Résultats
Argenteuil (95)
Electeurs inscrits : 53 586
Votants : 17
Suffrages exprimés :17 277
Suffrages LO :318
Pourcentage LO : 1,91%
Autres listes :
O. Slaouti (PC, FI, Génération…) : 11,62%
H. Boumédienne (soutien EELV) : 3,72 %
S. Zouhani (liste « citoyenne ») : 2,75 %
P. Doucet : 29,26 %
G. Mothron : 35,71 %
O. Fillette (LERM dissidente) : 6,5 %
D Kaabèche (LERM officielle) : 4,62 %
F Debeaud (droite) : 3,91 %
Après le
premier tour des élections municipales
Communiqué de Lutte ouvrière
15/03/2020
En votant pour les listes
« Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs »,
présentes dans 240 villes, les électrices et les électeurs du monde du travail
ont pu exprimer leur rejet des partis au gouvernement et leur refus des partis
d’opposition qui convoitent leur place. Les uns comme les autres ont en commun
de préserver l’ordre social fait pour enrichir toujours plus ceux qui sont déjà
riches de l’exploitation de leurs salariés et pour pousser vers la pauvreté
ceux qui ne possèdent rien sauf leur capacité de travail. Lorsqu’ils sont à la
tête de l’État, les uns comme les autres gouvernent au profit de la classe
privilégiée.
Le vote des électeurs de Lutte
ouvrière est un geste politique important pour l’avenir. Il témoigne de la
présence, dans un certain nombre de villes, d’un courant politique qui conteste
la dictature du grand capital et qui est convaincu qu’il est nécessaire de la
renverser. Ce courant reste modeste, mais sa présence est un gage pour la
renaissance d’un mouvement ouvrier révolutionnaire.
Le seul moyen d’empêcher le
capitalisme en crise d’entraîner toute la société dans sa faillite est que
renaisse le mouvement ouvrier révolutionnaire, pour combattre jusqu’au bout le
pouvoir de la grande bourgeoisie et de son État. La société ne peut pas éviter
la plongée dans la barbarie en continuant à être guidée par la course au profit
des plus riches, qui s’oppose aux intérêts les plus élémentaires de la
collectivité.
L’épidémie de coronavirus
elle-même, que les hommes finiront par maitriser, met en lumière les ravages de
l’organisation capitaliste de la société. En France comme dans de nombreux
pays, la course à la rentabilité et aux économies affaiblit depuis de longues
années le système hospitalier au point de l’asphyxier. Il est de moins en moins
à même de faire face à ses tâches ordinaires et, à plus forte raison, à
l’imprévu.
Le gouvernement réduit
aujourd’hui les activités sociales et éducatives. Mais, dans l’industrie, par
exemple dans l’automobile, les chaînes de production continuent de tourner, au
mépris de la santé des salariés qui prennent les transports et sont regroupés,
parfois à plusieurs milliers, pour le profit de Renault, PSA ou Toyota. On
manque de masques, de gel hydro-alcoolique, de respirateurs, mais il faut
produire des voitures ! Ce mépris de classe provoquera peut-être
l’explosion sociale.
La crise boursière découlant de
l’agitation spéculative des groupes financiers, est une menace plus grave
encore que le coronavirus. Elle est l’expression de la faillite du système
économique et social actuel.
La renaissance d’un mouvement
ouvrier révolutionnaire, indispensable pour combattre et vaincre la dictature
du capital, n’est pas une affaire électorale. Elle exige l’irruption des
exploités sur la scène politique.
Lutte ouvrière fait appel à tous
ceux qui se sont reconnus dans la politique qu’elle a défendue, pour qu’ils
apportent leur contribution à ce que le « camp des travailleurs » se
donne un parti qui représente ses intérêts de classe et qui se donne pour but
l’émancipation de la société.
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