plus simple expression. Pour camoufler ce choix politique, Macron s’est lancé dans une surenchère grossière contre les non-vaccinés.

La population paie aujourd’hui les conséquences de cette politique du gouvernement. Omicron contribue à saturer des hôpitaux déjà exsangues, à un moment où le variant Delta est loin d’avoir disparu. Le Covid fait d’ailleurs toujours 1300 morts à l’hôpital chaque semaine.

Les parents sont livrés à eux-mêmes pour trouver après le travail une pharmacie où faire tester leurs enfants et obtenir des autotests. Il n’est plus rare de devoir attendre plusieurs heures devant les pharmacies. Et ce n’est pas le plan de renfort annoncé le dimanche 9 janvier qui y a changé quoi que ce soit, avec la proposition d’ouvrir des sites de test à côté des centres de vaccination pour « mutualiser les personnels », c’est-à-dire charger les soignants qui vaccinent de s’occuper également des tests antigéniques ! Quant aux tests PCR, c’est déjà de l’histoire ancienne tant les laboratoires et les structures qui les pratiquent sont débordés.

Pour réduire au minimum l’impact des cas contacts sur l’activité économique, c’est-à-dire sur les profits du patronat, le gouvernement a réduit les durées d’isolement et déchargé les entreprises du traçage des cas. Confié à l’Assurance maladie, celui-ci se réduit à des envois de SMS, fournissant un prétexte de plus aux patrons pour refuser le statut de cas contact tant que le fameux message n’a pas été reçu.

Même la plateforme sur laquelle sont déclarés les résultats, déjà débordée à Noël, est en état de saturation chronique, contraignant les pharmacies à appeler directement les patients positifs et leurs travailleurs à rester après la fermeture pour saisir les résultats sur la plateforme. Les employés s’épuisent à leur tour, tandis que certains dans les pharmacies et les laboratoires peuvent faire leur beurre en soutirant à la Sécurité sociale 25 euros pour chaque test antigénique et au client près de 6 euros par autotest vendu.

Depuis deux ans, chaque vague épidémique révèle la faillite de l’organisation capitaliste de la société, même dans les pays les plus riches de la planète.

                                                                Sacha Kami (Lutte ouvrière n°2789)


 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui jeudi 13 janvier, de 17 h.45 à 18 h.30, au Val-Nord devant le centre commercial de l’esplanade de la Commune de Paris ;

-vendredi 14 janvier, de  10 h. 45 à 11 h.15 devant l’Intermarché du centre ;

-de 15 h.45 à 16 h.45, marché du Val-Nord ;

-de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 15 janvier, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 heures à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-de 11 h. à midi marché de la Colonie ;

Et de 17 h. à 18. Devant Auchan, au Val-Sud ;

-dimanche 16 janvier, de 11 heures à midi, marché Héloïse ;

-lundi 17 janvier, de 18 à 18 h.45, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 19 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2788, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 Samedi 12 février

Meeting avec Nathalie ARTHAUD

Paris  (Paris)

À 15h00

Salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

                                                                             Entrée libre

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

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