Première assemblée générale des grévistes
Une assemblée générale
interprofessionnelle s’est réuni hier matin à l’espace Mandela. Elle a réuni
pas complètement, mais essentiellement des enseignants d’Argenteuil, de Bezons,
et de Cormeilles en Parisis. Nous étions 90. Elle a démontré que la
mobilisation se développait, mais aussi les interrogations des participants
face à l’ampleur de la tâche. La perspective de la nécessité de la grève
reconductible a été votée à l’unanimité des présents.
Une
nouvelle assemblée générale se réunit ce matin vendredi à 9 heures 30 à
l’espace Mandela.
La
création d’un comité de grève et d’organisation de celle-ci a été entérinée.
Ouvert à tous, il est chargé de préparé l’assemblée générale, et de lui faire
des propositions. Ses membres sont révocables chaque jour.
Sur la bonne voie
Dans le cortège de l’UD CGT du
Val d’Oise, nous étions en nombre. Deux ou trois fois plus qu’y compris lors
des manifestations importantes de ces dernières années. Un premier beau succès,
mais comme il y a de la marge, il peut être bientôt largement dépassé.
A
noter les trois cars affrétés sur la Ville par la CGT et un par la FSU.
Banquer, si tu continues…
Blanquer a envoyé un courrier de
dernier heure tentant de mettre de son côté les personnels de l’Éducation
nationale (voir ci-dessous). Mal lui
en a pris. Nous avons appris le cas d’une enseignante qui hésitait à se mettre
en grève hier. Lisant que Blanquer s’engageait à ce que dans le cadre de leur
réforme aucun enseignant ait une retraite inférieure à… 1000 euros (!), cela
l’a promptement convaincue de se mettre en grève.
Contre Macron et les patrons, tous
ensemble !
Malgré les manœuvres du
gouvernement pour tenter d’opposer les salariés du public à ceux du privé,
malgré sa propagande autour du prétendu « corporatisme » des
travailleurs de la RATP ou de la SNCF, l’immense majorité de la population
soutient la grève contre la réforme des retraites. 70 % des personnes
interrogées y sont favorables. Et ça monte ! Plus les ministres ne
parlent, plus les travailleurs comprennent qu’ils seront tous attaqués. Ce que
des centaines de milliers ont démontré en descendant massivement dans la rue ce
jeudi.
Le
soutien le plus efficace, c’est d’entrer dans la bataille aux côtés des
secteurs les plus mobilisés. Macron et sa bande sont inquiets et
fébriles ? C’est le moment de mobiliser l’immense force collective des
travailleurs pour faire reculer ce gouvernement et derrière lui, le patronat
qui encaisse les milliards.
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