Ce
matin
Manifestation
contre la "réforme" des retraites
Vendredi
24 janvier
à 11h00 à
Paris
Lutte
ouvrière appelle à participer aux manifestations organisées partout dans le
pays. A Paris le rendez-vous de la manifestation est à 11h place de
la République.
Hier
au soir à Argenteuil
La retraite aux flambeaux a
rassemblé 200 personnes dans les rues d’Argenteuil. Une très bonne ambiance et
combative. Certes des habitués des réseaux militants, mais une très bonne
participation d’enseignants du premier degré, et pour la première fois, d’un
contingent notable d’agents territoriaux. En tout cas, une très belle opération
pour la suite des mobilisations locales.
Éducation, la contestation se
poursuit, s’étend même aux élèves
Éducation
nationale : la contestation se poursuit
22 Janvier 2020
Alors que les épreuves de
contrôle continu, prévues dans le cadre de la réforme du bac, commencent à se
tenir dans les lycées, dans un contexte de mobilisation contre la réforme des
retraites, le ministère a annoncé qu’il avait sanctionné 50 enseignants pour la
perturbation du baccalauréat 2019, rappelé à l’ordre 500 autres et prélevé des
jours de grève pour 4 000 d’entre eux.
Cette tentative d’intimidation
est grossière. Les enseignants mobilisés ont déjà compris que le gouvernement
ne ferait pas de cadeau à ceux qui s’opposent à sa politique. Malgré cela, de
nombreux enseignants participent aux réactions contre les épreuves de contrôle
continu. Ce sont souvent les mêmes qui sont engagés dans la lutte contre la
réforme des retraites. Depuis plusieurs semaines, un certain nombre d’entre eux
se sont associés aux initiatives menées localement pour aller voir les autres
établissements scolaires, les cheminots et les agents de la RATP grévistes. Ils
ont participé aux manifestations, aux actions en direction des autres
travailleurs, en particulier ceux du privé. Ils ont pu prendre conscience que,
si dans chaque secteur les attaques ont leur particularité, elles sont le
résultat de la guerre des patrons et de l’État contre le monde du travail.
Chacun a pu se rendre compte que
partout, dans le public aussi bien que le privé, la politique était la
même : réduction des effectifs, des salaires et précarisation de l’emploi.
La dégradation des conditions
d’enseignement en est une des conséquences. Avec sa réforme du bac et celle du
lycée professionnel, Blanquer veut faire des économies, ce qui contribuera à
rendre l’école encore plus inégalitaire. Les enseignants craignent que les
difficultés auxquelles se heurteront les élèves ne soient pas les mêmes selon
leur établissement d’origine. Ils sont révoltés par la modification des
programmes qui mettent de côté, par exemple, l’étude du mouvement ouvrier ou
certaines notions d’économie pouvant ouvrir l’esprit critique des élèves sur le
système capitaliste.
Concernant leurs conditions de
travail, les enseignants ont pu apprécier la réponse du ministre à la baisse
programmée de leur pension, pouvant aller jusqu’à 800 euros. Il compte imposer
des contreparties aux toutes petites augmentations de salaire annoncées.
La colère n’est pas près de
s’apaiser, alors qu’une minorité a pu apprécier la solidarité propre au monde
du travail lorsqu’il est mobilisé.
Inès Rabah (Lutte ouvrière n°2686)
Dans la
région, plusieurs lycées, à Bezons, Argenteuil, Franconville… sont touchés par
des mobilisations d’élèves contre la réforme du baccalauréat concoctée par
Blanquer dont on voit aujourd’hui le caractère d’immense usine à gaz
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